Par F. William Engdahl – Le 31 décembre 2018 – Source New Eastern Outlook
Au début de l’administration Bush-Cheney, d’innombrables articles et même des déclarations officielles de l’Agence internationale de l’énergie et de divers gouvernements proclamaient le début de ce que l’on appelait le pic pétrolier. C’était l’époque où l’ancien PDG de Halliburton, le vice-président Dick Cheney, a été nommé à la tête de la « White House Energy Task Force ». Dans la période précédant la guerre de mars 2003 contre l’Irak, le pic pétrolier ou le déclin absolu des réserves mondiales de pétrole semblaient une explication plausible, sinon une justification, de l’invasion de l’Irak par G.W. Bush. Moi même, j’ai aussi été pendant un certain temps persuadé que cela pouvait expliquer la guerre du pétrole. Pourtant, aujourd’hui, nous entendons peu parler du pic pétrolier. Comprendre pourquoi est intéressant.