La contre-offensive ukrainienne n’avait aucune chance. L’OTAN n’a pas su le comprendre


Par Moon of Alabama – Le 23 juin 2023

L’Occident a poussé l’Ukraine à une contre-offensive sans espoir, sur la base d’évaluations erronées et d’espoirs fous.

On prétendait que les troupes russes étaient faibles, non entraînées et non préparées à une attaque ukrainienne. On prétendait aussi que les hommes ukrainiens fraîchement mobilisés, qui avaient reçu des armes et un entraînement “occidentaux”, disposeraient de la quantité et de la qualité nécessaires pour venir à bout des défenses russes.

On a poussé les troupes ukrainiennes, ainsi que le public, à croire à ces conneries.

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Biden a changé d’avis sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN


Par M.K. Bhadrakumar – Le 19 juin 2023 – Source Indian Punchline

Le président américain Joe Biden (à droite) rencontre le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg à la Maison Blanche le 13 juin 2023.

Si seulement le président américain Joe Biden disposait d’une machine à remonter le temps, comme dans le roman de science-fiction post-apocalyptique de H. G. Wells, il aurait dû utiliser ce véhicule ou cet appareil pour remonter volontairement et sélectivement le temps jusqu’en 1999, date à laquelle les États-Unis ont perdu le fil de la sécurité européenne et du vieil espoir de la Russie d’assurer une sécurité mutuelle avec l’Europe.

À ce moment décisif de l’ère de l’après-guerre froide, il y a 24 ans, George Kennan a été prophétique en avertissant l’administration de Bill Clinton que les relations entre les États-Unis et la Russie seraient irrémédiablement endommagées si l’alliance occidentale s’étendait aux anciens pays du Pacte de Varsovie. Son conseil a été ignoré. Il est généralement admis aujourd’hui que la guerre en Ukraine est le point culminant de cette incessante avancée de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie.

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Les États-Unis voient dans l’adhésion de la Finlande à l’OTAN un encerclement de la Russie


Par M.K. Bhadrakumar – Le 6 avril 2023 – Source Indian punchline

Le drapeau national de la Finlande a été hissé pour la première fois au siège de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord à Bruxelles ce mardi, qui marquait également le 74e anniversaire de l’alliance occidentale. Pour la Finlande, cela signifie un abandon historique de sa politique de neutralité.

Personne ne peut dire, même de manière propagandiste, que la Finlande est confrontée à une menace de sécurité de la part de la Russie. Il s’agit d’un acte de malignité sans motif à l’égard de la Russie de la part de l’OTAN, qui, bien entendu, porte invariablement l’imprimatur des États-Unis, tout en étant présenté au public mondial comme un choix souverain de la Finlande dans le contexte de l’intervention de la Russie en Ukraine.

Au fond, cela ne peut être considéré que comme une nouvelle manœuvre des États-Unis, après le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre dernier, dans l’intention délibérée de compliquer les relations de la Russie avec l’Europe et de les rendre inextricables dans un avenir prévisible.

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ChatGPT a proposé une solution quasiment parfaite au conflit ukrainien


andrew-korybko

Par Andrew Korybko − Le 12 mars 2023

On peut faire les éloges de ChatGPT pour l’esprit qui sous-tend sa proposition de paix, qui implique non seulement que Kiev est responsable du conflit, mais comprend également des suggestions pragmatiques que le régime fasciste à la tête de l’Ukraine ferait bien d’examiner sérieusement.

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Manichéisme et “une idéologie de l’empire libéral” – La guerre cosmique éternelle de Biden contre le “mal” russe


Lorsque les États-Unis commenceront à s’éloigner de l’Ukraine et chercheront à européaniser la guerre, la classe politique ne pourra pas faire comme si rien ne s’était passé.


Par Alastair Crooke – Le 27 février 2023 – Source Strategic Culture

“Les appétits de l’autocrate ne peuvent être apaisés. Il faut s’y opposer. Les autocrates ne comprennent qu’un mot : “Non” . “Non” . “Non” . (Applaudissements). “Non, vous ne m’arracherez pas mon pays.” “Non, vous ne m’arracherez pas ma liberté.” “Non, vous ne m’arracherez pas mon avenir… Un dictateur déterminé à reconstruire un empire ne pourra jamais atténuer [effacer] l’amour du peuple pour la liberté. La brutalité n’aura jamais raison de la volonté des hommes libres. Et l’Ukraine, l’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie. Jamais” . (Applaudissements) Continuer la lecture

Le président turc Erdogan chamboule la Syrie


Par Tom Luongo – Le 5 janvier 2023 – Source Gold Goats ‘N Guns

Alors que nous sommes tous, à juste titre, inquiets de ce qui se passe en Ukraine, ces Russes sournois renforcent leur situation sur les rives sud de la mer Noire et de la Méditerranée orientale.

Comme cela a été rapporté la semaine dernière, la réunion entre la Russie, la Turquie et la Syrie a eu lieu entre leurs ministres de la défense, qui ont tous qualifié les discussions de “constructives” en vue de résoudre les multiples problèmes en suspens, tels que les réfugiés et le soutien des radicaux.erdogan-putin-s400s-turkey Continuer la lecture

Fin de partie pour l’Ukraine : Amérique contre Amérique


Bill Burns s’est déplacé (en secret) à la mi-janvier pour rencontrer Zelensky. Était-ce pour préparer Zelensky à un changement de position de la part des Américains ?


Par Alastair Crooke – Le 13 février 2023 – Source Strategic Culture

L’hystérie suscitée par le ballon chinois survolant les États-Unis – poussée à son paroxysme, par l’envoi d’un avion Raptor (F-22) pour le faire “éclater” , puis par la célébration de cet “éclatement” comme la toute première “destruction air-air” d’un Raptor, est peut-être une source de raillerie discrète dans le monde entier, mais, paradoxalement, cet événement apparemment insignifiant peut contrarier le calendrier de guerre des États-Unis en Ukraine.

En effet, c’est le calendrier politique américain qui pourrait bien déterminer la suite des événements en Ukraine – du côté occidental.

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L’erreur la plus flagrante


Le gouvernement américain est l’otage de son hégémonie financière d’une manière qui est rarement bien comprise.


Par Alastair Crooke – Le 23 janvier 2023 – Source Strategic Culture

C’est l’erreur de calcul la plus fondamentale de cette époque, une erreur qui pourrait amorcer l’effondrement de la primauté du dollar et, par conséquent, de la conformité mondiale aux exigences politiques des États-Unis. Mais le plus grave, c’est qu’elle pousse les États-Unis à promouvoir une dangereuse escalade ukrainienne contre la Russie directement (avec la Crimée).

Washington n’ose pas, et ne peut pas céder la primauté du dollar, ce qui constituerait le symbole ultime du “déclin américain” . Le gouvernement américain est donc l’otage de son hégémonie financière d’une manière qui est rarement comprise. Continuer la lecture

L’Ukraine est en train de sombrer. Les élites occidentales vont-elles continuer d’écoper ou quitter le navire ?


Par Mike Whitney − Le 1er février 2023 − Source Unz Review

La chose qui distingue le dernier rapport en date de la RAND Corporation sur l’Ukraine ne réside pas dans la qualité de ses analyses, mais dans le fait que le groupe de réflexion national le plus prestigieux a adopté sur la guerre une position opposée à celle de la classe politique de Washington et des alliés globalistes de cette dernière. C’est un changement très important. Souvenez-vous-en, les guerres ne s’arrêtent pas du fait que le public se met à s’y opposer. Cela n’est qu’un mythe. Les guerres prennent fin lorsqu’un fossé assez vaste se creuse parmi les élites, qui finit par déboucher sur un changement de politique.

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La guerre de l’Occident contre la Russie est-elle uniquement une question de stupidité ?


Non seulement il n’y a pas de menace russe indépendante de la politique américaine, mais c’est aussi l’expansion de l’OTAN pour “répondre à la menace russe” qui crée la menace même que l’expansion était censée combattre.


Par Alastair Crooke – Le 22 janvier 2023 – Source Al Mayadeen

La guerre par procuration des États-Unis contre la Russie est stupide. Dans une critique du livre de Benjamin Abelow, How the West Brought War to Ukraine, Peter Ramsay, professeur de droit à la LSE, explique comment ce dernier évite le récit simpliste “Poutine a envahi l’Ukraine” – qui attribue la responsabilité première de la guerre à des causes moins immédiates : “la stupidité et l’aveuglement du gouvernement américain” et “la déférence et la lâcheté” des dirigeants européens envers cette “stupidité” gouvernementale américaine. Continuer la lecture