Bachar al-Assad : Khan Cheikhoun est une fabrication, nous n’avons pas d’armes chimiques


Le 13 avril 2017 − Source Agence Sana via sayed7asan

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Interview de Bachar al-Assad, Président de la République Arabe Syrienne, par l’AFP

Transcription :

Journaliste : Monsieur le Président, je voudrais d’abord vous remercier de me recevoir pour cette interview. Monsieur le Président, avez-vous donné l’ordre d’attaquer Khan Cheikhoun avec des armes chimiques mardi dernier ?

Bachar al-Assad : En fait, personne n’a enquêté sur ce qui s’est passé ce jour-là à Khan Cheikhoun jusqu’à présent. Comme vous le savez, Khan Cheikhoun est sous le contrôle du Front al-Nosra qui est une branche d’al-Qaïda. Donc les seules informations dont a disposé le monde jusqu’à présent sont celles publiées par la branche d’al-Qaïda. Personne n’a d’autres informations. Nous ne savons pas si toutes les photos ou les images vidéos que nous avons vues sont vraies ou truquées. C’est la raison pour laquelle nous  demandons qu’une enquête soit menée à Khan Cheikhoun. Voilà pour le premier point.

Deuxièmement, selon les sources d’al-Qaïda, l’attaque a eu lieu entre 6h et 6h30 du matin, alors que l’attaque syrienne sur cette même zone a eu lieu vers midi, entre 11h30 et 12h. Ils parlent donc de deux événements différents. Aucun ordre n’a donc été donné de déclencher une attaque.
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Syrie : À qui profite le crime ?


Par Uri Avnery – le 16 avril 2017 – Source Chronique de Palestine

La guerre civile en Syrie laisse un pays dévasté. Ici, des survivants du camp palestinien de Yarmouk se rendent à un point de distribution de nourriture. Photo: UNRWA

 

Cui bono – « Qui en profite ? » – est la première question qu’un détective expérimenté doit se poser, lorsqu’il enquête sur un crime.

Comme j’ai moi-même été détective dans ma jeunesse, je sais ce que cela veut dire. La plupart du temps, celui que l’on soupçonne de prime abord n’est pas le coupable. Quand on se demande « cui bono ? », un autre suspect, auquel on ne pensait pas, apparaît.

Depuis deux semaines, cette question me taraude. Ça ne me quitte pas. Continuer la lecture

« Trump a donné 1000 raisons à Daech de lancer des attaques chimiques »


Une interview de Peter Ford, ancien ambassadeur britannique en Syrie – Le 7 avril 20127 – You Tube

Journaliste : – L’ancien ambassadeur britannique en Syrie Peter Ford est maintenant avec moi. Bonjour à vous !

Peter Ford : – Bonjour.

Journaliste : – Puis-je d’abord seulement attirer votre attention. Voici le début de ce discours du Président Trump : « Mes chers concitoyens. Mardi, le dictateur syrien Bachar al-Assad a lancé une horrible attaque chimique contre des civils innocents. » C’est un fait (n’est-ce pas) ?

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Amnesty dénonce des exécutions massives en Syrie, sans fournir la moindre preuve.


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 7 février 2017 – Source Moon of Alabama

Un nouveau rapport d’Amnesty International affirme que le gouvernement syrien a fait pendre entre 5 000 et 13 000 prisonniers dans une prison militaire en Syrie. La preuve de cette allégation est fragile, basée sur ce qu’ont entendu dire des personnes anonymes qui ne vivent pas en Syrie. Les chiffres eux-mêmes sont des extrapolations qu’aucun scientifique ou tribunal n’accepterait jamais. Il s’agit d’un reportage romancé digne de la presse à sensation, depuis son titre, Abattoir humain, jusqu’à son dernier paragraphe. Continuer la lecture

La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (3/3)


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de Counterpunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture

La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (2/3)

 


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de CounterPunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture

La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (1/3)


Par Stephen Gowans – Le 22 octobre 2016 – Source What’s Left

Apparemment, la Gauche américaine doit encore comprendre que Washington n’essaie pas de renverser les néolibéraux. Si le président syrien Bachar al-Assad était un dévot du Consensus de Washington – comme Eric Draitser, de CounterPunch, semble le croire – le gouvernement des États-Unis n’aurait pas appelé depuis 2003 Assad à la démission. Il ne superviserait pas non plus la guerre de guérilla islamiste contre son gouvernement ; il le protégerait. Continuer la lecture

La députée démocrate Gabbard fait un voyage secret en Syrie


Par John Hudson – Le 18 Janvier 2016 – Source Foreign Policy

Democratic Rep. Gabbard Makes Secret Trip to Syria
La députée d’Hawaï, qui s’est rebellée contre les deux partis sur la question de la Syrie, a rencontré des fonctionnaires du gouvernement lors d’une mission d'”enquête sur le terrain“.

Tulsi Gabbard, représentante Démocrate d’Hawaii, vient de quitter Damas, qui a été déchirée par la guerre, après ce que son assistante décrit comme une mission d’enquête sur le terrain visant à mettre fin à un conflit de près de six ans en Syrie.

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Interview du Président syrien par des médias français, le 9 janvier 2017


Le 9 janvier 2017 – Source Syrian Arab News Agency

Question 1 : – Monsieur le Président, vous venez de rencontrer une délégation de députés français. Pensez-vous que cette visite aura une influence sur la position française à l’égard de la Syrie ?

Bachar al-Assad : – C’est une question française. Nous espérons que toute délégation qui viendra ici pourra voir la vérité sur ce qui se passe en Syrie durant ces dernières années, depuis le début de la guerre il y a six ans, et le problème maintenant, concernant la France en particulier, est qu’ils n’ont pas d’ambassade, ils n’ont absolument aucune relation avec la Syrie. Alors c’est comme si… On peut dire que c’est un État aveugle. Comment pouvez-vous forger une politique envers une région donnée, si vous ne voyez pas, si vous êtes aveugles ? Il faut être capable de voir. L’importance de ces délégations est qu’elles représentent les yeux des États, mais cela dépend de l’État en question ; est-ce qu’il veut voir (la réalité des choses), ou est-ce qu’il veut continuer à adopter la politique de l’autruche et refuser de dire la vérité, parce que maintenant, dans le monde entier, tout est en train de changer à tous les niveaux à l’égard de la Syrie, (aux niveaux) local, régional et international. Jusqu’à présent, le gouvernement français n’a pas changé de position, ils maintiennent leur rhétorique désuète qui est déconnectée de la réalité en Syrie. C’est pourquoi nous espérons qu’il se trouvera quelqu’un au sein l’État, qui veuille bien écouter (ce que rapporteront) ces délégations, (écouter) les faits. Je ne parle pas de mon opinion, je parle de la réalité en Syrie. Donc, nous avons de l’espoir.

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La Syrie après le dernier cessez-le-feu 3/3


Première partie : la Tripartite est-elle vraiment sur le point de dépecer la Syrie ?

Deuxième partie : les munitions diplomatiques syriennes entrent dans la lutte politique d’Astana.

Syria After The Latest CeasefireIl est conseillé de lire les deux premières parties afin de comprendre le contexte et les prévisions analytiques relatives à la Syrie.

Cet article est une revue sommaire des deux articles précédents et doit donc être traité comme une source de référence.

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