Par Leonid Savin − Le 3 février 2022 − Source Oriental Review
Le 17 janvier 2022, l’OTAN a publié sa politique spatiale. Le document énonce :
Les adversaires potentiels utilisent eux-mêmes de plus en plus l’espace, développant ainsi leur capacité à projeter leur puissance sur de plus longues distances avec une précision, une rapidité et une efficacité accrues. Ils utilisent aussi des capacités spatiales pour suivre les forces de l’OTAN et des pays alliés dans leurs exercices et autres activités. Navigation par satellite et services commerciaux sont utilisés aussi à des fins de planification et de ciblage par des adversaires potentiels, y compris par des acteurs non étatiques. Les capacités actuellement mises au point par les adversaires potentiels pourraient être utilisées contre l’Alliance dans les buts suivants :
- faire peser une menace sur les moyens spatiaux, compromettant ainsi la capacité de l’OTAN de prendre des mesures décisives en cas de crise ou de conflit ;
- priver les Alliés et l’OTAN de leurs capacités spatiales indispensables à la gestion de l’espace de bataille et à la connaissance de la situation et de leur capacité d’agir efficacement en cas de crise ou de conflit, ou affaiblir ces capacités ;
- impacter sur les systèmes spatiaux des Alliés pour porter atteinte à l’économie ou aux activités du quotidien ou les perturber, et violer le principe de la libre utilisation de l’espace, mais sans franchir les seuils que représentent la menace d’un recours à la force, l’usage de la force, et une attaque ou une agression armée.



L’OMS vient de sortir un rapport détaillé sur les conséquences pour l’environnement et pour la santé des dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux résultant de la lutte contre le Covid. Je ne sais si le Covid a été vaincu, s’il est sur le point de l’être, s’il l’est enfin ou s’il ne l’est pas du tout, mais l’OMS, elle, prévoit que tout ce qui a été utilisé jusqu’ici dans une mesure massive pour cette si incertaine victoire constitue la promesse d’une épouvantable défaite pour l’environnement, – et, bien entendu, ayons donc le sens du paradoxe mortel, promesse d’une épouvantable défaite pour la santé elle-même. Ce n’est même pas une “victoire à la Pyrrhus” puisqu’on ne sait s’il y a vraiment “victoire” dans la bataille du Covd, et que je sais, moi, que Pyrrhus n’aurait même pas engagé la bataille dans de telles conditions.


