Par James Howard Kunstler – Le 7 mars 2022 – Source kunstler.com
On dit que le temps est un moyen naturel de s’assurer que tout n’arrive pas en même temps. Si c’est le cas, alors peut-être que le temps s’est arrêté parce que, tout à coup, tout semble arriver en même temps. Trois choses, en fait : 1) une opération militaire russe en Ukraine que beaucoup de gens en Amérique veulent transformer en troisième guerre mondiale ; 2) un effondrement épique du système financier mondial ; et 3) l’éclatement de l’affaire louche de la Covid-19 et surtout l’histoire derrière son saint avatar : le vaccin ARNm.
Dans une société saine, cela pourrait suffire à déclencher l’appareil institutionnel de test de réalité, mais nous ne sommes pas une société saine ces jours-ci, et nous nous enfonçons donc toujours plus profondément dans un tourbillon d’activités illicites qui nous mènent à l’autodestruction. Le problème immédiat est une nation (nous) qui est puissamment embobinée, dirigée par une figure de proue en laquelle personne ne croit, soutenue par une coterie cachée d’acteurs qui semblent haïr suffisamment notre pays pour essayer de le couler.
Pardonnez-moi de rappeler les prémisses de la situation en Ukraine, mais il faut contrer la propagande émise comme un gaz toxique par des médias perfides : La Russie s’est opposée à l’expansion de l’OTAN jusqu’à sa frontière même, sur la base d’accords antérieurs de longue date à ce sujet. « Joe Biden » a eu toutes les chances de reconnaître formellement cette réalité et s’est stupidement abstenu de le faire. Le gouvernement ukrainien, idem. Notre camp (les États-Unis) avait déjà créé assez de méfaits là-bas en organisant le coup d’État de 2014 contre un gouvernement ami de la Russie, puis en armant son remplaçant pour harceler les propres citoyens de l’Ukraine dans ses provinces les plus orientales, Donetsk et Louhansk. Il y a deux semaines, la Russie est intervenue pour corriger par la force tout cela. Après tout, l’Ukraine fait partie de la Russie depuis qu’elle l’a arrachée à l’empire ottoman (turc) dans les années 1700, et dans tous les autres sens du terme, l’Ukraine se trouve dans la sphère d’influence de la Russie, telle que ces choses sont définies dans l’histoire géopolitique.
La réponse des États-Unis à l’opération russe a été une tentative de démanteler les systèmes complexes de paiement interbancaire de l’économie mondiale afin de punir une région (la Russie) de l’économie mondiale – ce qui revient à se couper la jambe pour se punir d’avoir marché sur la voie du danger. Il en résulte aujourd’hui un désordre sur les marchés financiers et les devises, les produits de base mondiaux comme les céréales, le pétrole et les minerais servant d’otages. Cette prise d’otages a des effets considérables, car les nations du monde ne peuvent pas fonctionner sans nourriture, énergie et matériaux pour fabriquer des produits. Intervenez dans la distribution rationnelle de ces produits et vous obtiendrez le chaos et la mort.
Les marchés financiers ont une aversion pour les menaces de chaos et de mort. Ces conditions ont tendance à interférer avec les promesses formelles entre les parties de rembourser les prêts, ce qui est la base de la finance. Si la finance se déstabilise gravement, le niveau de vie s’effondre et, très vite, les gens se retrouvent affamés dans le froid et l’obscurité, ce qui est le contraire du bonheur et de la civilisation. Alors, peut-être que le fait de coincer une poutre dans les rouages de la machinerie de la finance mondiale n’est pas l’idée splendide qu’elle semblait être il y a quelques jours, lorsque les génies derrière « Joe Biden » sont entrés en action en prétendant être des super-héros combattant une némésis imaginaire. Nous attendons de voir comment cela va se passer…..
Et puis il y a l’image qui résout toutes les pièces mystérieuses du puzzle de l’histoire de la Covid-19. Dimanche soir, le premier vaisseau de propagande américain, l’émission 60-Minutes de CBS, a diffusé un reportage sur le CDC mettant en scène la figure de la maman chaleureuse, Rochelle Walensky. Il est difficile d’exagérer à quel point ce reportage était malhonnête, en commençant par son effort subtil pour maintenir l’Amérique dans un état d’alarme (« nouveaux variants » à venir !), en passant par une caricature trompeuse de la façon dont les « vaccins » à ARNm font des merveilles (« les cellules de mémoire blanches patrouillent le corps », aucune mention des protéines de pointe), et en concluant par des exhortations pour que les Américains continuent à se faire vacciner et « booster » – malgré une avalanche d’informations venant d’ailleurs que de 60-Minutes sur le CDC qui a caché des informations essentielles au public qu’il était censé servir tout au long de cette crise de plus de deux ans, sans parler des nouvelles données provenant des médias alternatifs sur les taux élevés d’effets secondaires et de décès parmi les vaccinés, y compris des informations choquantes provenant de la récente publication des dossiers de Pfizer ordonnée par le tribunal.
Ce reportage de 60-Minutes était-il une tentative des médias d’entreprise de dissimuler les crimes émergents des agences de santé publique américaines, de concert avec l’industrie pharmaceutique et les médias eux-mêmes ? C’est-à-dire de prendre de l’avance sur l’histoire, comme l’a fait récemment la stratégie de toutes les chaînes câblées et des journaux traditionnels, alors que de plus en plus de citoyens se demandent s’ils ont été dupés ? Pendant ce temps, le Big Kahuna de la Covid-19, un certain Dr Anthony Fauci, s’est retiré, s’est fait discret, a quitté la scène, s’est enfui… au milieu de toute cette nouvelle controverse. La rumeur est apparemment descendue d’en haut dans le Parti du Chaos que son visage omniprésent sur les écrans plats de la nation n’aide plus à vendre la directive de vaccination de masse. Trop de gens, peut-être, soupçonnent qu’il est à l’origine de tout cela et qu’il a ensuite raté sa tentative de jouer les sauveurs.
Il serait dommage pour le Parti du chaos (qui commence par un « D ») et ses complices dans les fraudes Covid que les événements qui se déroulent en Ukraine se concluent effectivement par une réduction du danger et du chaos dans ce coin du monde. C’est certainement la dernière chose qu’ils souhaitent. Pourtant, il est possible que la Russie pacifie le pays, le désarme, neutralise ses factions les plus corrompues et les plus obstinément dégénérées, et en fasse un trou perdu correctement gouverné qui ne menacera plus de troubler la paix dans le monde pendant un certain temps. Ensuite, les projecteurs seront de nouveau braqués sur le crime contre l’humanité avec cette affaire Covid et sur ceux qui l’ont perpétré. Et ils n’auront nulle part où se cacher…. surtout avec les marchés financiers qui s’effondrent sur leurs oreilles.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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