Les meilleures perles des « charlatans de la révolution syrienne »

Résultats de recherche d'imagesPar Bruno Guigue – Septembre 2016 – Source Afrique-Asie

Fiction forgée de toutes pièces, la « révolution syrienne » devait fournir un alibi démocratique au « regime change » planifié de longue date par l’administration étasunienne. Comme l’écrit Hillary Clinton dans son fameux email, « la meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar al-Assad ».

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Le peuple russe à l’époque post-soviétique – une opinion


Par Andreï Babitsky – Le 7 août 2016 – Rusvesna

Les tensions sociales, qui semblaient avoir pris fin au moment de la victoire complète et définitive du pouvoir soviétique dans les années 1920, apparaissent de nouveau à l’époque post-soviétique.

C’est une véritable guerre froide, du genre qui ne flamboie guère de conflits armés ouverts, mais on n’a pas besoin de regarder longtemps la réalité pour en déduire cette réflexion : le socium est visiblement divisé en deux. À savoir, ceux qui s’associent à l’URSS et ses acquisitions et ceux qui considèrent l’époque du règne communiste comme un échec infernal, un abîme au fond duquel la Russie s’est laissé choir durant le XXe siècle.

Ces deux approches élaborent chacune leur propre conception de la russité. Les premiers pensent que l’Union soviétique serait une des phases historique du peuple russe, pleinement réussie et nécessitant réhabilitation. Les autres affirment que le pouvoir athéiste qui s’essayait  à une expérience sociale grandiose aurait détruit sans pitié les fondements nationaux de la culture russe.

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Le manichéisme suicidaire de la politique ukrainienne


Par Andréï Vadjra – Le 1er aout 2016 – Alternatio

La politique ukrainienne n’est pas tout à fait une politique. C’est plutôt une annexe à une conscience quasi religieuse, dans laquelle la foi en certains postulats a écrasé complètement le rationnel, l’utilité et la logique, et soumis les pensées et les actions des gens. Voilà pourquoi, dans la politique ukrainienne, tout passe à travers les filtres de postulats politico-religieux, et celui qui ne professe pas ces postulats, essayant de s’appuyer sur le bon sens, est banni de la politique ukrainienne.

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Mes chers concitoyens :
Nous sommes fous

Note du Saker Francophone

Ce texte est la traduction de l'article de Margot Kidder analysé sur le site dedefensa.org sous le titre Mes chers concitoyens, nous sommes fous

Par Margot Kidder – Le 29 juillet 2016 – Source CounterPunch

Après avoir vu la Convention nationale démocrate, ce soir, il y a quelque chose que je vais essayer d’expliquer ici, qui provoquera le mépris de beaucoup de mes amis. Mais les mots sont un bâillon dans ma gorge, mon estomac est tordu, malade, et je dois vomir cela. L’anti-américanisme en moi est sur le point d’exploser et d’atterrir Dieu sait où, tant ma colère est bien au-delà de la raison. Et moi, par héritage, moitié américaine en quelque sorte − ce qui me fait plus américaine que presque tous dans ce pays, sauf pour les vrais Américains, les Indiens d’Amérique  je suis en total déni ce soir d’être, comme vous, américaine.

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Vaincre la haine christianophobe, en France et en Syrie


Des CRS devant l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray

Assassiner un prêtre catholique dans son église, c’est frapper cruellement la France, la tétaniser par l’horreur du crime commis. Mais c’est aussi la frapper au plus profond, la blesser, à travers la communauté catholique, dans une de ses traditions spirituelles les plus anciennes. Avec l’ignoble attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, une France qui était déjà meurtrie le 14 juillet vient de subir de plein fouet la haine sectaire, antichrétienne, des émules de Daech.

Les chrétiens d’Orient en savent quelque chose : cette vindicte meurtrière ne fabrique pas ses ennemis au hasard. Au Moyen-Orient, les communautés religieuses minoritaires dressent un obstacle symbolique sur les pas du projet totalitaire mené sous l’emblème de la charia wahhabite. Le pseudo-califat de Mossoul y exige une sanglante épuration confessionnelle qui frappe les chrétiens, les yézidis, les chiites, mais aussi les Kurdes, dont le sunnisme d’inspiration soufie est également suspect à leurs yeux.

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D’une horreur à l’autre


Voici ce que l’Association Joseph Staline pense des événements terroristes en cours


Le 28 juillet 2016

L’attentat à Saint-Etienne du Rouvray est horrifiant, non seulement par sa barbarie, mais aussi par les imprévisibles et néfastes conséquences qu’il peut entraîner.

Certes certaines organisations politiques profiteront de la situation et envenimeront l’islamophobie et la mise à l’index des arabes en général, et les nord-africains en particulier. Des déclarations agressives ont déjà commencé à pleuvoir.

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Majorité invisible


L’Europe a bien voulu écouter les Ukrainiens et les Tatars ; mais les Russes n’ont jamais eu voix au chapitre.

Par Inna Doulkina – Le 26 septembre 2014 – Le courrier de Russie

Les insurgés du Donbass / RIA Novosti

«Nous sommes terrifiées et affligées par les actes du gouvernement russe qui, avec des armes, des soldats et des outils de propagande, mène une guerre contre l’Ukraine, son voisin le plus proche. Nous protestons contre l’intervention militaire et le soutien aux républiques fantoches de Donetsk et de Lougansk, qui terrorisent la population et dévastent le pays. Nous nous opposons à cette propagande de la haine qui, depuis des mois, déforme la réalité de ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine et incite les gens à la violence» : c’est par ce message que se sont adressées deux traductrices allemandes aux participants du Congrès des traducteurs de littérature russe, qui s’est tenu à Moscou en septembre 2014.

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Attentat suicide, terrorisme : guerre ou crime ?


Par Jean Henrion – Le 22 juillet 2016 – Source Météo du monde

Synthèse d’un entretien fascinant entre le philosophe allemand Richard David Precht et Herfried Münkler professeur de science politique à l’université Humboldt de Berlin. Nous nous sommes parfois permis d’apporter à la synthèse nos propres réflexions.
À la fin de ce cheminement intellectuel nous nous demanderons : et si le prochain attentat se concentrait sur un centre religieux comme Lourdes ? Et pourquoi ?

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Nice et leur écrasante responsabilité


2016-07-19_11h15_59Le 18 juillet 2016 – Source entrefilets

Des dizaines de vies broyées. Trois jours de deuil pour un carnage de plus. Un carnage attendu, programmé. Et la caste dirigeante des Surmorts d’exhumer ses slogans de l’après-Bataclan, déjà resucés de l’après-Charlie, slogans à peine retouchés, juste «actualisés» par des services de com’ flanqués de leur demi-molle de circonstance à l’idée de pouvoir faire à nouveau dans le pathos, le martial, le sur-présidentiel. «Je suis… la France… les terroristes… nous ne céderons pas… la démocratie… la liberté… notre mode de vie…  nous ne nous laisserons pas… la république… danger… riposte… la guerre… longtemps… la guerre… toujours.» Mais de ce côté-ci de l’écran, du côté de la vraie vie on n’écoute plus, on n’entend même plus. On les regarde, sidéré, avec une vague envie de gerber, sur eux, sur ceux qui les servent, qui les soutiennent, qui les animent, sur ce monde qu’ils nous fabriquent, ce monde qui rétrécit, se rabougrit, sombre, se noie, lentement. Et derrière la nausée qui monte, deux évidences : leur écrasante responsabilité et leur insondable impuissance.

Nos maux, nos morts

Leur écrasante responsabilité : nous ne savons que trop bien que la destruction de l’Irak, de la Libye et de la Syrie – leur tableau de chasse – est la source de tous nos maux, de tous nos morts. Des centaines de milliers de vies broyées pour le pétrole, le gaz, les pipelines qui vont avec, pour leur lutte d’influence, leur soutien aux Bédouins ou aux sultans fous, leur Grand Jeu et leurs petits calculs, et à la fin pour la caste, les riches, les prédateurs du club des 1%, les Surmorts, comme toujours. Un coup je soutiens Daesh, puis al-Nosra, et quand ça déborde je passe la tondeuse, à l’israélienne, puis je recule, je change, je re-soutiens ceux que j’ai flingués hier, ou des pires, des qu’on connaissait même pas mais qui devaient servir, un moment au moins. Après : la tondeuse. Et on recommence. Et à la fin, vingt-cinq ans de massacres de masse à travers le Moyen-Orient, pour la bonne cause, la liberté, la démocratie. Et puis les Talibans, al-Qaïda, Aqmi, al-Nosra, Daesh, des armées de tueurs, pardon, de freedom fighters, enfin non, plus maintenant, ça c’était avant Charlie, avant le Bataclan, avant Nice, donc reste des tueurs, qui n’aiment pas qu’on les soutienne, puis qu’on les tonde.

Des bombes et des discours

Et leur insondable impuissance désormais, à faire marche arrière, à sortir de leur délire à l’américaine. Alors c’est la fuite en avant. «Nous ne céderons pas… la démocratie… la France… la liberté… notre mode de vie…  riposte… la guerre… longtemps… la guerre… toujours.» Alors des bombes, encore des bombes, des lois, encore des lois et de la surveillance, toujours plus de surveillance. Et puis encore des bombes par-dessus. Et les discours qui vont avec. Et puis Nice hier, et demain ailleurs, des morts, encore des morts, toujours plus de morts. C’est Valls qui le dit, qui ne cesse de le dire. Et d’ailleurs ils le disent tous. Y en aura encore des morts. Et beaucoup. Faut s’habituer.

Voilà le monde qu’ils nous fabriquent, ce monde qui rétrécit, se rabougrit, sombre, se noie dans le sang avec des guerres partout, celles qu’on n’arrête pas de perdre, et celles qu’on prépare déjà, au cas où…

Et derrière la nausée qui montent deux évidences : leur écrasante responsabilité et leur insondable impuissance.

Au nom de toutes leurs victimes : qu’ils aillent tous se faire foutre.

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L’Indonésie. Un grand pays si discret.


Par Wayan – Le 29 juin 2016 – Le Saker francophone

Beaucoup d’articles parlant de l’Indonésie commencent ainsi : L’Indonésie, plus grand pays musulman au monde…

Ce n’est pas faux et pourtant cela donne une image très déformée d’un pays tellement multi-facette, multi-ethnique, multi-religieux. D’abord, l’Indonésie ne se considère pas comme un pays musulman et a été jusqu’à l’inscrire dans sa constitution, nommée Pancasila, qui déclare l’Indonésie comme un pays multiconfessionnel avec ses 5 religions officielles : l’islam, la religion chrétienne, l’Hindouisme, le bouddhisme et le confucianisme. Cependant 90 % de la population étant officiellement musulmane, celle-ci a bien sûr une influence très forte sur le pays, la force de la majorité.

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