Le 12 décembre 2018 – Source The Postillon
Kaboul (dpo) – Ce spectacle naturel d’une beauté époustouflante se déroule chaque année à peu près à la même époque : des drones de combat américains en Afghanistan et dans certaines régions du Pakistan ont commencé à voler vers le sud pour hiverner.
En hiver, les véhicules aériens pilotés à distance sont incapables de trouver suffisamment de fourrage à canon en raison des conditions difficiles dans le nord de ces pays et ils migrent vers le sud. Le froid glacial peut aussi endommager les armes et les systèmes de ciblage de ces machines à tuer si mignonnes .
Les Afghans ont des sentiments mitigés lorsqu’ils observent ce phénomène, « j’aime bien le regarder – mais seulement à distance de sécurité », explique Mohammad Afridi, ornithologue amateur de la ville de Kunduz. « J’ai déjà réussi à photographier plusieurs drones General Atomics MQ-1 Predators, l’étrange MQ-1C Gray Eagle, et même le rare MQ-9A Reaper. Les seuls manquants sont ces satanés drones furtifs comme le Lockheed Martin RQ-170 Sentinel – ils sont tout simplement impossibles à voir à la caméra ! À ce rythme, je n’achèverai jamais mon livre sur les drones. »
Toutefois, dans la ville de Kandahar, dans le sud du pays, les gens ne sont pas aussi enthousiastes à l’égard des nouveaux arrivants. Comme le souligne le berger Hamid Khan : « Même en été, plusieurs drones de combat nichent sur les bases militaires américaines dans la région. En hiver, vous osez à peine quitter la maison pour conduire votre bétail au pâturage, et encore moins pour célébrer un mariage. » Malgré le climat plus doux, les Afghans du Sud comme Hamid Khan préfèrent rester à l’intérieur en hiver et raconter à leurs enfants des histoires sur la période précédant l’arrivée des drones dans leur pays.
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone
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