Par Ugo Bardi – Le 22 décembre 2011 – Source CassandraLegacy
Ce Médaillon du Ve siècle montrant ce qui est peut-être le seul portrait que nous ayons de Galla Placidia (388-450 c.e.), la dernière (et la seule) impératrice romaine occidentale. L’inscription dit « Domina Nostra, Galla Placidia, Pia, Felix, Augusta », c’est-à-dire « Notre-Dame, Galla Placidia, Pieuse, Bénie et Vénérable ». Contemporain de personnages tels que Saint Augustin, Saint Patrick, Attila le Hun et – peut-être – le roi Arthur, Placidia a eu la rare chance de pouvoir faire quelque chose que les empereurs romains n’ont jamais pu faire : amener l’Empire à sa prochaine étape qui devait être, inévitablement, sa fin.
Plus le drame mondial actuel se déroule, plus je suis étonné de voir à quel point nous suivons de près le chemin que l’ancien Empire romain a suivi vers son effondrement définitif. Dmitry Orlov, un autre observateur attentif de l’effondrement de la civilisation, semble penser de la même façon. 



Les dirigeants européens tentent de contenir une crise qui s’accélère : ce défi concerne la l’émergence d’États rebelles – le Royaume-Uni, la Pologne, la Hongrie et l’Italie – ou de « blocs culturels » historiquement méfiants (de Catalogne) – qui sont tous explicitement désenchantés par l’idée d’une convergence forcée vers un « ordre » uniforme administré par l’UE, avec ses « disciplines » monétaires austères. Ils rejettent même la prétention de l’UE de faire partie, en quelque sorte, d’un ordre supérieur de civilisation pour les valeurs morales.


