Cachotteries US à l’ONU sur la Syrie…


Poutine révèle pourquoi les États-Unis ne veulent pas mettre sur la place publique tous les termes de l’accord qu’ils ont signé avec la Russie pour le cessez-le-feu en Syrie


A picture taken on July 29, 2016 shows a general view of Karaj al-Hajz corridor (C) in the rebel-held part of Aleppo, leading towards the government controlled area of the Masharqa neighbourhood (background)

© AFP 2016/ KARAM AL-MASRI


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Le 17 septembre 2016 – Source sputniknews

«Washington est réticent à rendre public son accord de cessez-le avec la Russie en Syrie parce que ce serait braquer le projecteur sur ceux qui ne s’y conforment pas», a déclaré samedi le président russe Vladimir Poutine.

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Syrie : US Go Home…


Les « rebelles » triés sur le volet par la CIA chassent les forces américaines de la ville


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 16 septembre 2016 – Source Moon of Alabama

Selon le Wall Street Journal, les États-Unis ont accepté de se joindre à une nouvelle invasion de la Syrie par la Turquie et ses forces par procuration. Continuer la lecture

En Syrie, nous combattons pour la Russie


Le conflit au Moyen-Orient vu par un colonel russe du renseignement agissant en Syrie


Par Vladislav Chouryguine, expert militaire russe – Le 25 août 2016 – Source old.zavtra.ru

La cause principale de cette opposition en Syrie, si longue et si saignante, c’est en fait l’intervention en Syrie d’une internationale terroriste créée et soutenue par tout un groupe de pays, à savoir des monarchies du Golfe avec en tête l’Arabie saoudite, le principal client du soi-disant Printemps arabe, ce projet géopolitique de la dynastie des Séouds, à savoir le repartage wahhabo-salafiste du Grand Moyen-Orient réalisé depuis plus de quarante ans par les Saoudiens, leurs alliés du Qatar et la Turquie islamiste d’Erdogan qui s’y est jointe ces dernières années.

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Les Russes se positionnent à Alep et un ultimatum est adressé aux djihadistes


Alexander mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 13 septembre 2016 – Source The Duran

Les troupes russes prennent position le long de la route du Castello – la principale route au nord d’Alep – et les responsables russes parlent du départ des forces djihadistes de l’est d’Alep. Continuer la lecture

Un tournant en Syrie ?

Residents gather at the site of a bomb attack in Syria's northeastern city of Qamishli on July 27, 2016


Sputnik_logoLe 10 septembre 2016 – Source sputniknews

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry sont parvenus à un accord décisif sur la Syrie après des entretiens marathon. C’est la première fois que la communauté internationale est si proche de résoudre le conflit, mais la mise en œuvre de l’accord sera un défi encore plus grand en raison du grand nombre de parties prenantes.


Lors d’une conférence de presse le 9 septembre, Lavrov a décrit l’accord comme un paquet «important, pratique et concret», comprenant cinq documents qui ne seront pas rendus publics car ils contiennent des «informations assez sensibles et sérieuses». Pour sa part, Kerry a fait référence au plan comme «approche plus prescriptive et de plus grande envergure que ce que nous avons été en mesure de mettre en place à ce jour».

Voici ce dont la Russie et les États-Unis sont convenus.

La première étape consiste à fixer un cessez-le-feu national que personne, y compris les forces de Damas et les groupes d’opposition armés, n’est autorisé à violer. Cela implique l’abstention du gouvernement syrien de mener des frappes aériennes dans des zones où l’opposition, dite modérée, est située. Ces régions ont été décrites «très spécifiquement», a déclaré Kerry. La cessation des hostilités commencera par une période de 48 heures après le coucher du soleil le 12 septembre et sera reconduite pendant 48 heures si elle tient.

«Cela exige l’arrêt de toutes les attaques, y compris les bombardements aériens et toute tentative d’acquérir des territoires supplémentaires au détriment des parties en conflit. Elle exige un accès humanitaire sans entrave et soutenu à tous les assiégés même les plus difficiles à atteindre, y compris d’Alep», explique Kerry.

Destroyed buildings of the Syrian Air Force school in Aleppo, Syria

Bâtiments détruits de l’école de la Force aérienne syrienne à Alep, en Syrie © SPUTNIK / MIKHAIL Alaeddin

Si toutes les parties prenantes adhèrent au cessez-le pendant au moins sept jours, la Russie et les États-Unis vont passer à la deuxième étape.

Celle-ci consiste à créer un centre de mise en œuvre conjoint pour, selon Kerry, «travailler ensemble au développement des frappes militaires» contre al-Nusra, la branche d’al-Qaïda en Syrie qui a récemment affirmé avoir rompu les liens avec l’organisation terroriste, et Daesh, le groupe brutal qui contrôle encore de vastes zones en Irak et en Syrie.

«Je tiens à souligner que ces mesures ne peuvent être mises en œuvre efficacement que si toutes les parties respectent leurs obligations», a observé le chef de la diplomatie américaine, ajoutant que l’accord n’est pas «basé sur la confiance», mais plutôt «sur un moyen de fournir la surveillance et le respect de l’intérêt mutuel et d’autres choses».

Ceci a également été une source de préoccupation majeure pour Moscou. Lavrov a averti que «personne ne peut donner cent pour cent de garanties» que l’accord apportera la paix en Syrie car de nombreuses parties prenantes, avec des agendas contradictoires, sont «impliquées dans ce casse-tête».

M. Lavrov a mentionné la «séparation physique» des terroristes d’opposition modérée sur le terrain comme «la priorité».

Le diplomate russe a déclaré que le gouvernement syrien était d’accord avec le plan et prêt à remplir ses obligations. Pour sa part, Kerry a déclaré que l’opposition «a indiqué qu’elle est prête» à répondre aux «normes que nous avons établies» à condition que Damas prouve son sérieux au sujet de l’accord et que le cessez-le-feu tienne.

Gazeta.ru observe que l’accord «pourrait modifier considérablement le conflit syrien», car il est possible que la Russie et les États-Unis «présentent un front uni contre les terroristes». Le Dr Theodore Karasik, conseiller principal chez Gulf State Analytics, a averti que l’accord pourrait subir le même sort que  le premier cessez-le feu qui était entré en vigueur en février.

«La situation sur le terrain est en constante évolution. Elle ressemble à une tour de Babel où l’on ne peut parvenir à un accord avec quiconque. Cela signifie que toute entente à long terme pourrait être condamnée», a-t-il déclaré au journal.

Voilà pourquoi autant Lavrov que Kerry ont demandé à plusieurs reprises à toutes les personnes concernées d’adhérer au plan. Si elles le font, l’affaire pourrait «réduire la violence, soulager la douleur, et permettre la reprise du mouvement vers une paix négociée et une transition politique en Syrie, comme l’a dit Kerry. Nous croyons que le plan tel qu’il est présenté – s’il est appliqué, et suivi – peut être un tournant, un moment de changement», a-t-il ajouté.

Sputniknews

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Syrie : Qui l’emporte dans l’accord turco-russe ?


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 5 septembre 2016 – Source Moon of Alabama

Deux grands titres prouvent à nouveau aujourd’hui que ce que les médias occidentaux racontent défie souvent la réalité.

Washington Post : Pour la première fois depuis 2013, ISIS n’a pas de frontière avec l’OTAN

Independent : Les rebelles chassent les Islamistes de la frontière turque : Isis est « coupé du reste du monde » Continuer la lecture

Russie, Syrie, Turquie : un accord pour agir en Syrie


Par Valentin Vasilescu – Le 1er septembre 2016 – Source Katehon


Si la Russie le voulait, elle pourrait déployer trois divisions blindées en Syrie dans les 72 heures et ainsi résoudre définitivement le problème des rebelles islamistes. Les États-Unis pourraient faire la même chose, dans leur poursuite de l’éviction de Bachar al-Assad du pouvoir.

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Les États-Unis contre les États-Unis en Syrie

Les troupes du Pentagone tirent sur les troupes de la CIA en Syrie


Par Eric Margoulis – Le 2 septembre 2016 – UNZ Review.

Quel bordel ! Au cœur de la folle guerre, les groupes armés et soutenus par les États-Unis combattent d’autres groupes rebelles soutenus par les États-Unis. Comment est-ce possible ?

C’est possible car la Maison Blanche a lancé la guerre en Syrie, puis a perdu le contrôle du processus enclenché. Quand les États-Unis ont un président fort, celui-ci est habituellement capable de tenir l’armée et les services secrets en laisse.

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L’Axe de la Résistance doit mieux faire connaître son point de vue


Par Sharmine Narwani – Le 4 septembre 2016 – Source Alwaght

L’Axe de la Résistance est un excellent exemple d’efficacité dans la région : il a pris de bonnes mesures militaires, politiques, économiques pour diminuer les inégalités. Mais l’Axe n’accorde pas assez d’importance à la propagande. Par propagande, je ne veux pas dire mentir, non, je veux dire qu’il faut que les gouvernements de l’Axe de la Résistance présentent leur version des faits avec intelligence. Il est temps qu’ils reconnaissent qu’ils ont perdu la guerre des narratives, explique Sharmine Narwani.

Mme Narwani est une auteure qui était auparavant chercheuse sur l’Asie de l’Ouest (le Moyen-Orient) au Collège Saint Anthony de l’Université d’Oxford. Elle a un master en journalisme et un autre en études d’Asie de l’Ouest de l’École des affaires publiques et internationales de l’Université de Columbia à New York. Narwani vit actuellement à Londres. Son article Comment les narratives ont tué le peuple syrien a été publié pour la première fois par RT (Russia Today) et a été traduit en sept langues. Nous l’avons interviewée. Continuer la lecture