Ethnogenèse : La carte et les données


Par Dmitry Orlov – Le 23 mai 2019 – Source Club Orlov

OrlovAvant d’aborder les implications contemporaines très importantes de la théorie de l’ethnogenèse de Gumilëv, j’aimerais présenter, sous forme condensée et sommaire, les données sur lesquelles repose cette théorie. Selon cette théorie, le phénomène biogénétique qui sous-tend toute l’histoire humaine est déclenché deux ou trois fois par millénaire, apparemment de façon aléatoire, et toujours le long d’une bande de quelques centaines de kilomètres de large qui ne couvre qu’un côté de la planète et suit le grand cercle (qui est le plus court chemin entre deux points sur une sphère). Ces bandes sont orientées différemment et se trouvent à l’extérieur du plan du système solaire, ce qui suggère que les rafales de rayonnement mutagène proviennent de l’extérieur du système solaire. Après le bombardement par ce rayonnement d’une population humaine qui se trouve dans la bande étroite, il s’ensuit une période d’incubation de plus d’un siècle au cours de laquelle le gène mutant se répand dans la population ; c’est alors seulement que le spectacle commence.

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L’Amérique perdra la guerre commerciale parce que c’est ce que les globalistes veulent


Par Brandon Smith – Le 15 mai 2019 – Source Alt-Market.com


Les périodes de grandes crises politiques et sociales peuvent presque toujours être liées à une cause fondamentale commune – les faux paradigmes. Il y a beaucoup de gens qui n’ont aucune idée de ce que cette phrase signifie, tout comme ils n’ont aucune idée de ce que signifie l’expression « opposition contrôlée ». Certaines de ces personnes sont de nouveaux militants du mouvement pour la liberté qui se sont récemment joints au mouvement en raison de la ferveur de la campagne présidentielle Trump. Ils pensent que le monde de la souveraineté et du nationalisme tourne autour de Trump, parce que, franchement, ils ont eux-mêmes été dupés par un faux paradigme.

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Échec et mat pour l’hégémon


Par Dmitry Orlov – Le 21 mai 2019 – Source Club Orlov

OrlovSelon les analyses de beaucoup de commentateurs intelligents et bien informés, une guerre entre les États-Unis et l’Iran pourrait éclater à tout moment. Leur preuve en faveur de ce point de vue consiste en quelques porte-avions américains qui sont censés être en route vers le golfe Persique, que l’Iran a menacé de bloquer en cas d’attaque. Pour ce faire, l’Iran n’aurait pas à faire quoi que ce soit de militaire ; il suffirait que ce pays menace d’attaquer certains pétroliers pour que leur couverture d’assurance soit annulée, les empêchant de charger leur cargaison ou de prendre la mer. Cela bloquerait les livraisons de près des deux tiers de tout le pétrole brut transporté par mer et causerait des dommages économiques vraiment stupéfiants – si stupéfiants que les économies pétrolières des pays importateurs de pétrole (et même de certains des pays exportateurs de pétrole) pourraient ne jamais s’en remettre.

Le but ultime des globalistes est de faire de vous un monstre comme eux


Par Brandon Smith – Le 8 mai 2019 – Source Alt-Market.com


Ces derniers mois, j’ai beaucoup écrit sur la psychologie des globalistes ainsi que sur les croyances sectaires étranges qui animent leurs philosophies. Dans mon article « Les élites globalistes ne sont pas humaines », j’ai présenté des preuves que les motivations et les comportements globalistes sont directement comparables aux idéaux et aux comportements des sociopathes narcissiques (ou à ce que certaines personnes pourraient appeler des psychopathes). J’ai théorisé que les globalistes sont en fait un culte hautement organisé de sociopathes narcissiques, qu’ils recherchent le trait de caractère inné de la sociopathie chez les personnes qu’ils recrutent, et que ces personnes sont comme une espèce séparée des êtres humains normaux, car il leur manque la plupart des traits que nous pourrions associer à un comportement humain normal comme l’empathie et l’auto-critique.

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Pierre-Antoine Plaquevent – Soros et la société ouverte


Métapolitique du globalisme


Par Hervé – Source le Saker Francophone

Résultat de recherche d'images pour "Pierre-Antoine Plaquevent"Pierre-Antoine Plaquevent

Pierre-Antoine Plaquevent anime un portail méta-politique les-non-alignés.fr. Il nous avait déjà contactés pour proposer un article sur Soros il y a 1 an. Depuis c’est dans un livre qu’il développe son propos déconstruisant cet homme, George Soros, qui derrière sa fondation, l’Open Society, semble de tous les combats de la mondialisation, des révolutions de couleurs, aux marches LGBT et même maintenant derrière les vagues de migrants qui ont fait récemment la une des journaux.

SOROS et la Société ouverte : Métapolitique du globalismeCe livre est clairement un manuel de contre-insurrection contre ce que l’auteur appelle le « globalitarisme », une volonté palpable d’en finir par la force si nécessaire avec les États-nations, la liquidation de siècles d’histoires, notamment en Europe, avec la promesse d’un avenir radieux sans violence, égalitaire, dans le respect de toutes les minorités.

Dans les milieux souverainistes, Soros est souvent présenté comme l’incarnation du mal, l’Attila de l’identité, de la tradition et de tout ce qui fait qu’un Homme est attaché à sa terre, celle de ses ancêtres.

P-A Plaquevent commence donc habilement par nous présenter Soros, le jeune homme, son histoire, né dans une Hongrie soumise coup sur coup à 2 totalitarismes, ses rencontres plus tard qui vont forger son idéologie et lui donner cet élan qui le fait encore, au seuil de sa mort, être de tous les combats. Si c’est clairement Karl Popper qui va être son mentor et qui va l’aider à structurer sa pensée, cette analyse des racines de la pensée Soros, de son idéologie de la Société ouverte, nous offre une large vue des hommes derrière chaque champ de bataille qui secoue la société européenne lors de cette formidable révolution industrielle, menée tambour battant au 18ème et 19ème siècle.

On y croise les suspects habituels, les Rothschild, Cecil Rhodes et sa Fabien Society, la Société Des Nations ou encore HG Wells et son livre prophétique, le Nouvel Ordre Mondial, « l’édification d’une société ouverte planétaire pilotée par un gouvernement mondial technocratique » et si je peux ajouter et plagier Voltaire, dirigé par « un petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ».

Mais le message de Soros s’appuie aussi sur une philosophie politique basée sur sa théorie de la réflexivité, le lien entre le présent et le futur, le fait que les perceptions des participants à un système financier ou à une société sont intrinsèquement faussées, comme Heisenberg et son principe d’incertitude en physique. Et l’on comprend en lisant ce livre comment ces réflexions théoriques peuvent servir de bases à des actions politiques, en utilisant le chaos comme mode de gouvernance pour reconfigurer jusqu’à la façon dont pense la population ciblée. C’est d’ailleurs l’un des axes du travail de Lucien Cerise auteur de la post-face de ce livre.

Cette analyse de la Société ouverte est passionnante et amène l’auteur à nous faire réfléchir sur les grands mouvements idéologiques qui secouent nos sociétés depuis si longtemps, le communisme ; le conflit entre Sparte et Athènes ; comment d’après Carl Schmitt, l’impérialisme économique sait se draper d’atours humanistes pour arriver à ses fins.

Ce livre est une mine d’or pour ceux qui cherchent des outils pour défendre, non des sociétés qui seraient fermées par simple opposition dialectique mais des sociétés suffisamment fortes et stables pour n’accepter de chaque modernité qui passe par là que ce qui est vraiment choisi en conscience, en prenant le temps de l’expérimentation à l’échelle des générations.

Je vous laisse découvrir au fil des pages, l’incroyable réseau Soros, ses complicités à haut niveau, dans les universités, les médias, les liens avec le marxisme culturel, ses origines juives. Je finirai par quelques mots sur la naissance de la cybernétique dans les mêmes années qui constitue un outil socio-technique pour décomposer et recomposer le corps social, l’intuition fondatrice de l’ingénierie sociale, où l’homme n’est plus qu’un système auto-régulé, une suite de commandes pour obtenir un comportement global. Vous pouvez utilement regarder ce film cité par l’auteur : Das Netz – La construction des Unabombers en référence à Ted Kaczynsky.

Et son interview écrite.

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Le ralentissement de la croissance est-il le problème ?


L’appréciation des actifs est-elle la solution ?


Par Chris Hamilton – Le 16 avril 2019 – Source Econimica

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Le problème

La Fed et les principales banques centrales croient qu’elles luttent contre une spirale déflationniste qui les met constamment en échec pour atteindre leurs cibles d’inflation. Mais en vérité, leurs politiques malavisées contribuent à une spirale de dépeuplement. Elles imposent des taux d’intérêt bas qui ne font qu’exacerber la surcapacité pour une base de consommateurs dont la croissance ralentit rapidement. L’argent bon marché provoque une appréciation rapide des actifs, sauf celle des salaires. Les détenteurs d’actifs (principalement les gens les plus âgés et les plus riches) en récoltent les fruits tandis que ceux qui ont peu ou pas d’actifs (jeunes, pauvres, ceux en âge de procréer) paient des loyers plus élevés, des assurances, des soins médicaux, des études, etc. Cette pression inflationniste inéquitable pousse les taux de natalité à des creux sans précédent et réduit la demande actuelle et future … et c’est d’autant plus vrai avec cette médecine « moderne » qui a tendance à rendre le patient malade.

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Comment les mutants font l’histoire


Par Dmitry Orlov – Le 16 mai 2019 – Source Club Orlov

OrlovNous avons tous tendance à nous laisser berner par une perspective : se rapprocher d’eux fait paraître les objets qui nous sont plus proches relativement plus grands que ceux qui sont plus éloignés. C’est également vrai de l’histoire : notre vision tend à être obstruée par les événements récents, ce qui nous fait accepter comme l’ordre immuable des modèles de création qui peuvent n’être qu’une aberration temporaire et transitoire.

Crise ? Quelle crise ?


Par James Howard Kunstler – Le 10 Mai 2019 – Source kunstler.com

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Pour la « Résistance » démocratique progressiste (RPD), le post-modernisme est en pleine floraison. Ils ont jugé la réalité objective inadmissible. Il n’y a que des histoires – son histoire à lui, son histoire à elle, leur histoire, leur histoire [au sens gender, NdT], et vous devez les croire parce qu’elles viennent d’une expérience vécue – par exemple l’expérience vécue d’avoir perdu une élection présidentielle gagnée d’avance face à un personnage de dessin animé sans expérience politique, puis d’avoir perdu la grande Inquisition pour le chasser. Pour les RPDs, le concept métaphysique de réalité se réfère à une terre sombre de fausse croyance sur un horizon lointain où les nombres sont supposés s’additionner (ha ha !) et où les actions des personnes impliquent une étrange condition cosmique connue sous le terme « conséquence ».

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La pointe de diamant des avenirs


Le 5 mai 2019 – Source The Next Wave

L’image de la Terre en haut du poteau est une gracieuseté de la NASA. Source : Andrew Curry/ The Next Wave

Plus je m’interroge sur les avenirs possibles, plus j’en viens à croire que les approches plus simples fonctionnent le mieux. Ceci pour deux raisons principales.

Bien que l’avenir soit complexe et qu’il y ait de multiples avenirs possibles, la capacité d’agir sur l’avenir dépend de la capacité d’avoir une histoire commune sur les défis et les possibilités que représente l’avenir. Il ne suffit pas d’avoir des idées ou des images sur l’avenir, si vous les gardez pour vous. Les groupes sociaux et les institutions doivent être en mesure de s’aligner autour d’une vision commune s’ils veulent réagir efficacement.

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L’effondrement des fondamentaux de l’économie américaine s’accélère


Par Brandon Smith − Le 2 mai 2019 − Source Alt-Market.com


Lorsqu’on examine la santé d’un système économique, il est impossible de mesurer la croissance ou la stabilité en ne tenant compte que de deux ou trois indicateurs. Le problème est que c’est exactement ce que les banques centrales et les gouvernements ont tendance à faire. En fait, les gouvernements et les banques centrales font la promotion sauvage et délibérée de certains indicateurs comme les signaux dont tout le monde devrait se préoccuper tout en ignorant une foule d’autres facteurs fondamentaux qui ne correspondent pas à leur discours sur la « reprise ». Lorsque ces quelques indicateurs choisis ne se lisent pas bien non plus, ils truquent les chiffres en leur faveur.

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