Par Mike Whitney et Ron Unz − Le 1er août 2021 − Source Unz Review

Interview de Ron Unz
Question 1 — Vos opinions au sujet du coronavirus et du vaccin anti-covid sont très différentes de celles d’auteurs de l’Unz Review, comme Paul Craig Roberts, CJ Hopkins, Israel Shamir et moi-même. À votre avis, quels sont les principaux sujets de désaccord entre vous, et qu’est-ce qui vous amène à penser que votre analyse est plus pertinente que les leurs?
Ron Unz — J’ajouterais Gilad Atzmon au groupe de personnes que vous citez, ainsi que quelques autres contributeurs.
Je pense que le plus important axe de désaccord entre nous réside sur le fait que le virus du Covid est ou non aussi dangereux que les médias dominants le font apparaître. Je pensais qu’il l’était sans doute, alors qu’une écrasante majorité des auteurs et commentateurs anti-establishment de notre webzine et d’ailleurs divergeaient sur ce point, étant même parfois nourris sur ce point par les premières déclarations publiques faites par le président Trump et soutenus en cette position par Fox News.

J’ai grandi en fin de période guerre froide et, si la possibilité d’une guerre nucléaire était considérée comme effrayante, elle n’était pas impensable, faisait même l’objet d’innombrables films et récits et les arsenaux américains et soviétiques était régulièrement comparés dans les journaux et les magazines.
Le gouvernement dépend, essentiellement, de la confiance. Son pouvoir repose sur l’idée que l’application des édits émis par la pression publique et le maintien de l’ordre est incontestable.


Pour paraphraser une célèbre boutade lancée par Bill Clinton, alors candidat à la présidence, lors d’un débat avec son adversaire républicain en 1992, « C’est le vaccin, idiot ! ». Le récit quotidien des médias grand public et du gouvernement dont le monde entier est inondé est déroutant pour la plupart, et c’est un euphémisme. Le variant dit Delta ou « indien » se propage comme la varicelle, nous dit-on, mais sans préciser ce que signifie cette « propagation ». Les personnes non vaccinées sont accusées de transmettre la COVID-19 à celles qui sont censées être vaccinées. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne mènent la danse avec ce confus et mortel récit.