Par Norman Pollack – Le 16 juillet 2015 – Source CounterPunch
Les peuples font bouger les événements. Le peuple grec tente de façonner sa propre histoire. Il n’en est pas encore là – même la gauche ne l’a pas tout à fait rejoint. Mais une coalescence de forces se profile à l’horizon : soit Syriza se radicalise soit il sera laissé en arrière. Le capitalisme, par sa grande dureté, crée sa propre antithèse. Les étiquettes idéologiques ne sont pas importantes ; ce qui l’est, c’est un véritable gouvernement populaire. Les émeutes à Athènes, pendant que le Parlement grec votait les mesures d’austérité, pourraient être le premier signe de l’éclatement de l’Union européenne, elle-même une formation politique du capitalisme avancé incapable de répondre aux besoins de ses membres les plus pauvres.