Par Ugo Bardi – Le 14 janvier 2018 – Source CassandraLegacy
Deux personnages du monde de Terremer : Ged et Vetch (Ged est celui qui a les cicatrices sur le visage). Derrière Ged, l’Ombre. Une image merveilleuse de Paul Duffield.
Je propose ici une version modifiée d’un post que j’ai publié l’année dernière sur mon blog Chimeras. Je soutiens ici que tous nos problèmes sont de nature épistémologique : nous ne savons pas comment trouver la vérité. Dans la série Terremer, Ursula Le Guin nous a donné quelques indices, mais aucune solution, sur ce dilemme.
« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. » (Arthur C. Clarke)
Imaginez que vous n’avez jamais été exposé aux milliers d’années d’accumulation de ce que nous appelons la « culture ». Imaginez que vous regardez le monde avec de nouveaux yeux ; comme si vous le voyiez pour la première fois. Vous y verrez toutes sortes de choses : des gens, des animaux, des rivières, des rochers, des bâtiments, des montagnes, et bien plus encore. Et vous allez essayer de donner un sens à tout cela. Alors, vous remarquez que certaines choses bougent, grandissent, rétrécissent et changent de forme. Il semble y avoir une certaine hiérarchie dans ce genre d’entités ; certaines bougent vite et d’autres lentement, d’autres ne bougent pas du tout, mais cela ne veut pas dire qu’elles ne le font jamais (pensez à un volcan). Vous pourriez penser que toutes ces choses ont une âme ; que, d’une certaine manière, elles sont comme vous, il y a une certaine parenté dans toutes choses.
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