Par M.K. Bhadrakumar – Le 10 septembre 2024 – Source Indian Punchline
La forte escalade des tensions entre les militants Kuki du Manipur a ébranlé l’establishment indien, mais le tollé chauvin qui s’en est ensuivi dans certains médias exige une approche musclée pour résoudre le problème du militantisme. Cela est lourd de conséquences.
Le commentaire éditorial d’un important journal indien met en perspective le dilemme du gouvernement : « Des gestes positifs doivent être faits pour régler le conflit ethnique, mais [le ministre en chef] Singh est totalement opposé à la demande d’administration autonome des Kuki. Il devrait comprendre que le conseil du Premier ministre Narendra Modi à la Russie et à l’Ukraine selon lequel la paix ne vient pas du champ de bataille, mais du dialogue, s’applique également au Manipur. »
Coïncidence ou pas, dans la Birmanie voisine, Delhi a un aperçu de ce qui se passe lorsque le dialogue n’est pas la voie privilégiée pour résoudre un conflit.
La Russie, actuellement aux prises avec des sanctions occidentales sans précédent, attend avec impatience l’arrivée de son allié de toujours, le Premier ministre indien Narendra Modi. Il s’agira de la première visite de Modi en Russie depuis 2019, année où il a participé au Forum économique oriental à Vladivostok.
