Par Ibrahim Tabet – Novembre 2018
La mondialisation, le retour du religieux et l’accroissement des flux migratoires ont favorisé les crispations identitaires, le populisme et le virus du communautarisme. Institutionnalisant ou faisant prévaloir les spécificités et les revendications des communautés ethnolinguistiques ou religieuses, cette idéologie conduit-elle à l’éclatement de la société et de l’État en plusieurs groupes d’appartenances au détriment de l’intérêt national ? Est-elle un danger ou un système de gestion approprié de la diversité socioculturelle ?