Comment « vendre » au peuple un Empire en ruine ?


Les élites américaines oublieuses et inconscientes se chamaillent dans un empire en ruine. Les sociétés décadentes se concentrent sur l’image, pas sur le fond

« Un argument solide peut être soutenu constatant que l'Empire du Chaos n’a actuellement aucun allié. Il est, pour l'essentiel, entouré d'un assortiment de vassaux, de marionnettes, et de 5ème colonnes de compradores élitistes, professant des degrés divers d'obédience - parfois à contrecœur.

L'Administration Trump est un croisement entre les Sopranos et la comédie de fin de soirée. »

Pepe Escobar, dans son dernier article : L'Empire du Chaos en mode turbo dans les guerres hybrides

Par Michael Krieger – Le 2 avril 2019 – Source Russia Insider

Alors que l’empire des États-Unis a vécu diverses phases de déclin pour l’essentiel de ce court 21e siècle. Je me suis exprimé sur le sujet beaucoup plus fréquemment et avec plus d’urgence depuis l’élection de Donald Trump. Ce n’est pas parce qu’il est fondamentalement très différent des gestionnaires impériaux – présidents – qui l’ont précédé, mais parce que sa personnalité, son style et son orgueil servent à accélérer le rythme du déclin.

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Le populisme nationaliste est là pour rester mais la gauche ne le comprend pas.


Il ne s’agit pas d’immigration, de crise financière, de mondialisation ou d’inégalité, mais de signes d’une fragmentation sociale plus large et plus ancienne


Par Matthew Goodwin – Le 8 novembre 2018 – Source The Guardian

Depuis un certain nombre d’années, l’Europe est confrontée à l’important défi du populisme nationaliste, comme l’a montré la récente succession d’élections en Italie, en Autriche, en Hongrie et en Suède. Pourtant, il s’agit d’un mouvement qui reste mal compris. Les partis de la gauche radicale et les Verts ont également progressé dans certains pays, mais sans commune mesure avec l’impact électoral ou politique de l’extrême droite. Cette force politique a même réapparue dans des démocraties que l’on croyait pour toujours à l’abri. Lorsque j’ai commencé à travailler sur le sujet, à la fin des années 1990, une sorte de loi non écrite était qu’il existait quatre démocraties qui n’y succomberaient jamais. Il s’agissait de la Suède et des Pays-Bas, parce qu’ils étaient historiquement libéraux, du Royaume-Uni, en raison de sa culture civique et de ses institutions politiques fortes, et de l’Allemagne, en raison de la stigmatisation laissée par les événements de la Deuxième Guerre mondiale.

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