Par Dmitry Orlov − Le 26 Novembre 2024 − Source Club Orlov

Le 21 novembre 2024, la Russie a testé son nouveau système de missiles à portée intermédiaire, baptisé « Oreshnik » par ses concepteurs. Elle en avait le droit depuis que Donald Trump s’est retiré unilatéralement du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), mais n’avait pas fait usage de ce droit jusqu’à présent. La position de la Russie était qu’elle ne violerait pas le traité ABM tant que les États-Unis ne le feraient pas, ce que ces derniers ont fait récemment en installant leur Aegis Ashore en Pologne, qui est un système de défense aérienne et, en tant que tel, totalement obsolète et inutile, mais qui peut également tirer des missiles de croisière Tomahawk offensifs.





Si vous suivez l’actualité, vous avez peut-être remarqué que les États-Unis semblent être à l’aube d’un événement qui pourrait bien s’avérer être la deuxième révolution américaine. Le nouveau président élu veut démanteler l’État profond et a rassemblé une liste de réformateurs courageux pour réformer le système washingtonien, caractérisé par l’escroquerie et la corruption généralisées. Bien entendu, les personnes qui ont bénéficié de cette corruption ne se laissent pas faire et élaborent des plans pour contrecarrer les moindres actions de la nouvelle administration, voire pour l’éliminer physiquement. Le monde entier observe et se demande si le président élu sera capable de survivre aux tentatives d’assassinat suffisamment longtemps pour entrer en fonction.
Si vous pensiez que Kamala Harris était assurée de gagner en 2024, c’est que vous n’avez pas prêté attention au changement épique du zeitgeist culturel de ces dernières années. Ce qui m’ennuie le plus dans l’analyse politique et sociale, c’est d’avoir affaire à des gens qui pensent bêtement que rien ne change jamais. Les choses changent tout le temps. Les gens peuvent tirer des leçons du passé, et ils le font. Rien n’est désespéré, et les nihilistes sont paresseux et incompétents.
