Par Moon of Alabama – Le 28 septembre 2024
La nuit dernière, l’entité sioniste a bombardé la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, en utilisant plus de 85 tonnes de munitions fournies par les États-Unis. Plusieurs grands immeubles d’habitation ont été détruits.
L’armée sioniste prétend avoir averti les habitants d’évacuer les lieux. Mais « l’avertissement » sous la forme d’un « ordre d’évacuation » n’a été donné que par la radio de l’armée, à 23 heures, heure locale, et quelques minutes avant l’arrivée des bombardiers. Les bombardements de cette nuit feront à eux seuls des centaines de morts innocents.
La double stratégie d’Israël pour le Liban consiste à exercer une pression par le biais de raids directs afin d’inspirer la peur à l’ensemble de la population, tout en déployant des pressions diplomatiques pour éradiquer le Hezbollah – non seulement à la frontière, mais aussi dans les régions situées au-delà du fleuve Litani (à quelque 23 km au nord).
La scène diplomatique du Moyen-Orient a été dominée la semaine dernière par la tournée régionale du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Turquie, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Israël, en Cisjordanie et en Égypte. Il s’agissait d’une « tournée de démonstration » visant à rallier les dirigeants des pays arabes derrière les États-Unis, mais qui a culminé avec une rencontre acrimonieuse en Cisjordanie entre Blinken et le président palestinien Mahmoud Abbas, entachée de « querelles et disputes »,