Par Peter Turchin – Le 8 décembre 2018 – Source peterturchin.com
« Pour vaincre le populisme, l’Amérique a besoin de son propre Macron – un leader charismatique qui peut rendre le centrisme cool », écrivait Max Boot en juin 2017, un mois après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence française. J’ai toujours pensé que qualifier Macron de « centriste » était une déformation remarquable de sa dure idéologie néo-libérale. Mais l’ampleur de sa refonte radicale du tissu social français n’est devenue évidente qu’après la rébellion des Gilets jaunes, du moins pour ceux qui ne suivent pas de près la politique française, comme moi.