Par Aurelien – Le 22 Octobre 2025 – Source Blog de l’auteur
De toutes les avancées dans notre compréhension de l’esprit humain au cours du siècle dernier, aucune n’est plus fondamentale que la découverte de l’inconscient et la lente prise de conscience de son fonctionnement. Pourtant aucune n’a si peu d’effet sur notre façon de penser le monde. Cet essai porte sur ce qui pourrait arriver si elle en avait un peu plus.
En théorie, les idées de Freud (oui, je sais qu’il avait des prédécesseurs mais je n’ai pas l’espace pour tout couvrir, désolé) sont évidentes. Le modèle mécanique du fonctionnement du cerveau, l’hypothèse que l’esprit conscient est tout ce qui compte, ou même existe, la croyance qu’il y a une correspondance exacte entre la pensée et l’expression, et que nous disons ce que nous voulons dire, et signifie ce que nous disons, n’étaient plus tenables. Dans la vie quotidienne (où, ironiquement, les gens avaient toujours reconnu l’importance des confusions et erreurs verbales apparentes), il est devenu courant de parler de “dérapages freudiens”, en anglais, et de lapsus révélateurs en français, même de la part de ceux qui n’ont jamais lu, ni même entendu parler de La Psychopathologie de la Vie quotidienne. Des générations d’étudiants en littérature ont été initiées à l’idée que le narrateur de Proust ne comprend pas toujours ses propres motivations, et que lorsqu’Antonio dans Le Marchand de Venise ne sait pas pourquoi il est si triste, c’est à cause de ses sentiments non reconnus pour Bassanio.

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Le président Donald Trump a connu une semaine difficile. Non, cela n’a rien à voir avec Elon Musk ou l’université de Harvard. Mercredi, son appel au président russe Vladimir Poutine ne s’est pas bien passé. Il s’est transformé en une « conversation », comme l’a écrit Trump sur Truth Social, qui n’a duré qu’une heure et quart, ce qui signifie, sans compter le temps consacré à l’interprétation, qu’il n’y a pas eu de place pour des discussions de fond. 
