Par Dmitry Orlov – Le 27 novembre 2018 – Source Club Orlov
Quand j’avais cinq ans, j’ai passé l’été dans un petit village à quelques fuseaux horaires à l’est de Moscou et j’ai assisté à l’exécution d’un coq. Mon frère et moi étions allés chez un voisin chercher des œufs. Juste au moment où nous arrivions, le voisin avait attrapé le coq et lui a coupé la tête. Le coq, qui n’avait plus de tête, a alors effectué une acrobatie aérienne tout à fait étonnante. Après avoir effectué un impressionnant décollage, il s’est relevé et a rechuté à plusieurs reprises. Ayant exécuté plusieurs courses folles, il n’a pas été découragé par ce qu’il aurait perçu auparavant comme des collisions frontales. Je connaissais bien les piètres qualités aérodynamiques des oiseaux de basse-cour et j’ai été impressionné par le comportement énergétique et erratique d’un oiseau libéré de la camisole de force mentale de son cerveau. Malheureusement, le spectacle n’a duré qu’une minute environ. Pour être complet, j’ai appris plus tard qu’il est possible de prolonger le spectacle, au besoin, en chauffant la hachette de façon à cautériser le cou coupé. Plus récemment, j’ai appris que l’aérobic sans tête ne se limite pas aux poulets.
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