Néo-conservateurs et néo-libéraux : comment les idées mortes tuent encore


Hillary Clinton veut que les électeurs américains aient peur de Donald Trump, mais il y a également des raisons de redouter une présidence néoconservatrice/néolibérale de Clinton, et ce qu’elle signifiera pour le monde, écrit Robert Parry.

Par Robert Parry – Le 11 mai 2016 – Source Consortiumnews

Pendant des siècles, la monarchie héréditaire était le moyen le plus répandu pour la désignation des chefs d’État. Elle a évolué en un système complexe se maintenant par le pouvoir et la propagande, alors même que ses racines idéologiques s’asséchaient pendant le Siècle de la raison. La monarchie étant devenue une idée morte, elle a néanmoins continué de tuer par millions dans son agonie.  Continuer la lecture

La privatisation est la stratégie atlantiste pour attaquer la Russie


Préambule

Des lecteurs demandent qui sont, outre les ONG financées par l’Occident, les membres de la 5e colonne à l’intérieur de la Russie. Michael Hudson et moi les décrivons en gros comme des intégrationnistes atlantistes et des économistes néolibéraux. Le Saker utilise des termes plus précis. Dans la 5e colonne, on trouve le Premier ministre russe, la direction de la Banque centrale et les deux principaux ministres chargés de l’Économie. Ils tendent le piège de la privatisation à Poutine, qui pourrait bien défaire toutes ses réalisations et livrer la Russie au contrôle occidental. [Voir l’article Le plus grand échec de Poutine.]

Paul Craig Roberts et Michael HudsonPar Paul Craig Roberts et Michael Hudson – Le 8 février 2016 – Source thesaker.is

Il y a deux ans, des dirigeants russes ont discuté de plans visant à privatiser un groupe d’entreprises nationales dont le producteur de pétrole Rosneft, la banque VTB, Aeroflot et la compagnie des chemins de fer russes. L’objectif déclaré était de rationaliser la gestion de ces sociétés ainsi que de persuader les oligarques de commencer à rapatrier les capitaux qu’ils font fuir depuis deux décennies et de les réinvestir dans l’économie russe. Une participation étrangère était recherchée dans les cas où le transfert de technologie et les techniques de gestion de l’Occident seraient susceptibles d’aider l’économie. Continuer la lecture