Voici un témoignage de l’intérieur au sujet de la dégradation morale de la majorité de la société israélienne à cause de la politique de son gouvernement.
Par le Professeur Orit Kamir – Le 15 mai 2025 – Source Haaretz en hébreu

« Laissez l’armée israélienne les détruire complètement » En Israël, la violence sature la vie quotidienne. Photo : Des éclairs vendus dans une boulangerie israélienne sur lesquels il est écrit « Laissez l’armée israélienne les détruire complètement »
Je n’ai jamais vu autant de mal ; autant de gens désireux d’exprimer la méchanceté ; en compétition les uns avec les autres pour démontrer leur manque d’empathie. Je ne pensais pas que les gens soient capables d’être aussi méchants. De tant se réjouir de la douleur des autres. De se réjouir quand les gens souffrent, meurent de faim, perdent tout ce qu’ils ont et meurent. C’est pourquoi je n’ai jamais eu aussi peur. Le sentiment est qu’un puissant barrage a été brisé et que des masses d’Israéliens se débarrassent de toutes les contraintes de l’humanité pour se vautrer ensemble dans une haine toxique, l’ego joyeux, la déshumanisation et la violence. Comme s’ils n’attendaient que ce moment pour pouvoir se libérer des règles qui les obligeaient à maintenir un semblant de moralité. Dans des cris de rage, ils se débarrassent des conventions et des normes que la société humaine a construites pendant des milliers d’années pour freiner le déchaînement de l’ego. Ils ont donné au mot liberté un nouveau sens : celui de se libérer des chaînes de la culture. L’égalité a été effacée de leur lexique, sans parler de la dignité humaine. La compassion, l’empathie, aimer son prochain comme soi-même ; tout cela a été aboli. La nouvelle unité du peuple israélien est basée sur une dépendance à la haine et à la soif de sang …
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Après un an et demi d’atrocités génocidaires, les comités de rédaction de nombreux organes de presse se prononcent soudainement contre l’assaut génocidaire d’Israël à Gaza.
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La quantité de contradictions débitées fait la tête tourner comme une girouette. “Personne ne peut y vivre, l’endroit est un enfer« , explique un Trump aux yeux gonflés, quelques instants seulement avant de déclarer triomphalement que l’endroit sera transformé en une « Riviera levantine, semblable à un casino pour « les peuples du monde » » ; serait-ce pour des peuples élus, peut-être ?
Rarement, voire jamais, on arrive à reprendre le fil de ce que l’on a écrit il y a 3 jours sous forme de conjectures. Mais pour mon pronostic selon lequel ”la vue sur mer » de Gaza fascine le président Donald Trump et son envoyé spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, deux grands promoteurs immobiliers des temps modernes, ce fut littéralement le cas. Voir mon blog « 
Hossam Shabat, un journaliste de 23 ans travaillant pour Al Jazeera, est l’un des rares reporters à être resté et à avoir survécu dans le nord de Gaza depuis le début de l’assaut génocidaire d’Israël, il y a 14 mois. Sa bravoure et son dévouement à couvrir l’une des campagnes militaires les plus brutales de l’histoire récente dépassent presque l’entendement. Hossam a été le témoin quotidien de morts et de souffrances indicibles. Il a été déplacé plus de 20 fois. Ses collègues ont été tués sous ses yeux. Le mois dernier, il a été blessé par une frappe aérienne israélienne. Hossam fait partie des six journalistes d’Al Jazeera que l’armée israélienne a publiquement accusés d’être des terroristes. Il a récemment déclaré qu’il se sentait traqué.