L’avenir de l’Ukraine en tant que champ sauvage


Par Dmitry Orlov − Le 8 Septembre 2024 − Source Club Orlov

L’époque intéressante dans laquelle nous vivons devient de plus en plus intéressante. À l’heure actuelle, il devient difficile de trouver en Occident un expert quelconque qui ne pense pas que la guerre de l’Ukraine contre ses propres Russes, et maintenant contre la Russie elle-même, est une cause perdue. « Pourquoi donner encore plus d’argent et d’armes à un camp qui a déjà été vaincu ? », demandent-ils, avant d’écouter attentivement l’écho étouffé qu’ils reçoivent en réponse. Voyez-vous, les politiciens occidentaux qui ont donné plus de cent milliards de dollars à la cause ukrainienne ne peuvent pas se permettre de perdre la face, ce qui se produirait inévitablement s’ils admettaient ouvertement que la cause est perdue.

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La logique du sac à fric


Par Dmitry Orlov − Le 2 Septembre 2024 − Source Club Orlov

Au cas où cela vous aurait échappé, les États-Unis ne sont pas une démocratie. Une étude de l’université de Princeton menée par Gilens et Page a effectué une analyse de régression sur plus d’un millier de décisions de politique publique, et a déterminé que l’effet de l’opinion publique sur la politique publique est nul. C’est exact, nul. La façon dont vous votez n’a pas d’importance, elle n’affecte pas le résultat de façon mesurable. Par extension, cela vaut également pour les manifestations, l’organisation, le fait de s’asperger d’essence et de s’immoler par le feu sur les marches du Sénat américain, ou toute autre activité que vous pourriez entreprendre. Cela n’influencera en rien les détenteurs du pouvoir.

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Ce sont des marionnettes à tous les étages


Par Dmitry Orlov − Le 2 Septembre 2024 − Source Club Orlov

Les esprits curieux veulent savoir : Pourquoi les Ukrainiens ont-ils attaqué la région russe de Koursk, ouvrant ainsi un nouveau front septentrional qui était jusqu’à présent essentiellement pacifique ? L’opération était sans espoir, étant donné que les Ukrainiens perdaient déjà le contrôle de leurs derniers bastions dans d’autres parties de ce qui est aujourd’hui le territoire russe, et qu’ils risquent maintenant d’en perdre encore beaucoup plus. Qui plus est, pour organiser cette invasion sans espoir, les Ukrainiens ont dû retirer leurs meilleures troupes restantes du front oriental, l’affaiblissant à un point tel que les troupes russes avancent plus vite que jamais.

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La revanche de Biden


Par Dmitry Orlov − Le 10 Août 2024 − Source Club Orlov

Je m’en tiens à mon vieux dicton : « Les États-Unis ne sont pas une démocratie et peu importe qui est président ». Les États-Unis se décrépitent à un rythme tout à fait acceptable (pour la majorité mondiale qui en a assez de leur « hégémonie »). Les grandes nations hégémoniques ont besoin de deux ingrédients pour rester hégémoniques : la suprématie économique et la suprématie militaire.

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Pourquoi les Ukrainiens ont-ils attaqué Koursk ?


Par Dmitry Orlov − Le 10 Août 24 − Source Club Orlov

Alors que le monde entier commençait à oublier béatement l’existence de l’État failli misérable, anciennement connu sous le nom d’Ukraine, celui-ci nous a rappelé son existence en attaquant la région de Koursk, en Russie, dont elle est frontalière. Plus d’un millier de soldats ukrainiens, dont beaucoup appartiennent à des formations nazies ayant fait leurs preuves au combat et dont beaucoup se sont retirés de certaines parties du front existant de 1 000 km, le long duquel la partie ukrainienne est actuellement en train de battre méthodiquement en retraite, ont été équipés des chars et de l’artillerie restants, pour la plupart fournis par l’Occident à ce stade, et ont reçu l’ordre d’attaquer une partie du territoire russe défendue faiblement et auparavant paisible, dans le cadre d’une attaque de type terroriste. Quelques mercenaires polonais et français et quelques égorgeurs géorgiens bien connus ont également été repérés.

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Et Satan pleura


Par Dmitry Orlov − Le 30 juillet 24 − Source Club Orlov

Une étrange série d’événements s’est récemment produite dans le monde de la diplomatie : les gouvernements de divers pays islamiques ont convoqué les ambassadeurs français afin de leur faire part de leur indignation face à la profanation du grand prophète islamique Issa (alias Jésus) lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Les organisateurs ont en effet jugé bon de présenter un tableau épouvantable imitant le classique de Léonard de Vinci, La Cène, avec une grosse lesbienne à la place de Jésus et une bande hétéroclite de travestis à la place des apôtres, le tout se délectant d’une perversité maximale. Les dirigeants des nations chrétiennes orthodoxes n’ont pas suivi, adhérant peut-être au dicton d’Issa :

« Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, et qu’ils ne reviennent sur leurs pas et ne vous déchirent ». (Matthieu 7:6)

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Faire sourire les Russes


Par Dmitry Orlov − Le 21 juillet 24 − Source Club Orlov

Les Américains se plaignent souvent que les Russes ne sourient pas autant qu’ils le souhaiteraient. En retour, les Russes ont tendance à penser que les Américains sourient souvent sans raison – comme le font souvent les idiots. Les Russes sourient pour une bonne raison : lorsqu’ils regardent un bon ami après une longue absence, lorsqu’ils regardent leur téléphone et constatent qu’une somme importante a atterri sur leur compte en banque, lorsqu’ils regardent des aigles copuler en plein vol… Je ne parle pas d’une sorte de sourire idiot aux dents nues, comme celui que l’on voit sur les photos officielles des fonctionnaires américains. Un simple soulèvement des coins de la bouche de 2,5±0,5 mm suffit, car tout autre geste pourrait entraîner une réprimande automatique : « Pourquoi souris-tu, idiot ? » (« Чё лыбишься, мудак ? »).

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Camelot Harris, présidente


Par Dmitry Orlov – Le 14 juillet 24 – Source Club Orlov

Depuis le débat présidentiel du 27 juin 2024, au cours duquel il est apparu clairement que Joe Biden n’est pas compos mentis, et qu’il l’est probablement depuis un certain temps (si ce n’est depuis le début de son mandat), il est également apparu clairement qu’il n’y avait qu’un seul moyen pour lui de remporter un second mandat : tuer Trump. Hier encore, le samedi 13 juillet, lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, une balle a effleuré l’oreille de Trump, tandis que d’autres balles ont tué un participant au meeting et en ont blessé un autre. L’assassin en puissance a été abattu sur le champ par les services secrets ; s’il ne l’avait pas été, un Jack Ruby aurait dû l’achever plus tard.

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Le règne des grands-pères inconnus


Par Dmitry Orlov – Le 6 juillet 24 – Source Club Orlov

L’expression « État profond » s’est imposée dans le langage politique en dépit du fait qu’elle n’a aucun sens.

  • Il ne peut pas être qualifié de « profond » une fois que tout le monde sait qu’il existe ; et le fait qu’il existe est évident si l’on considère que Joe Biden n’a jamais pu être en charge de quoi que ce soit, et encore moins de son propre cerveau, depuis qu’il a été en quelque sorte élu président. Pas plus tard qu’hier, nous avons appris qu’il se prenait pour une femme noire et qu’il était donc fier d’avoir servi sous un président noir. De toute évidence, c’est quelqu’un d’autre qui est aux commandes, et ce fait flotte juste à la surface, pas quelque part en profondeur.

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Les États divisés d’Amérique


Par Dmitry Orlov – Le 26 Juin 2024 – Source Club Orlov

Une règle historique pratique : lorsque les coûts du service de la dette d’un empire puissant dépassent ses dépenses de défense, l’empire puissant touche à sa fin. Jusqu’à présent, cette règle a été valable pour les empires ottoman, russe et britannique ; l’empire américain est en train de la mettre à l’épreuve. Le Congressional Budget Office (bureau du budget du Congrès) a constaté que le gouvernement fédéral a dépensé davantage pour payer les intérêts de la dette nationale que pour l’armée au cours de l’année fiscale 2024. Les dépenses de défense des États-Unis s’élèvent à environ 1 000 milliards de dollars par an, et le service de la dette sera encore plus élevé.

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