Les femmes sont-elles en train de tuer l’université ?


C’est probable

Par Lance Welton – Le 2 novembre – Source Unz Review via Entre la plume et l’enclume


Pendant la Première guerre mondiale, sept des écoles de médecine rattachées à l’université de Londres décidèrent d’admettre des étudiantes, comme le faisaient les universités d’Oxford et d’Édimbourg. Mais vers 1928, cinq des collèges londoniens avaient décidé d’arrêter d’admettre des filles, tandis que les deux autres réduisaient sévèrement leurs inscriptions féminines. Oxford vota pour un quota d’une seule fille pour six garçons. Les universitaires mâles et les étudiants craignaient que la présence des filles, et ne parlons pas de les imaginer dans l’équipe enseignante, “altère le caractère de l’enseignement”, et conduise à un “gouvernement féminin” des universités1 2. En d’autres termes, la dimension “masculine” du monde académique – qui examine rigoureusement, sans états d’âme et froidement, les faits et les raisonnements – sombrerait du fait de la présence croissante de filles émotives et excessivement portées à l’empathie. A mesure que les filles ont pris  possession des universités occidentales, au point de constituer la majorité des étudiants aux  USA 3, il est devenu clair que ces sceptiques avaient raison.
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  1. Question discutée par Carol Dyhouse, dans Women in Twentieth Century Britain, 2014
  2. Pour la part féminine dans les université françaises, voir : https://journals.openedition.org/histoire-education/1940
  3. Why Do Women Outnumber Men in College ?, NBER Working Paper No. 12139, January 2007

Le Brésilien Bolsonaro montre que la majorité à partir des minorités aux États-Unis pourrait ne pas être à la hauteur des espoirs de la gauche


Par Lance Welton – Le 21 août 2017 – Source Unz Review

BrazilElection

Qui soutient le nouvel homme fort du Brésil ?
Un nombre surprenant de Brésiliens non blancs

Nous entendons constamment les Démocrates et les médias mainstream se vanter que les États-Unis seront un pays majoritairement non blanc d’ici les années 2040. Cette prédiction donne de l’espoir aux démocrates blancs qui envisagent naïvement un avenir arc-en-ciel d’égalité, d’amour et d’hégémonie électorale. Cela décourage les Républicains blancs, car ils y voient un signe avant-coureur d’un pouvoir de gauche en permanence et la destruction de l’Amérique qu’ils connaissaient et chérissaient [Étude : les récits sur-hypothéqués des médias au sujet de l’anxiété de la majorité blanche qui s’estompe aux États-Unis, par Matthew Yglesias, Vox, May 2, 2018]. Mais l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil montre que même lorsque les Blancs sont minoritaires – au Brésil, ils ne représentent que 47% de la population – les gens qui tiennent à l’avenir du pays peuvent encore gagner.

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Les USA sont coincés dans la division raciale


Le recensement devrait le mesurer scientifiquement


Par Lance Welton  – Le 21 août 2017 – Source Unz Review

citizenshipquestion

Le prochain recensement américain est prévu pour 2020. Apparemment, l’administration Trump n’est pas tombée dans le piège de l’ère Obama qui prévoyait de changer les questions sur la race pour reconstruire encore davantage l’Amérique, bien qu’elle veuille relancer les pratiques de la période 1890-1950 consistant à poser des questions sur la citoyenneté, à laquelle les suspects habituels et la kritarchie se sont opposés sans gêne. [Voir « La question sur la citoyenneté pour le recensement de 2020 suscite des critiques et des poursuites », par Steve Larkin, Catholic News Service, 20 août 2018 et « Trump Officials Say They Can’t Recall Discussing Census Citizenship Question », par Hansi Lo Wang, NPR, 5 septembre 2018]. C’est bien, mais ce qui est vraiment nécessaire, c’est de passer à l’offensive : faire en sorte que les questions du recensement reflètent ce que la science moderne dit de la « race ».

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Le vent tourne contre les études de genre… mais pas assez vite


Par Lance Welton – Le 1er septembre 2018 – Source Unz Review

genderstudies
Le fait que quelqu’un puisse étudier pour un diplôme en « études de genre » est une preuve frappante que les marxistes culturels tiennent les universités occidentales par la gorge. Les études de genre sont centrées sur la « déconstruction » postmoderne dans le but d’autonomiser les femmes et les déviants sexuels assortis. Mais aujourd’hui, c’est l’étude du genre elle-même qui est en train d’être complètement déconstruite. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, l’a interdite dans les universités d’État hongroises, au moment même où un éminent psychologue suédois a mené une vaste étude empirique prouvant que les études sur le genre n’ont aucun sens.

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