Par Batiushka − Le 4 mai 2023 − Source Global South
Introduction : Russes contre Ukrainiens ?

Les médias occidentaux aux ordres adorent répéter le mantra de leurs politiciens (et des marchands d’armes) sur « l’invasion brutale et non provoquée de l’Ukraine par la Russie ». Bien entendu, ils parlent en fait d’eux-mêmes et de leurs propres invasions de la Corée, du Viêt Nam, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, etc. L’incursion continue dans l’extrême Est et le Sud de l’actuelle Ukraine par les forces ukrainiennes soutenues par la Russie n’était en aucun cas non provoquée. Les provocations génocidaires du régime de Kiev installé par les États-Unis duraient depuis huit ans avant le début de l’opération militaire spéciale visant à libérer ces régions.

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Une série de développements européens ont récemment montré l’accélération de la perte d’hégémonie des Etats-Unis face au mouvement sino-russe qui cherche à organiser le « reste » du monde en s’éloignant de l’Occident et du système hégémonique américain. Aujourd’hui, ce qui était une fuite s’est transformée en une inondation. Le président chinois Xi a pris au lasso le président ukrainien Volodomyr Zelenskiy pour des négociations visant à mettre fin, ou au moins à arrêter, la guerre entre l’OTAN et la Russie en Ukraine, malgré l’opposition apparente des États-Unis à de tels pourparlers ou même à un cessez-le-feu, comme l’ont déclaré de nombreux responsables américains au cours des dernières semaines. La défection de l’Ukraine du projet américain OTAN-Ukraine, qui est aussi une tentative de changement du régime russe, met Washington dans une situation délicate et pourrait donner lieu à des mesures drastiques.
Le président ukrainien Vladimir Zelensky a quelque peu fait tomber le suspense en déclarant jeudi aux médias occidentaux que son armée devait attendre et avait encore besoin « d’un peu plus de temps » pour lancer la contre-offensive tant attendue contre les forces russes.
