Par Moon of Alabama – Le 25 juin 2024
L’État ukrainien et son armée sont en train de s’effondrer.
En vertu de la nouvelle loi sur la mobilisation, l’armée ukrainienne devrait recruter/mobiliser quelque 5 000 hommes par jour. Ce chiffre est suffisant pour remplacer les pertes actuelles, qui s’élèvent à plus de 2 000 hommes par jour. Mais la qualité et le niveau d’entraînement des nouvelles forces sont bien inférieurs au niveau nécessaire pour survivre sur la ligne de front.
Les pertes sont élevées parce que l’utilisation massive des bombes russes FAB élimine toutes les accumulations de forces identifiées. L’Ukraine n’a trouvé aucun moyen de les contrer.
Faute de véhicules blindés, plusieurs des nouvelles brigades qui devaient être mécanisées seront de pures forces d’infanterie. Elles pourront tenir des positions jusqu’à ce qu’elles soient bombardées mais n’auront pas les moyens d’attaquer.


Tentant de comprendre la guerre au Vietnam, l’historienne américaine Barbara Tuchman publia en 1984 un livre intitulé : « La marche folle de l’Histoire » dans lequel elle s’interrogeait sur les raisons qui conduisirent des rois ou des dirigeants, tel Montezuma, George III et bien d’autres, à poursuivre des politiques contraires à leurs intérêts vitaux en dépit d’alternatives évidentes. La guerre en Ukraine nous le remet en mémoire.

La guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie se trouve à un nouveau point d’inflexion. Le champ de bataille se déplace radicalement vers le territoire russe, ce qui est sans précédent, même pendant la guerre froide. L’évolution de la situation constituera un événement capital dans la politique du XXIe siècle. 