Par Patrice-Hans Perrier − Le 24 mars 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin
Gérard Depardieu nous a gratifié d’une tirade libératrice alors qu’il conduisait avec nonchalance une Citroën DS zigzaguant à la fin de l’opus Les Valseuses. Toisant son pote Patrick Dewaere qui, manifestement, n’arrive pas à jouir du moment présent, alors que Miou Miou lui tripote les cheveux avec un air taquin, Depardieu met les points sur les i : « On n’est pas bien là ? Paisibles, à la fraîche, décontractés du gland … et on bandera quand on aura envie de bander ! » Tout est dit à une époque où les mœurs étaient revisitées par une bande de voyous qui se servaient du septième art comme d’un exutoire favorisant une libération sexuelle pas toujours aussi factice qu’on veut bien nous le faire croire. Continuer la lecture