« Décontractés du gland, et on bandera quand on aura envie de bander… » !


Par Patrice-Hans Perrier − Le 24 mars 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin

Kama Sutra Font Malika Favre’s Kinky Typography Inspires

Gérard Depardieu nous a gratifié d’une tirade libératrice alors qu’il conduisait avec nonchalance une Citroën DS zigzaguant à la fin de l’opus Les Valseuses. Toisant son pote Patrick Dewaere qui, manifestement, n’arrive pas à jouir du moment présent, alors que Miou Miou lui tripote les cheveux avec un air taquin, Depardieu met les points sur les i : « On n’est pas bien là ? Paisibles, à la fraîche, décontractés du gland … et on bandera quand on aura envie de bander ! » Tout est dit à une époque où les mœurs étaient revisitées par une bande de voyous qui se servaient du septième art comme d’un exutoire favorisant une libération sexuelle pas toujours aussi factice qu’on veut bien nous le faire croire. Continuer la lecture

La grande fête du confinement


Par Patrice-Hans Perrier − Le 26 mars 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin

The First Pentagon – Villa Farnese house of the italian black nobility

Dans leur incapacité presque absolue d’analyser, c’est-à-dire de critiquer, d’ironiser et de juger les événements qu’ils devraient en principe traiter, les journalistes confiturés, les scribes médiatiques et les malléables penseurs du temps comme il va n’ont plus que le mot « fête », en toute circonstance, quel que soit le sujet qu’ils traitent, et ils ne s’aperçoivent même pas de ce ressassement. Philippe Muray, dans Après l’histoire, 1998

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À chaque inquisiteur son hérétique


Le pouvoir n’a jamais toléré une parole qui puisse échapper à son emprise


Par Patrice-Hans Perrier − Le 27 janvier 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin

Alcôve lumineuse dans un monde de pénombre

La chasse aux hérétiques se poursuit contre toute attente en 2020, dans un contexte où les autorités politiques s’alignent de plus en plus sur une doxa globaliste qui ne fait plus de concessions. Jadis, lorsque le Moyen Âge chrétien était à son apogée, l’église de Rome avait confié aux frères prêcheurs le mandat d’enquêter sur les déviants qui osaient défier la doxa d’une doctrine patristique qui s’érigeait en rempart contre les influences du « malin ». Si les thuriféraires de la Révolution française ont réussi à mettre à bas les influences du haut clergé, il n’en demeure pas moins que leurs successeurs s’acharnent actuellement à reconstruire les fondations d’une inquisition toujours à la manœuvre.

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L’Art au service du globalisme


Entretien exclusif mené avec Aude de Kerros et recension de son dernier ouvrage


Par Patrice-Hans Perrier − Le 24 décembre 2019 − Source Carnets d’un pèlerin

Aude de Kerros - YouTube

Aude de Kerros – YouTube

Nous reprenons le fil de la discussion sur la place des arts et culture dans le processus de domination de l’ORDO globaliste. Suite à l’incendie de Notre-Dame de Paris, plusieurs s’interrogent sur l’avenir de notre patrimoine culturel dans un contexte où les industries du divertissement sont en voie de reprendre totalement la main. Il y a péril en la demeure puisque les édiles parisiens, entièrement cautionnés par le gouvernement Macron, souhaitent profiter du grand chantier de reconstruction de la cathédrale gothique pour implanter un parc touristique au cœur de l’île de la Cité.

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Enki Bilal : Main basse sur la mémoire de l’humanité


Par Patrice-Hans Perrier − Le 25 novembre 2019 − Source Carnets d’un promeneur

ENKI BILAL MÉCANHUMANIMAL EXPO

Enki Bilal – Mécanhumanimal Expo

Le créateur de bandes dessinées Enki Bilal était de passage à Montréal, du 21 au 23 novembre, dans le cadre d’un Salon du livre qui table de plus en plus sur les effets de mode pour appâter de nouvelles clientèles. Invité d’honneur de l’événement, Bilal est venu présenter les deux premiers tomes de sa série intitulée BUG, sorte de saga qui tourne autour d’une crise informatique qui ferait en sorte de priver l’humanité entière de sa mémoire numérique. Ça tombe bien puisque Montréal se targue, depuis le « bogue de l’an 2000 », d’être une des capitales des industries numériques et un haut-lieu des arts technologiques.

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Reprendre goût à la vie


Par Patrice-Hans Perrier − Le 20 octobre 2019 − Source Carnets d’un promeneur

Alpiniste intrépide – Gracieuseté de jeux-fille

Notre époque se caractérise par la tiédeur des gens, la langueur des récits médiatiques et l’absence de virilité à tous les niveaux. Les acteurs de la cité spectaculaire tergiversent en permanence, en attendant que les circonstances soient propices à un changement de cap leur permettant une sortie honorable. Bref, il s’agit, d’abord et avant tout, de ménager ses propres fesses tout en sacrifiant notre prochain en qualité de bouc émissaire salutaire. Continuer la lecture

L’apothéose de la culture de la mort


Par Patrice-Hans Perrier − Le 12 octobre 2019 − Source Carnets d’un promeneur

Giger-necronomicon-giger-art

Giger-necronomicon-giger-art

La nouvelle mouture cinématographique du Joker est inspirante puisqu’un nombre incalculable de bimbos de la presse aux ordres semble craindre que cet opus puisse inciter certains blancs-becs laissés pour compte à passer à l’acte.

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Le silence est d’or : plaidoyer pour une accalmie


Par Patrice-Hans Perrier − Le 21 août 2019 − Source Carnets d’un promeneur

Art persan – Gracieuseté Éditions Actes Sud

Écrire, c’est un peu comme faire partie d’une cohorte de galériens attachés aux lourdes rames d’une embarcation malmenée par les flots tumultueux de « l’air du temps ». Faut-il s’épancher sur des cas de figure qui « cartonnent » dans les grands médias ou, a contrario, prendre la peine de donner quelques coups de rames afin de faire dériver le « bateau ivre » de l’agenda médiatique vers des eaux moins troubles ? On a beau ramer de toutes ses forces, tenter d’être au diapason des autres galériens, rien n’y fait quand on possède un cœur de mutin.
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Notre époque comme hallucination collective


Par Patrice-Hans Perrier − Le 6 août 2019 − Source Carnets d’un promeneur

The Magic Mirror of M.C. ESCHER Gracieuseté des éditions TASCHEN

Au même moment où les « autorités compétentes » nous enjoignent de toujours plus performer, sans égard aux risques encourus, l’usage des tranquillisants et autres neuroleptiques explose. Toujours plus et toujours mieux : nul n’a le loisir de reculer face à l’antienne du progrès.

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Sans enracinement un peuple est condamné à disparaître


Par Patrice-Hans Perrier − Le 15 juillet 2019 − Source Carnets d’un promeneur

Déracinement photo libre de droits

À une époque où nationalisme et mondialisme s’affrontent dans l’arène de la guerre des communications, il importe de mettre de côté les idéologies mortifères qui nous empêchent de reprendre contact avec la réalité de toute citoyenneté qui se respecte. Est citoyen celui ou celle qui fait partie d’une collectivité enracinée sur un territoire donné. Penser la nation, par-delà les débats idéologiques, c’est poser la question incontournable de l’enracinement.
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