Par OurFiniteWorld
– Le 17 mars 2016 – SourceLa croissance économique semble ne jamais être à la hauteur des espérances des prévisionnistes. Voici un récapitulatif des récentes prévisions annuelles par le FMI:
Par OurFiniteWorld
– Le 17 mars 2016 – SourceLa croissance économique semble ne jamais être à la hauteur des espérances des prévisionnistes. Voici un récapitulatif des récentes prévisions annuelles par le FMI:
Par Gail Tverberg – Le 24 février 2016 – Peak Oil News
Il est nécessaire qu’il y ait toujours des consommateurs qui puissent se permettre d’acheter les productions de l’économie. Même s’il y avait une consolidation massive, le problème fondamental des travailleurs qui ne peuvent pas acheter de biens ne serait pas résolu, car il est lié au fait que les sources d’énergie bon marché ont déjà été extraites et utilisées. Même lorsque les coûts d’extraction directs sont faibles, les gouvernements sont toujours très dépendants de recettes fiscales élevées.
Par Gail Tverberg – Le 1er mars 2016 – Source Our Finite World
Nous avons vécu dans un monde de mondialisation rapide, mais cela ne signifie pas que nous pouvons nous attendre à continuer indéfiniment.
Introduction de Stéphane Feunteun Actuaire de métier, Gail Tverberg est mondialement connue pour ses analyses des risques économico-financiers. Depuis 2007, elle anime le blog ourfiniteworld.com, dans lequel elle explore les liens entre l'énergie et l'économie, car elle s'est aperçue que l'énergie joue un rôle de tout premier ordre dans notre organisation, nos échanges et notre développement. Pour autant, l'énergie est négligée, voire ignorée, par la doctrine économique standard. Dans cet article, Gail Tverberg sort quelque peu de son domaine de compétences, déjà fort étendu, en essayant d'intégrer une pièce supplémentaire au puzzle : les fondements thermodynamiques qui sous-tendent les comportements – parfois surprenants – de l'économie. Elle y décrit différentes composantes majeures de notre système et la manière dont elles interagissent, en s'appuyant sur les données historiques et en reliant systématiquement les situations aux flux d'énergie correspondants. Une de ses idées-force est la supplémentation du travail humain par de l'énergie apportée de l'extérieur (et via l'utilisation de la technologie, qui n'est qu'un outil permettant de dissiper plus d'énergie). Ce concept permet une évaluation précise de l'évolution de la productivité par personne, et souligne l'importance d'une rémunération suffisante des travailleurs pour maintenir la cohésion de l'ensemble. Gail explique également en détail le pourquoi de l'utilisation de la dette, ses implications et les conséquences sur l'économie, toujours à la lumière des ressources énergétiques, présentes et futures. Enfin, elle s'appuie sur les travaux de François Roddier (physicien et astronome, auteur de Thermodynamique de l'Évolution - Un essai de Thermo-Bio-Sociologie) pour décrire l'économie comme une structure dissipative d'énergie, et évaluer sa proximité à un point critique au-delà duquel l'effondrement devient certain. Cet article est un très bel exemple de la pensée systémique, qui essaie de considérer la réalité sous différents angles et d'analyser la manière dont des domaines très divers (finance, thermodynamique, écologie...) sont liés et s'influencent mutuellement.
Par Gail Tverberg – Le 8 février 2016 – Source OurFiniteWorld.com
J’aborde le sujet de la physique de l’énergie et de l’économie avec une certaine appréhension. Une économie semble être une structure dissipative, mais qu’est-ce que cela signifie vraiment? Il n’y a pas beaucoup de gens qui comprennent les structures dissipatives, et très peu qui comprennent comment fonctionne une économie. La combinaison conduit à énormément de fausses croyances sur les besoins énergétiques d’une économie. Continuer la lecture
Préambule de François Roddier Dans ce nouvel article, Gail Tverberg nous explique pourquoi un prix bas du pétrole n’est pas forcément une bonne chose. Le lecteur averti pouvait s’en douter vu l’effet de la consommation du pétrole sur le réchauffement climatique. Gail ne va pas jusque là. Elle se contente de nous montrer comment la simple combinaison des flux et des stocks de pétrole, jointe à des rendements décroissants, suffit à rendre impossible tout équilibre entre l’offre et la demande, un exemple à méditer pour les économistes. Ce phénomène ne surprend pas les physiciens. Comme je l’ai déjà indiqué dans ce blog, il est un parfait exemple du processus dit de criticalité auto-organisée mis en évidence par le physicien danois Per Bak et ses collaborateurs. Le lecteur intéressé pourra trouver plus de détails dans le livre de Per Bak, How Nature Works, traduit en français sous le titre Quand la nature s’organise (Flammarion, 1999). Je me contente ici de reproduire ci-dessous une illustration de ce livre. Le dessin est de Ricard Solé, lui-même auteur d’un livre sur les transitions de phase (Phase transition, Princeton, 2011). En physique, les transitions de phase décrivent les changements d’état de la matière. Ricard Solé propose des exemples de ce processus en biologie et termine son livre en montrant comment il conduit à l’effondrement des sociétés humaines. Le lecteur trouvera aussi une explication de ce processus dans mon propre blog http://www.francois-roddier.fr/?p=179
Par Gail Tverberg – Le 19 janvier 2016 – Source ourfiniteworld
Pourquoi le pétrole à moins de 30$ le baril est-il un problème majeur ?
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Note du Saker Francophone Voici le dernier article de Gail Tverberg, traduit et commenté par le physicien et astronome François Roddier. M. Roddier est l'auteur d'un livre magistral, Thermodynamique de l'évolution: Un essai de thermo-bio-sociologie, dans lequel il développe des analyses sur l'évolution avec les outils conceptuels fournit par la thermodynamique. Cet article suit un ensemble de publications autour de l'énergie, de la dette ou plus récemment de la monnaie. Ce sont bien les éléments de la trame de fond qu'il faut suivre derrière le brouillard de la communication.
Préambule de François Roddier
Spécialiste des risques, Gail Tverberg est mondialement connue pour ses analyses des risques financiers liés à la conjoncture économique et sa compréhension des fluctuations du prix de l’énergie. Dans l’article qui suit, elle démonte pour nous les mécanismes de ces fluctuations et nous offre une démonstration magistrale de la manière dont ils fonctionnent.
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«La fin du modèle de croissance perpétuelle équivaut à ce qui pourrait être appelé un pic des ressources de toutes sortes, à peu près au même moment.» Gail Tverberg
Par Gail Tverberg – Le 29 septembre 2015 – Source OurFiniteWorld
Note du Saker Francophone Gail est décidément très prolifique en ce moment, signe que sa réflexion évolue avec la dégradation de la situation. Du coup son style qui n'est pas toujours extraordinaire, en pâtit encore. La traduction est donc parfois un peu lourde, nous nous en excusons par avance, mais ne vous y trompez pas. Pour avoir suivi assidûment le sujet des prix du pétrole depuis trois ans maintenant, je constate que le présent semble donner raison à ses analyses. L'autre aspect de son travail, c'est la production de statistiques, ajustées des variations de change, de l'inflation et l’agrégation de sources. C'est un travail exceptionnel qui ouvre des pistes de réflexions à d'autres analystes. L'article vaut donc autant pour les graphiques que pour l'analyse qu'elle en fait.
La plupart des gens croient que les prix bas du pétrole sont bons pour les États-Unis, puisque le revenu discrétionnaire des consommateurs va augmenter. C’est un élément supplémentaire qui indique que le pic pétrolier doit être loin devant nous, puisque les partisans du pic pétrolier parlaient de prix élevés du pétrole. Aussi, les prix bas du pétrole sont considérés comme un point positif, tout compte fait.