Par Brandon Smith − Le 18 novembre 2024 − Source Alt-Market

Au cours des derniers mois, j’ai discuté de la forte probabilité du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Plus précisément, j’ai averti que l’administration Biden/Harris ainsi que les démocrates ont utilisé la manipulation de données pour cacher la menace croissante d’un effondrement stagflationniste aux États-Unis au cours des deux prochaines années.
Dans mon article intitulé « De la poudre aux yeux : Que se passera-t-il une fois que les manipulations économiques de Biden auront disparu ? », publié en septembre, je décrivais les astuces spécifiques utilisées par l’équipe de Biden pour masquer le déclin du marché du travail, cacher le véritable problème de l’inflation, marginaliser la question de l’explosion de la dette nationale et manipuler l’IPC tout en soutenant artificiellement le PIB par des dépenses publiques.

Si vous pensiez que Kamala Harris était assurée de gagner en 2024, c’est que vous n’avez pas prêté attention au changement épique du zeitgeist culturel de ces dernières années. Ce qui m’ennuie le plus dans l’analyse politique et sociale, c’est d’avoir affaire à des gens qui pensent bêtement que rien ne change jamais. Les choses changent tout le temps. Les gens peuvent tirer des leçons du passé, et ils le font. Rien n’est désespéré, et les nihilistes sont paresseux et incompétents.

L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) a été créée le1er avril 1979 sous l’administration de Jimmy Carter, au plus fort d’une crise stagflationniste de près de dix ans et de la crise pétrolière iranienne. En vertu du décret 12127, son objectif déclaré était de centraliser tous les efforts liés aux catastrophes au sein d’une seule entité de haut niveau. Plus précisément, la FEMA a mis fin à l’Agence de défense civile, plus localisée, qui se concentrait sur les interventions d’urgence au niveau local, et a fédéré toute la coordination des catastrophes sous un système unique de haut en bas contrôlé par le Bureau ovale.


