Par Dmitry Orlov – Le 26 aout 2023 – Source Club Orlov

Hier, je me suis forcé à regarder l’interview de Donald Trump par Tucker Carlson sur X (anciennement Twitter). J’ai été agréablement surpris : c’était plus divertissant que pénible. Trump s’est montré plutôt drôle, surtout lorsqu’il a éviscéré Biden et Harris, et même plutôt charmant. Le rôle de martyr, qui lui a été assigné par l’establishment américain désespérément corrompu, lui convient bien, car il lui permet de mélanger sa combativité habituelle avec les nouveaux éléments que sont la sérénité et la tranquillité, qui sont nouveaux dans son caractère et se développent typiquement avec l’âge. En parlant d’âge avancé, bien qu’il se soit répété à quelques reprises presque mot pour mot (ce qui n’est pas bon signe), il a semblé assez cohérent, contrairement aux divers cadavres vivants de Washington tels que Biden, Pelosi ou McConnell, qu’il vaudrait mieux placer dans un foyer pour personnes ayant le même état d’esprit.



Je soutiens depuis longtemps que les États-Unis ne sont pas une démocratie et que peu importe qui est président ; les États-Unis finissent de toute façon dans les mêmes toilettes dorées. Plus récemment, j’ai soulevé la question de savoir s’il y aurait même un événement digne d’être appelé « élection nationale » aux États-Unis en 2024, étant donné que l’issue de la dernière élection dépendait des résultats frauduleux et falsifiés de manière flagrante dans un seul État (la Géorgie, dans ce cas) représentant un pourcentage infiniment petit du vote populaire. Le regretté et grand Vladimir Jirinovski, leader intrépide du Parti libéral-démocrate de Russie, qui a eu la prescience de bien des choses, avait déclaré, avec sa grandiloquence caractéristique, qu’il n’y aurait pas d’élections nationales en 2024 aux États-Unis parce qu’il n’y aurait plus d’États-Unis.


