Par Virgil – Le 8 février 2017 – Source breitbart
1. Cible : Trump
Y a-t-il un « climat de violence » véhiculé par les médias ? Un peu qu’il y en a, et il est attisé par la gauche et les médias de masse, ici et partout dans le monde. Et il a un but clair : la destruction de la présidence Trump et, pour certains au moins, apparemment, l’objectif est l’assassinat du président Trump lui-même.
Mais ne prenez pas ce que je dis pour argent comptant : regardez la couverture du magazine [irlandais] Village. Cette couverture montre un réticule de fusil surimposé sur une photo de la tête de Trump. Et le titre dit : « Pourquoi pas. »
Le magazine, autrefois obscur, publié en Irlande, est maintenant en train de se prélasser dans le monde entier, et les médias sociaux américains sont heureux d’amplifier la glorification d’un acte criminel du magazine. Ci-contre, cette image mortelle, par exemple, sur Twitter. En outre, nous pourrions nous poser la question : Twitter n’a-t-il pas des règles contre les « discours de haine » et l’« incitation à la violence » ? Ou ne sont-elles pas appliqués lorsque la cible est à droite de l’échiquier politique ?
L’article du Village lui-même joue un jeu éditorial intelligent. Il commence par décrire Trump comme « un pourvoyeur de haine » et énumère ensuite tous ses autres prétendus péchés, y compris les mauvais traitements infligés aux réfugiés, une politique étrangère globalement fausse, des idées rétrogrades sur le changement climatique et l’opposition à l’avortement.
Après cette litanie, le magazine considère les options : « Alors peut-être que la solution est le tyrannicide. » Il pourrait très bien dire lui-même : « Débarrassez-nous de lui. »
Ensuite, sous le titre « Le tuer ? », la revue cite des philosophes et des théologiens qui ont déclaré le tyrannicide justifiable, de Cicéron à Thomas d’Aquin, en passant par Martin Luther. Et puis, pour en rafraîchir la portée, le magazine rappelle avec admiration l’Allemand Klaus von Stauffenberg, qui a failli réussir à tuer Hitler en 1944. Le message est évident : Trump est un autre Hitler, et vous, lecteur, devez décider par vous-même de ce qu’il faut faire maintenant.
Pourtant, après avoir soulevé toutes ces questions de la manière la plus lourde possible, la revue se retire en quelque sorte au dernier moment. Elle écrit : « Tirer sur Trump est inutile et disproportionné. »
Bien sûr, nous savons tous ce qui se passe ici. En effet, nous reconnaissons la technique employée par Village comme une variante de l’ancien dispositif rhétorique appelé paralepsis, une pirouette consistant à relever une idée tout en prétendant ne pas en parler. Après avoir soutenu, avec véhémence et longuement, que Trump est une menace de niveau civilisationnel, le magazine ajoute alors quelques mots, lâchement hypocrites, recommandant de ne pas lui nuire. Ainsi, Village espère qu’il s’est lui-même couvert : si un mauvais sort tombe sur Trump, ses journalistes diront, cachant à peine leurs sourires, « Alors ça ! Nous ne voulions pas que ça se produise ! »
En effet, même avant l’article du Village, l’idée de tuer le 45e président était dans l’air. Diverses célébrités et rappeurs ont souhaité la mort, sinon le meurtre, de Trump.
Et Twitter semble être un lieu privilégié : la publication en ligne Mashable évoque, dans les premiers 12 jours de la présidence Trump, plus de 12 000 tweets appelant à l’assassinat du président. Comme l’indique l’article, ce volume de menaces dépasse de loin la capacité d’enquête des Services secrets américains.
Pendant ce temps, les attaques incendiaires continuent. Sous l’en-tête « Beau Willimon déclare la guerre à Donald Trump », Deadline Hollywood détaille les efforts acharnés du créateur de House of Cards pour faire tomber le président. L’article détaille les nombreux tweets de Willimon, y compris sa propre version simulée de la Déclaration d’Indépendance, qui commence par les mots :
Quand, au cours de l’histoire américaine, il devient nécessaire pour le peuple de sauver notre Nation d’un tyran.
Nous pouvons nous arrêter sur ce mot, tyran. À la fin de son discours de 25 tweets, Willimon écrit que sa méthode préférée pour se débarrasser de Trump est la mise en accusation. Cependant, un lecteur occasionnel pourrait ne pas lire jusqu’à la fin. Ou un lecteur avec sa propre imagination pourrait être amené à penser que des mesures plus fortes sont nécessaires, c’est-à-dire par tous les moyens nécessaires. Et Trump est, après tout, un tyran, n’est-ce pas ? Quelques-uns, sans doute, penseront aux mots latins prononcés par John Wilkes Booth, quelques instants après qu’il eut abattu le président Lincoln en 1865 : Sic semper tyrannis ! Ainsi toujours [finissent] les tyrans !
Bien sûr, Twitter, pourrait supprimer tous ces tweets inflammatoires avec la chiquenaude d’un algorithme, et pourtant il ne semble pas intéressé à faire quoi que ce soit. On pourrait même imaginer que les gestionnaires de Twitter sont d’accord avec eux.
Pendant ce temps, comme nous le rappelons tous, Twitter a toujours été très empressé de faire respecter l’orthodoxie politiquement correcte de gauche contre les droitiers ; il a suspendu indéfiniment le compte Twitter de Milo Yiannopoulos, ainsi que d’autres, pour incitation supposée non criminelle. Et pourtant, maintenant, confronté à une incitation criminelle littérale, Twitter ne fait rien. Il ne faut pas être étudiant en rhétorique classique pour reconnaître l’hypocrisie.
Peut-être, un jour, Twitter et d’autres médias sociaux s’arrangeront pour supprimer ces messages offensants, dangereux et illégaux. Bien sûr, peut-être un jour, il sera trop tard. Peut-être alors, de l’avis des haineux anti-Trump, ce sera un cas de fin justifiant les moyens – mission accomplie.
2. Le « climat de violence » – La gauche adore ça
Alors, regardons de plus près cette idée de « climat de violence », qui est censé favoriser les actes de violence réelle. Parfois ce climat inflammatoire est réel, et parfois il n’est pas réel. Nous avons appris que si la gauche politique dit habituellement qu’elle s’oppose à cette climatologie qui induit la violence, en réalité, bien souvent, elle l’embrasse, elle l’adore même.
Oui, aujourd’hui, la gauche parle beaucoup de paix, de coexistence, et tout cela. Et pourtant, comme Virgil l’a écrit en janvier, quand il s’agit de Trump, un outil de gauche, les médias de masse, devient notablement militant. Il devient viscéralement impatient de trouver des images violentes.
C’est donc dans ce contexte que nous devons évaluer les articles médiatiques extrêmes anti-Trump, comme la semi-suggestion de Rosa Brooks, ancien haut fonctionnaire de l’administration Obama, proposant un coup d’État militaire contre la Maison Blanche de Trump. Nous pouvons noter que Brooks a publié ce morceau dans un média de masse, Foreign Policy, le 30 janvier, et il est toujours là. Personne dans ces médias, pour dire le moins, ne semble avoir un problème avec ces déclarations.
Plus récemment, dans le même esprit pro-violence, le magazine allemand Der Spiegel, sans doute la publication la plus influente dans ce pays, a dévoilé une page de couverture montrant Trump tenant un couteau d’une main et de l’autre la tête, décapitée et sanglante, de la Statue de la Liberté. Le message aux lecteurs est clair : il faut arrêter ce fou avant qu’il ne soit trop tard.
Nous pouvons voir que la couverture du Spiegel a été reprise avec admiration par toute la planète. Parmi les admirateurs il y avait The Washington Post, qui, en collant aux médias américains, a souligné que The New York Daily News avait présenté une couverture identique en décembre 2015. Pendant ce temps, comme John Nolte l’a relaté, CNN a été un délinquant en série : depuis plus d’un an, il a lancé, contre Trump, à peu près toutes les épithètes insultantes possibles et imaginables. Et ce n’est pas seulement Trump. C’est aussi son personnel qui est dans le réticule. Par exemple, le 5 février, USA Today a publié un éditorial intitulé « Ce que Bannon partage avec les leader d’ISIL ». Oui, vous avez bien lu : un journal qui revendique plusieurs millions de lecteurs compare le conseiller de la Maison Blanche Stephen K. Bannon au chef d’État islamique Abu Bakr al-Baghdadi. Comme l’affirme l’article effrontément, les deux « partagent des vues du monde similaires ».
Nous pourrions faire une pause pour noter qu’il s’agissait d’un éditorial, par opposition à un article d’opinion occasionnel. En d’autres termes, les mots représentent le jugement collectif du comité éditorial de USA Today, dont les noms peuvent être trouvés ici. Oui, c’est ce qu’ils pensent vraiment. En mettant à part la pure nullité de l’éditorial, nous pouvons constater que le texte est apparemment une invitation ouverte à entreprendre, euh… une action forte contre Bannon.
Donc, oui, la gauche hait le « climat de violence », sauf quand elle l’adore.
Et c’est une longue histoire : peut-être l’utilisation la plus cynique de la métaphore du climat a été la façon dont la gauche a distordu la mémoire culturelle et historique de l’assassinat du président John F. Kennedy en 1963.
Cet incident tragique, bien sûr, s’est produit à Dallas. En ce temps-là et encore maintenant, le nord du Texas était une zone politiquement conservatrice. C’est ainsi que, depuis plus d’un demi-siècle, un cliché des médias de masse, soutenu par d’éminents historiens, comme Arthur Schlesinger Jr., a révélé qu’un « climat de haine » local était en quelque sorte responsable de la mort de JFK. Même aujourd’hui, après qu’il a été établi, sans aucun doute, que l’assassin, Lee Harvey Oswald, était un communiste pro-Castro, le mème du « climat de haine » persiste encore dans les médias de masse. En d’autres termes, c’est la faute de Dallas, et de la droite, si Kennedy a été assassiné.
De même, après la blessure par balle, en 2011, de la Représentante Gabrielle Giffords, les médias de masse et la gauche ont immédiatement accusé les « médias de droite ». Et ce raffut a continué, même après avoir appris que le tireur, Jared Lee Loughner, était obsédé sexuellement par Giffords et n’écoutait que des voix dans sa tête. Plus récemment encore, en 2016, on nous a rappelé que la gauche ne s’oppose jamais à un climat de violence, dès lors que c’est pour une « bonne cause ». Grâce aux efforts de James O’Keefe et d’autres, il est facile de trouver, en abondance, des preuves enregistrées que la campagne de Clinton, ou du moins de ses alliés proches, a délibérément envoyé des provocateurs à des rassemblements de Trump pour causer des troubles pour lesquels ce dernier pourrait ensuite être blâmé. Résumé de Joel Pollak de Breitbart :
Les défenseurs de Clinton pourraient prétendre qu’elle ne savait rien au sujet des tactiques employées, mais cette défense ne suffit pas. Les consultants qui ont mené la tactique, autour de Robert Creamer et de son organisation Democracy Partners, ont dit aux enquêteurs secrets de O’Keefe qu’ils avaient mis en place un système en double aveugle pour que Clinton n’ait pas à connaître directement une action particulière prise en son nom, mais Creamer semble admettre sur la vidéo que Clinton avait une connaissance générale de leurs activités.
Inutile de dire que les autorités étatiques et locales se sont complètement désintéressées de la poursuite de l’un de ces cas, apparemment classés sans suite, de conspiration et d’incitation [au désordre].
Et le battage continue. À Washington D.C., le 21 janvier, la chanteuse pop Madonna, parlant à une foule nombreuse de manifestantes féministes en colère, a médité de « faire sauter la Maison Blanche ». Elle a continué à défendre ses propos, ce qui pourrait raisonnablement être interprété comme une incitation à la violence, voire à l’assassinat. On ne peut qu’imaginer ce qui serait arrivé si un conservateur avait dit cela. Et pourtant bien sûr, Madonna ne subira aucune conséquence économique ou juridique. Hollywood trouvera probablement un moyen de lui donner un nouveau prix ou endossera un de ses concerts.
En attendant, à l’Ouest, Milo Yiannopoulos a également été l’objet d’un « climat de violence ». Dans son cas pourtant, les pressions ont oscillé entre le bâillement et les applaudissements. Un homme a été abattu et grièvement blessé à Seattle, et pourtant, les médias de masse ne se sont guère émus, parce que, après tout, l’homme semble avoir été un partisan de Milo.
Et il y a quelques jours, au campus de Berkeley de l’Université de Californie, les émeutiers ont empêché la venue de Milo. Comme Milo l’a dit plus tard, les émeutes « vous racontent quelque chose de très clair, sur l’engagement de la gauche envers l’expression libre ». Il faut rappeler qu’en 1964, Berkeley était le noyau de ce que les étudiants appelaient de façon grandiloquente « Mouvement pour la liberté d’expression ». Aujourd’hui, 53 ans plus tard, les gardiens autoproclamés du Premier Amendement n’ont trouvé aucun intérêt à faire respecter le droit constitutionnel de Milo à la liberté d’expression.
En fait, certains à gauche ont opéré de façon tout à fait opposée : en se dirigeant vers une conspiration idéologique indépendante des faits. L’un d’entre eux est Robert Reich, de l’UC Berkeley, ancien secrétaire du cabinet Clinton. Reich est allé à la télévision pour accuser la droite – et plus précisément Breitbart – de causer la violence par ses provocations contre la gauche. En d’autres termes, tout le bazar était la faute de Milo. Blâmer la victime, parlons-en !
La marque de fabrique de Reich, la projection fantasmatique, était trop pour Rush Limbaugh, qui a demandé à son public radiophonique :
Connaissez-vous des gens de droite capables de ce genre de comportement ? Je veux dire, allez à Ferguson, allez à Baltimore, allez à San Bernardino, allez à Watts. Prenez n’importe quelle protestation, n’importe quelle violence. Allez à Oakland, quand vous voulez. Chaque fois qu’il y a des manifestations violentes, c’est toujours des gauchistes achetés et payés par la campagne Hillary, le Parti démocrate, ou George Soros, et jamais les Démocrates ne les ont condamnés, jamais, parce qu’ils sont fiers d’eux.
C’est exact : les démocrates d’avant garde n’ont jamais condamné les hooligans violents qui font leur sale boulot, pour une raison simple : ils sont fiers d’eux.
Et même maintenant, Reich continue à se plaindre – avidement – vomissant sa foutaise conspirationniste. De toute évidence, Reich est un dévot du Gros Mensonge, le mensonge qui, répété assez souvent, devient la vérité. Donc, peu importe le fait que nous ayons appris depuis que ce sont les manifestants anti-Milo qui étaient sur la feuille de paie de quelqu’un – celle de George Soros. On peut également observer que les autorités locales semblent ne pas avoir remarqué que la fomentation et le financement de la violence sont des crimes.
Comme le disait Milo à Tucker Carlson sur Fox News, le plan de jeu de la gauche est de prétendre que ses opposants ne sont que des racistes, des sexistes, des nationalistes blancs, des antisémites et des homophobes. Et pour porter ces accusations, la gauche n’a pas besoin de preuves, seulement des accusations. Encore une fois, c’est la technique du Gros Mensonge. Et pourtant, une telle calomnie sans preuve ne gêne pas les médias de masse qui vont ensuite travailler à amplifier les accusations, augmentant ainsi, oui, la « culture de la violence ». Comme Milo l’a dit :
Les médias ont créé cet environnement, dans lequel il est possible de dire presque n’importe quoi, au sujet de quelqu’un qui est à droite de Jane Fonda. […] Et c’est une façon de légitimer, dans certains cas, comme ce qui s’est passé la nuit dernière, des réponses violentes.
Et on pourrait ajouter que, au-delà de Milo, Breitbart lui-même est de plus en plus la cible. Virgil pourrait ajouter que les tactiques utilisées sont directement tirées des Règles pour les radicaux de Saul Alinsky. Toutes les règles d’Alinsky sont pratiquées aujourd’hui, mais nous pouvons nous concentrer sur la règle n ° 11 : « Choisir la cible, immobiliser, personnaliser et polariser. »
Breitbart est un dur à cuire. Nous sommes habitués aux bagarres et aux combats. Ce n’est pas un combat que nous avons commencé, mais c’est un combat que nous cherchons à gagner. Et pourtant, tout le monde, dans la droite populiste-nationaliste, devrait voir la situation actuelle clairement : la gauche dure a beaucoup de ressources, et aucun scrupule dans l’usage de ces ressources. Breitbart est donc l’une des nombreuses cibles. Et bien sûr, si la gauche peut nous attaquer, eh bien, Soros & Co. ne s’arrêteront pas là. Ils viendront ensuite s’occuper de vous.
Voilà donc le contexte réel du vaste « climat de violence » de la gauche conjurée. Tout cela fait partie d’un plan directeur – un plan pour la maîtrise. C’est-à-dire, briser l’ennemi, puis réorganiser les pièces du puzzle dans un nouvel ordre de gauche.
Pourtant, en attendant, nous devons nous souvenir de l’objectif principal : le président Trump. Et nous pouvons donc prendre du recul et observer, avec une sinistre certitude, le scénario rêvé par certains de l’autre côté.
Une sorte de gloire morbide et sanglante accueille, auprès des médias de gauche, la personne qui prend à cœur le message délivré par cette couverture du magazine Village : Cibler Trump, Pourquoi pas ?
Virgil
Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone
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