Un nouveau système de sécurité globale pour un monde multipolaire


Le rôle de la Russie et de la Chine


Par Tayyab Baloch – Le 17 novembre 2017 – Source katehon.com

La Chine a émergé sur la scène internationale en tant que « puissance mondiale » dotée d’une incontestable capacité militaire et de la croissance économique la plus fulgurante au monde. Le commandement chinois n’a pas seulement mis un frein aux manœuvres étasuniennes visant à empêcher la Chine de devenir une puissance mondiale, il a également prouvé que les Chinois ont les moyens de réparer, grâce au développement économique, les dégâts causés par les tentatives US de maintenir leur hégémonie. La lutte menée par la Russie pour réintégrer l’échiquier international en tant que superpuissance comparable à ce qu’était l’URSS a porté ses fruits sous la direction de Vladimir Poutine. Les dirigeants des deux pays, Chine et Russie, ont pris conscience du fait que le seul moyen de mettre en échec le monde unipolaire réside dans la mise en place des institutions d’un nouveau monde multipolaire passant par un basculement des centres de pouvoir. Concrètement, le partenariat stratégique sino-russe met en place un nouvel ordre mondial fondé sur la paix et le développement.

L’an dernier, les deux pays ont célébré de concert le 70e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale en conviant les dirigeants du monde multipolaire à assister aux parades militaires des armées sur la Place Rouge et la place Tiananmen. La quasi-totalité des pays de la planète et leurs armées y ont pris part, à l’exception des USA et de l’Europe. Les États-Unis et le bloc occidental de l’OTAN qui ont boycotté les cérémonies russe et chinoise célébrant la victoire sur le nazisme et le fascisme sont précisément ceux qui entraînent le monde vers une guerre totale, alors que la Russie et la Chine ont combiné leurs efforts pour préserver le monde de ce péril de guerre naissant. Ce partenariat global entre Moscou et Pékin laisse à penser que les deux puissances sont prêtes à défendre le monde contre les manœuvres perfides ourdies par les USA. Voilà pourquoi les deux superpuissances mondiales ne se contentent pas d’élaborer un dispositif de sécurité commune pour la sûreté du monde mais s’apprêtent également à faire front de la Mer Noire à la Mer de Chine méridionale contre un ennemi commun.

L’ordre mondial multipolaire conduit par la Chine et la Russie garantit une prospérité mondiale par le jeu d’une intégration régionale pacifique. Cela explique les tentatives des États-Unis et de leurs vassaux d’empêcher l’avènement de cette multipolarité au moyen d’une stratégie d’encerclement de la Russie via l’OTAN et de confinement de la Chine via un projet d’OTAN asiatique. Dans ce scénario émergent, le monde fait face à un tournant inédit sur l’échiquier géopolitique. La Turquie, membre de l’OTAN, se prépare à rejoindre la Chine et la Russie tandis que l’Inde, qui fait partie des BRICS et de l’OCS, à l’initiative desquels se trouvent les Russes et les Chinois, est en passe de se rallier à la politique d’endiguement de la Chine menée par les USA. Les spécialistes pensaient jusque là que ce serait le Pakistan, qui se trouvait être le plus proche allié des USA, qui ferait front commun avec la Russie et la Chine.

Cette étude vise à examiner le dispositif sino-russe de sécurisation de l’Asie du Pacifique dirigé contre la poussée belliciste des USA en Asie, en mettant en lumière la politique étasunienne de confinement contre ces superpuissances émergentes qui bâtissent un ordre mondial multipolaire visant à mettre fin à l’hégémonie unipolaire établie sur le globe.

La vision de Xi et la préparation des Chinois à la guerre

Des reportages journalistiques laissent entendre que la Chine a enjoint ses citoyens à se tenir prêts pour une éventuelle troisième guerre mondiale. Cette mesure auto-protectrice a été prise par le haut commandement chinois dans le but de protéger sa souveraineté à la suite de la tenue d’une soi-disant cour internationale d’arbitrage concernant le litige en Mer de Chine méridionale. La Chine ne s’est pas contentée de rejeter le jugement partial rendu par ladite cour dans cette affaire, elle s’est aussi engagée à prendre des mesures pour garantir la sauvegarde de ses revendications territoriales et de ses voies maritimes. Le commandement chinois actuel est déterminé à faire du rêve de la Chine une réalité. Ainsi, le président Xi Jinping a dévoilé sa conception de réhabilitation de l’ancienne route de la soie à travers des Belt Road initiatives modernisées dans le but de mettre en relation le monde entier au moyen des ponts terrestres et des voies maritimes.

Suite à la proclamation des Belt Road initiatives par Xi Jinping, les USA ont donné un coup d’accélérateur à la « guerre hybride » contre la Chine afin de bloquer ses routes commerciales en alimentant les contentieux territoriaux entre les Chinois et les pays voisins. Dans cette optique, les États-Unis tentent de mettre en place leur propre pacte de sécurité en Asie du Pacifique, impliquant les régimes actuellement en place au Japon, en Corée du Sud et en Australie, tandis que l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ANASE) et l’Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR) sont également mobilisées. En Asie du Sud, Washington est parvenue à aligner New Delhi sur ses positions pour contrer Pékin dans la région alors que la posture adoptée par l’Inde en mer de Chine méridionale demeure ambigüe. L’inclination actuelle de l’Inde en faveur des USA laisse à penser qu’elle ralliera le projet d’un OTAN asiatique sous contrôle US dirigé contre la Chine. Bien que partie prenante des institutions du monde multipolaire, l’Inde gouvernée par Modi s’est mue en tête de pont pour l’hégémonie mondiale unipolaire. Comme l’a écrit l’auteur d’un article intitulé « La Russie au sein de l’ASACR » : « L’Inde était également aux côtés de la Russie et de la Chine au cœur des BRICS et de l’OCS, mais la démarche actuelle de Modi consistant à aligner l’Inde sur les positions des partisans d’un monde unipolaire risque de mettre en péril la multipolarité mondiale. »

Les tensions actuelles entre les USA et la Chine sont le fruit des velléités de Washington d’instrumentaliser ces états contre Pékin. Dans les faits, les USA travaillent à l’élaboration d’un OTAN en Asie contre la Chine. Mais cela ne signifie en rien que cette initiative anti-chinoise sera couronnée de succès, dans la mesure où cela entraînera guerre et destruction pour le monde tout entier ; par ailleurs, la Chine est en mesure d’offrir une intégration et un développement régionaux attrayants dans la perspective d’une résolution de tous les contentieux territoriaux et régionaux. Le fait que la Russie se soit jointe à la Chine pour faire de la formule « le futur c’est l’Asie » une réalité, y est pour beaucoup.

La Russie, un arbitre en Asie

Sous la direction du président Poutine, la Russie a recouvré son statut de superpuissance mondiale depuis la dissolution de l’Union Soviétique. Les succès russes en Syrie démontrent que la Russie est prête à se battre pour la paix mondiale. Factuellement, la Russie est devenue le symbole de la résistance contre l’hégémonie unipolaire car elle est à ce jour le seul pays à s’opposer à la mentalité de guerre froide des USA, et ce depuis 70 ans ; dans la perspective d’une guerre mondiale qui se profile, la Russie s’est mise à incarner l’espoir d’un monde multipolaire ayant les moyens de mettre en échec la collusion USA/OTAN. C’est pour cette raison que les États-Unis présentent la Russie comme une redoutable menace pour la sécurité de l’Europe et aspirent à l’encercler au moyen des forces dont dispose l’OTAN. Sous les ordres de l’Oncle Sam, ces forces se sont rapprochées des frontières de la Russie à la faveur d’un conflit ukrainien instrumentalisé dans ce but. Malgré les tentatives d’entraver l’ours russe par le biais des sanctions européennes, la Russie a exploité l’opportunité que représentaient ces sanctions pour reconfigurer son économie et envisager l’Asie comme une option alternative à l’Europe.

À présent, la Russie est devenue l’un des partenaires commerciaux et stratégiques les plus importants pour les pays asiatiques. Dans les faits, la diplomatie multipolaire russe met à contribution les nations asiatiques dans le parachèvement de son projet de grande Eurasie. Récemment, au cours du sommet réunissant la Russie et l’ANASE à Sotchi, l’Association sud-asiatique a démontré son intérêt pour ce partenariat en signant un accord de libre échange (ALE) avec l’Union Économique eurasiatique (UEEA) dirigée par la Russie, tandis que cette dernière a également proposé de tisser des liens économiques et stratégiques plus étroits entre l’UEEA, l’ANASE et l’OCS.

L’engagement complet de la Russie aux côtés des nations asiatiques assure le statut de « médiateur » à la Russie dans la résolution des conflits et des litiges territoriaux. Alors que les Russes assument leur rôle de médiateur pour atténuer les tensions entre la Chine et le Vietnam, ils tiennent également celui d’arbitre entre la Chine et l’Inde en fournissant à celles-ci la tribune des BRICS et de l’OCS pour régler leurs contentieux frontaliers. Sous la houlette de l’OCS, le Pakistan et l’Inde se voient offrir l’opportunité de trouver une issue au conflit qui les oppose par la voie d’une intégration pacifique.

Le contrôle russe de la Ceinture de feu dans le Pacifique

Après avoir pris la mesure de la menace que pouvait représenter l’Amérique à l’encontre de la Chine à l’occasion du contentieux de la Mer de Chine méridionale, la Russie a décidé de masser son armée à proximité du territoire japonais sur les Îles Kouriles, aussi connues sous le nom de Ceinture de feu du fait de leur nature volcanique. L’archipel des Kouriles russes au cœur du Pacifique a renforcé la place de la Russie dans la sécurisation de cette zone océanique. L’accroissement de la présence militaire et l’installation de systèmes de missiles sur les côtes ont changé la donne. Dans le même temps, la Russie prévoit également de constituer une flotte pour le Pacifique basée dans l’archipel des Kouriles.

En réalité, c’est la nouvelle militarisation du Japon qui explique principalement le renforcement militaire russe sur les Îles Kouriles, si l’on considère que la tendance japonaise à la militarisation s’inscrit dans la stratégie du « pivot asiatique » mise en place par les USA. Le Japon, sous le gouvernement Abe, est devenu un « État vassal » des États-Unis. Le régime en place au Japon a adopté un projet de loi controversé autorisant les forces armées nationales à engager le combat à l’étranger. En d’autres termes, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’armée japonaise peut prendre part à des missions à l’étranger, c’est-à-dire participer à une guerre menée par l’OTAN, particulièrement du fait que le Japon est considéré comme l’un des membres fondateurs du projet d’OTAN-bis en Asie, et ce à la demande des USA dans le but de contrer la Chine.

Bien que le Japon ait revendiqué certaines de ces îles, celles-ci reviennent pleinement de droit à la Russie conformément aux traités internationaux. Ce contentieux constitue le principal obstacle à l’établissement d’un traité de paix entre la Russie et le Japon depuis la Seconde Guerre mondiale, au même titre que dans le développement actuel d’un contexte propice à un troisième conflit mondial. Les installations militaires russes sur ces îles du Pacifique favorisent une alliance de la Chine avec la Russie, et cette initiative stratégique semble jouer un rôle stabilisateur dans la région d’Asie pacifique.

La sécurisation multipolaire en Asie pacifique

La Chine et la Russie s’emploient à bâtir un cadre de sécurité mondial multipolaire ainsi que de nouveaux mécanismes impliquant une coopération gagnant-gagnant dans les relations internationales en mettant un frein « la loi de la jungle » que les USA et l’OTAN ont imposée au monde.

Lors du mois d’août de l’année dernière, le ministre des affaires étrangères russe a écrit un article portant sur la formation d’un nouveau monde multipolaire (polycentrique) qui a été publié dans divers médias russes et chinois sous le titre « Les tentatives de falsifier l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sapent les fondations d’un nouvel ordre mondial ». Dans cet article, le ministre Lavrov déclare que « la Russie et la Chine s’accordent sur des approches équivalentes ou proches quant aux problématiques modernes cruciales, elles se prononcent conséquemment en faveur d’un nouvel ordre mondial polycentrique reposant sur le droit international, le respect des identités des différents peuples, leur droit à choisir en toute indépendance leur voie de développement ». D’où le discours du président chinois Xi Jinping qui, durant son allocution prononcée au cours de la 70e session de l’assemblée générale des Nations Unies, a lancé une mise en garde retentissante stipulant que la « loi de la jungle » ne devrait pas définir la façon dont les pays gèrent leurs relations – le bellicisme provoquerait un retour de bâton. A présent, la communauté internationale observe de quelle façon la Russie et la Chine refondent les relations internationales sur des bases plus saines en créant de nouvelles institutions multipolaires dans le but de développer un avenir meilleur et plus sûr.

Pour dire les choses plus simplement, la Russie et la Chine ont créé un contexte propice à des opportunités nouvelles pour la stabilité du monde en associant leurs ambitions en faveur d’une « grande Eurasie » et d’une « modernisation de l’antique route de la soie ». Ce faisant, elles façonnent l’avenir du monde nouveau en étendant et renforçant les institutions mondiales multipolaires, à savoir les BRICS, l’OCS et l’AIIB, comme autant d’options alternatives aux institutions unipolaires telles que le FMI, la Banque Mondiale, l’OTAN et la BAD. Concrètement, la stratégie étasunienne de guerre hybride globale dirigée contre le projet chinois de route de la soie et l’Union économique eurasiatique pensée par les Russes a rapproché la Russie et la Chine dans leur volonté d’établir un système de sécurité alternatif visant à s’opposer à la mentalité de guerre froide propre aux USA et à l’OTAN. Moscou et Pékin ont convenu d’assurer leurs arrières respectifs depuis les rivages de la Mer Noire jusqu’à ceux de la Mer de Chine méridionale en mettant en place des mécanismes de sécurité communs.

L’alliance contre l’OTAN et le projet d’un OTAN asiatique

Les succès engrangés par les Russes dans leur lutte contre l’embrasement des foyers de conflits alimentés par l’OTAN en Ukraine et en Syrie a convaincu la Chine de s’incorporer au nouveau modèle sino-russe de sécurité globale. La Chine n’a pas seulement réprouvé l’élargissement de l’OTAN aux Balkans, elle en a aussi appelé à la communauté internationale pour condamner la mentalité de guerre froide de l’OTAN en réaction à l’éventuelle adhésion du Monténégro à l’OTAN en décembre dernier. La porte-parole du ministre des affaires étrangères chinois a déclaré à cette occasion, au cours d’un point-presse : « Nous pensons que l’OTAN est un produit de la guerre froide […] Nous sommes convaincus que la communauté internationale doit prendre ses distances avec la mentalité de guerre froide. »

La coopération sino-russe dans le domaine de la défense montre que les deux nations conçoivent conjointement des mécanismes visant à garantir la sécurité mondiale. Forte d’un soutien des Russes, la Chine a tracé une ligne rouge face au projet d’OTAN-bis en Asie concocté par les establishments étasunien et japonais. La Russie ne se contente pas de mettre à profit son influence en Asie pour résoudre les contentieux territoriaux entre la Chine et les nations d’Asie du Sud, elle a également pris des mesures offrant des contreparties à la Chine, à l’image par exemple de la préoccupation manifestée par les Russes concernant l’installation sur le sol coréen du Terminal High Altitude Area Defence (ou système THAAD) que la Chine a qualifié d’acte de guerre contre ses intérêts. Bien que les États-Unis aient affirmé que leur système était nécessaire pour contrer toute attaque de missile en provenance de la Corée du Nord, la Chine et la Russie ont toutes deux estimé que cette initiative constituait une menace explicite pour la sûreté de l’Asie du Pacifique.

Soixante-et-onze ans après sa victoire sur le nazisme à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Russie s’est tournée vers l’Asie pour soutenir la Chine contre le fascisme japonais, un scénario qui se rejoue à travers le monde du fait de la mentalité de guerre froide instillée par les États-Unis. La Russie et la Chine forgent ensemble un dispositif antimissile commun au profit du monde multipolaire, étendant ainsi la structure antiterroriste de l’Organisation de Coopération de Shangaï (RATS SCO) afin de sécuriser la Route de la Soie et la Grande Eurasie en réponse au jeu trouble orchestré par les USA pour faire basculer le monde dans la guerre totale.

Dans les faits, l’OCS est considérée comme le garant des projets de la Route de la Soie des Chinois et de la Grande Eurasie des Russes. Il a déjà été fait mention du fait que la vocation principale de l’OCS est de faire office de contrepoids face à l’OTAN et de constituer notamment un mécanisme multipolaire visant à désamorcer les conflits instrumentalisés par les USA dans les régions frontalières de la Russie et de la Chine. Comme l’a souligné un observateur, la Russie a fait la guerre à Daech en Syrie pour le compte de l’OCS car État Islamique représentait une menace pour le foyer géographique de l’organisation. L’Afghanistan, le Pakistan et les États d’Asie Centrale figuraient sur la liste des cibles visées par Daech. Dans les publications de l’EI, ces territoires, incluant le Xinjiang chinois, sont considérés comme formant le « Khorasan » une branche de État islamique. Ce sont les forces unipolaires qui ont créé Daech au Moyen-Orient à la faveur de l’intervention US. Le but secret de cette nouvelle forme d’activisme était de circonscrire la grande stratégie chinoise visant à établir la ceinture économique de la route de la soie ainsi que son pendant maritime (une ceinture, une route) à travers l’Eurasie.

À présent, tandis que la Russie est en train de mettre en déroute le terrorisme en Syrie, la Chine s’est associée à Moscou pour reconstruire le pays. Les Russes et les Chinois feront ensuite équipe pour sécuriser les branches de la Route de la Soie au Moyen-Orient en soutenant le nationalisme arabe laïque hostile au fanatisme. Aux côtés de l’OCS, ils mobiliseront la Syrie, la Turquie, l’Iran, l’Égypte et Israël en vertu de leur candidature à une adhésion au groupe de Shanghai. En outre, toutes les nations sud-asiatiques font partie de l’OCS, et le Pakistan tout comme l’Inde peut obtenir le statut de membre à part entière depuis 2017. Ajoutons à cela le fait que la Russie et la Chine œuvrent à articuler l’OCS avec l’ANASE et nourrissent l’ambition d’élargir la structure antiterroriste de l’organisation pour englober les États membres et observateurs ; cette initiative a pour but, là encore, de contrer la politique étasunienne d’endiguement.

Il est nécessaire de préciser que l’OCS est prête à assumer toute responsabilité dans la sécurisation du monde en conformité avec la charte de l’ONU. Des manœuvres militaires coordonnées et les missions de maintien de la paix qui lui incombent indiquent que l’OCS constitue désormais un bloc alternatif pour garantir la sécurité mondiale alors que la Russie ambitionne également de relier l’Organisation du traité de sécurité collective (l’OCTS), puissante alliance militaire d’Asie Centrale, à l’OCS.

Tayyab Baloch

Traduit par François relu par Cat pour le Saker Francophone

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