L’effondrement de l’économie commence en Asie de l’Est


en raison de l’effondrement des naissances et des populations en âge de procréer

Par Chris Hamilton – Le 12 janvier 2019 – Source Econimica

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La croissance de la demande qui crée les fondements des économies de l’Asie de l’Est (Chine, Japon, Corée du Sud et du Nord, Taïwan et Mongolie) est en train de s’effriter. Ces pays (réunis) représentent un peu plus de 20 % de la population mondiale et consomment 27 % de l’énergie mondiale totale. De 2000 à 2016, cette région (dont la Chine est le fer de lance) a représenté 48 % de la croissance mondiale de la consommation énergétique totale. Ainsi, lorsque je vous dis que ces pays entrent économiquement dans une phase de déclin économique à long terme (ou qu’ils s’effondrent peut-être carrément), les répercussions se feront sentir partout.

Le « futur » stérile de l’Europe


Les politiciens européens préfèrent chasser de leur esprit l’idée selon laquelle l’avenir est impossible sans enfants, ce qui donne un mauvais exemple.


Par Sergueï Latyshev − Le 17 mai 2017 − Source Katehon

Les chefs des principaux pays européens, la Chancelière allemande Angela Merkel, et le premier ministre du Royaume-Uni Theresa May, le nouveau président de la République française Emmanuel Macron, le premier ministre de l’Italie Paolo Gentiloni [En 2017, NdT], et leur « patron » européen Jean-Claude Juncker – ont certes des expériences et des caractères différents, mais ont en commun de ne pas avoir d’enfant. Ce point commun est partagé même par les dirigeants de certains pays européens de taille moyenne. Par exemple, le premier ministre suédois Stefan Löfven, confié par sa mère à un orphelinat à l’âge de 10 mois, et son collègue néerlandais Mark Rutte, qui était le septième enfant de sa famille, montrent que les enfants naissaient aux Pays-Bas dans les années 1960.

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Réflexions du lundi sur la monétisation et les marchés


Ou dire que les notions fondamentales n’ont pas d’importance, seule la liquidité compte


Par Chris Hamilton – Le 6 janvier 2019 – Source Econimica

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Comme je ne suis ni économiste, ni associé à des institutions financières ou d’investissement, et que je n’ai rien à vous vendre ou à vous acheter, cher lecteur, j’ai la liberté totale de dire ce que je veux et de partager ce que je vois.

Dans cet esprit, je reviens sur le bilan de la Réserve fédérale par rapport au curieux cas des réserves excédentaires des méga-banques. La semaine dernière, j’ai détaillé qu’à chaque fois que la Fed a cessé d’augmenter son bilan ou de le réduire complètement, le résultat a été nettement négatif pour les prix des actifs (ICI). Cependant, comme pour tout, il y a un peu plus à creuser dans cette histoire.

Les cycles, macro-économique et démographique, sont-ils en train de s’inverser en 2019 ?


Par Chris Hamilton – Le 6 janvier 2019 – Source Econimica

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Eh bien, 2019 est là et il est temps d’envisager quel type de croissance est possible. D’un point de vue macro, il est utile de reconnaître que 90 % de la richesse/du revenu/de l’épargne et près de 90 % de l’énergie mondiale sont consommés par les pays à revenu élevé et moyen supérieur (ceux dont le revenu par habitant varie de près de 90 000 $/an jusqu’à 4 000 $/an). Il s’agit des pays à revenu élevé, dont les États-Unis et le Canada, de la plupart des pays de l’UE, du Japon et de la Corée du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, etc. plus les pays à revenu moyen supérieur Chine, Russie, Mexique, Brésil, Turquie, Thaïlande, Iran, etc (comme défini par la Banque Mondiale). En 2019, cela représente environ 3,85 milliards, la moitié des 7,7 milliards de personnes de la population mondiale (50 % en consomment 90 %, tandis que les autres 50 % n’en consomment que 10 %).

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Pourquoi la Fed, ni aucune autre banque centrale, ne peut vraiment normaliser


Par Chris Hamilton – Le 30 décembre 2018 – Source Econimica

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La semaine dernière, j’ai souligné que depuis 2000, alors que la Réserve fédérale a cessé d’accroitre son bilan ou a commencé à « normaliser » (par le biais de la liquidation des actifs), les marchés boursiers ont eu des vapeurs.

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Les graines de l’effondrement des marchés


sont dans le cadre de la normalisation du bilan de la Réserve fédérale en mode pilote automatique.


Par Chris Hamilton – Le 23 décembre 2018 – Source Econimica

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La semaine dernière, on a beaucoup parlé de la possibilité que la Réserve fédérale révise son plan de « normalisation » des avoirs inscrits à son bilan. Lors de la conférence de presse qui a suivi la conférence de presse du FOMC, M. Powell a notamment déclaré : « Je pense que la diminution du bilan s’est faite en douceur et a atteint son objectif et je ne nous vois pas modifier cette politique » … et puis « Le volume de la diminution que nous avons connu jusqu’ici est assez faible et si l’on inverse les modèles des assouplissements quantitatifs, on obtient un ajustement assez modeste de la croissance économique, et des résultats réels ».  

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La nouvelle normalité : un déclin séculaire avec une croissance intermittente


Par Chris Hamilton – Le 20 décembre 2018 – Source Econimica

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D’un point de vue macroéconomique, ce dont les États-Unis et les pays développés bénéficient depuis des siècles (des millénaires, en fait), c’est d’une croissance économique séculaire avec des ralentissements intermittents (récessions et parfois des dépressions). Cela a été stimulé par une poussée de la croissance démographique, en particulier depuis 1950, et accru par la technologie, l’innovation, l’énergie peu coûteuse, l’amélioration des soins de santé (prolongation de la durée de vie de plusieurs décennies), etc.

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US : qui bénéficie d’un faible taux d’imposition des sociétés ?


Par Chris Hamilton – Le 16 décembre 2018 – Source Econimica

Le bon sens commun non vérifié est une chose dangereuse, en particulier, l’idée qu’une réduction de l’imposition des sociétés entraînerait une accélération de l’activité économique par le biais d’une augmentation des dépenses en immobilisations et une augmentation de l’emploi des entreprises. Hélas, je vais montrer que ces deux hypothèses sont erronées et j’espère entamer un dialogue sur notre politique fiscale.  Mais je suis tout à fait en faveur d’une réduction des impôts, mais seulement de concert avec des dépenses plus faibles (tout le contraire de ce qui se passe actuellement).

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US : l’explosion des dépenses fédérales et l’effondrement des recettes fiscales


Ce ne sont pas des signes typiques d’une économie forte.


Par Chris Hamilton – Le 7 décembre 2018 – Source Econimica

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Généralement, en période de forte activité économique, les recettes fiscales augmentent et les dépenses du gouvernement fédéral sont stables, voire en baisse. Les périodes de faiblesse économique (habituellement reconnues comme des récessions) voient l’effet inverse. Le graphique ci-dessous montre la variation d’une année à l’autre (sur une base trimestrielle) des dépenses du gouvernement fédéral (ligne bleue), des recettes fiscales fédérales (ligne noire) et de la valeur nette du patrimoine des ménages (colonnes jaunes), les zones ombragées qui représentent les récessions. La période actuelle d’explosion des dépenses du gouvernement fédéral, d’effondrement des recettes fiscales et d’augmentation de la richesse des ménages est « unique ».

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Le canari dans la mine de charbon est mort


Y a-t-il une raison de s’inquiéter ?

Par Chris Hamilton – Le 6 décembre 2018 – Source Econimica

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L’Amérique est aussi riche que Midas, du moins sur le papier, selon la dernière publication statistique Z1 de la Réserve fédérale. Le graphique ci-dessous montre la valeur nette totale de tous les ménages américains (ligne rouge) et la variation d’une année sur l’autre sur une base trimestrielle (colonnes noires). ($109 000 milliards en 2018).