Par Vanessa Beeley – Le 22 avril 2016 – Source 21st Century Wire.
«Les médias sont des professionnels de l’info divertissante, fournissant le message bien brillant voulu par le monde des affaires pour une distribution maximale et beaucoup d’argent. Leur objectif n’est pas du tout le reportage objectif. Leurs cibles sont quantifiables et apparaissent dans un plan financier quelque part. Son succès repose sur une formule simple : rester dans des paramètres compréhensibles à un large public qui en dévore les extraits sonores et les histoires familières dans l’immédiat, tout le temps. Comme des animaux domestiqués dont chaque désir, instinct et comportement d’achat ont été mesurés par le département marketing de médias d’entreprise pour être utilisés dans leur campagne médiatique, le public exige satisfaction et les médias occidentaux la délivrent.» ~ Sharmine Narwani
L’embobinage à la BBC
Le cirque médiatique créé autour de Madaya [voir fiche Wikipedia en francais] délivre encore ses effets, malgré la multitude d’anomalies mises à jour et la tromperie pure et simple de ce récit public. Sourdes à l’opinion publique comme aux enquêtes, des institutions comme la BBC considèrent qu’elles se situent au-dessus de toute responsabilité à l’égard de ceux qui paient pour son existence, le public britannique.
La BBC a jugé parfaitement acceptable de publier des images de Yarmouk en 2014 et de les faire passer pour des images de Madaya en 2016. Et lorsqu’elle a été questionnée, de supprimer ces images prouvant sa faute, sans aucune explication ni reconnaissance de sa responsabilité dans cette tactique de désinformation.
Heureusement, Robert Stuart, militant ardent contre la longue offensive de propagande hostile anti-syrienne de la BBC, a déposé une plainte officielle et a exigé des réponses que la BBC, pendant trop longtemps, s’est autorisée à esquiver.
Les chaines télévisées Al Mayadeen, Al Manar, Al Masirah et beaucoup d’autres, représentant les voix des opprimés dans le Moyen-Orient sont systématiquement exclues des chaînes satellite financées par l’Arabie et en faveur d’Israël. Press TV, dont le siège est à Téhéran, a vu son permis révoqué par l’Ofcom en 2012.
RT a été attaquée sans relâche par la BBC depuis que le «Kremlin a lancé son opération médiatique internationale». Le vocabulaire de la BBC ne manque jamais d’utiliser et de célébrer le terme guerre froide et d’infuser la peur de l’endoctrinement russe dans l’esprit des gens.
«Mais Russia Today est également l’objet d’une surveillance accrue pour son manque d’équilibre éditorial et des accusations selon lesquelles elle utilise délibérément la désinformation pour contrer et diviser l’Occident.» ~ L’Opération médiatique mondiale russe sous les projecteurs
Cette étonnante démonstration de projection de soi, n’a d’équivalent que la capacité sioniste à transformer ses propres crimes contre l’humanité en une accusation soigneusement emballée que ceux qu’ils oppriment, les Palestiniens, sur les os cassés desquels Israël a construit ses colonies, sont les coupables. Israël est ainsi exempté de jugement pour ses crimes, car ils sont commis en état de légitime défense.
Est-ce que la BBC embellissait la vérité par légitime défense ou est-elle souple avec la vérité pour défendre l’épouvantable politique étrangère néo-colonialiste de notre gouvernement, qui consiste à fomenter la division sectaire au Moyen-Orient pour faciliter le changements de régime souhaité en Syrie et le massacre de civils au Yémen, assassinés par des missiles et des armes de destruction massive made in UK ?
Ce ne sont que deux exemples de la complicité de la BBC dans la déstabilisation mondiale et la condamnation de nations souveraines à un conflit perpétuel ou au statut d’État failli, mûres pour être récupérées par des pseudo ONG humanitaires, subir des invasions furtives et l’occupation. Tout cela, bien sûr, travaillant au renforcement de la rentabilité du complexe militaro-industriel.
Est ce que la BBC va être Soros-isée
L’extraordinaire déclaration suivante est tirée d’un document produit par le Wilson Center.org, dans la section intitulée «Le rôle des ONG dans la construction de la société civile».
«Dans certains pays, les ONG locales ont également été financées pour monter des campagnes de pouvoir au peuple. Comme dans les récentes révolutions de couleur, ces campagnes visent à ouvrir les régimes politiques aux partis d’opposition et à évincer les dirigeants qui s’accrochent au pouvoir, grâce à des méthodes irrégulières. Vus plus largement, tous ces programmes de soutien aux activités des ONG et au renforcement de leurs capacités sont considérés comme des moyens de favoriser l’émergence progressive d’une plus large société civile, qui complète l’État dans sa mission de combler les besoins du public et rend aussi les gouvernements plus sensibles aux appels de leurs populations.»
Les masques semblent être tombés. Ici, le Centre Wilson expose allègrement la politique de cheval de Troie des ONG dans leur rôle d’agents travaillant pour l’impérialisme dans tout pays, riche en ressource, riche ou stratégiquement important, qui deviendra la proie de cet impérialisme.
Cela explique parfaitement qui finance ce pouvoir au peuple et ces campagnes de changement de régime qui fonctionnent en phase avec des schismes régionaux ou nationaux, qui sont utilisés par des mouvements d’opposition importés ou localement favorisés pour propulser les dynamiques poussant au changement de régime au profit de l’impérialisme.
Bien sûr il n’y a aucunement l’intention, de la part de ces tireurs de ficelles, de permettre ce véritable pouvoir au peuple qu’ils déclament si fort. Le but, une fois le pouvoir accessible, est d’y installer une entité décisionnelle aux ordres de l’impérialisme, qui assurera la prise de pouvoir par le monde des affaires ou le pouvoir financier [Corporate power, NdT], entité ultime derrière cet impérialisme.
Vous vous demandez peut-être quel rapport cela a avec la distorsion de la vérité par la BBC. En guise d’explication, regardez comment le site Open Democracy récupère la mise en question du rôle de la BBC sur son site web. Jetez ensuite un coup d’œil à la liste impressionnante des bailleurs de fonds et des donateurs d’Open Democracy. Pas de surprise pour beaucoup d’entre vous, George Soros et son Open Society Foundation sont sur cette liste. En fait, le seul magnat philanthropique qui y manque est la Fondation Bill et Melinda Gates.
Alors, considérons qui tient les cordons de la bourse de la majorité des forces de propagande primaire pour un changement de régime en facilitant le travail des ONG en Syrie.
La piste des ambitions néocons et des missions impossibles impérialistes en Syrie conduit infailliblement au stratège du chaos mondial, George Soros, pédalant furieusement derrière son masque d’ONG humanitaire.
D’abord, un rappel du fracassant article publié par Wrong Kind of Green intitulé La Syrie, Avaaz, Purpose, l’art de vendre la haine pour l’Empire.
«Il ne devrait pas être considéré comme une coïncidence qu’au même moment une campagne Sauvons la Syrie, très bien ficelée et largement financée, soit créée simultanément dans les salles de réflexion des anciens de Harvard préférés de l’Empire.
Lorsque, sous l’organisation de Avaaz, le public n’a pas soutenu le projet de frappe aérienne sur la Syrie, le cabinet de relations publiques new-yorkais Purpose Inc. est intervenu.»
Le partenariat entre l’Open Foundation Society et Purpose est expliqué dans l’article.
La campagne médiatique anti-syrienne intitulée Brisons le Siège
Cette campagne a été lancée simultanément avec la tempête médiatique #OperationMadaya, elle-même parfaitement synchronisée avec l’exécution brutale et significative du premier militant pour la démocratie, l’unité et la libération de l’Arabie saoudite du joug de la Maison des Saoud, le cheikh Nimr al Nimr.
Dans un style marketing digne de Manhattan, la campagne publicitaire de haut vol Brisons le Siège a inondé les rues, au moment où l’indignation du public a atteint un sommet et où les médias occidentaux, inspirés par le Qatar et Al Jazeera, publiaient de fausses photographies à répétition. Le titre bien connu, «Assad est la racine de tous les maux», a servi de toile de fond à cette dramatique mais brillante campagne publicitaire. On peut nous pardonner de penser qu’elle ait été préparée à l’avance.
Le Dr Al Jaafari, représentant syrien permanent à l’ONU, a réduit une telle exploitation du drame à sa vérité la plus succincte, avec un peu de cabotinage et beaucoup de dignité, malgré l’hostilité des médias en cours contre le gouvernement syrien. Ce calme distingué est maintenant une composante familière du rejet syrien, iranien ou russe de l’hystérie occidentale.
La boite de relations publiques new-yorkaise Purpose a créé au moins quatre campagnes anti-Assad utilisant des ONG : les Casques blancs, les Voix Syriennes Libres [3], La Campagne Syrienne [4] et la campagne du mois de mars #withSyria, selon The Wrong Kind of Green.
AVAAZ
Encore une autre pétition bien faite et honteusement biaisée de Avaaz ayant très peu de rapport avec la réalité sur le terrain à Madaya. Cliquez ici pour savoir ce que les médias ne vous disent pas à propos de Madaya, produit par SyriaGirl.
«Avaaz, main dans la main avec les Rockefeller, George Soros, Bill Gates et d’autres élites puissantes, est méticuleusement en train de façonner la société mondiale, en utilisant et en s’appuyant sur le marketing stratégique psychologique, le soft power, la technologie et les médias sociaux – tout cela pour fabriquer un consensus public…» ~ Cory Morningstar.
RAMI JARRAH ~ ANA PRESS
Ah, maintenant nous avons une boîte remplie de vers vraiment fascinante, qui sera étudiée de manière beaucoup plus approfondie dans l’article suivant, avec quelques acteurs supporters de choc. Regardez-la.
Cependant, pour l’instant, un très bref aperçu de M. Rami Jarrah. Auparavant connu sous le nom d’Alexander Page et présenté comme un journaliste citoyen dans ses interventions parrainées par Avaaz et publiées par la BBC, CNN, Al Jazeera, il est devenu correspondant à l’étranger, surtout sur le front du changement de régime en Syrie. Lui et Danny Abdul Dayem, cet acteur de studio bien connu de CNN, ont été les co-conspirateurs de la narrative Avaaz Démocratie.
Bien sûr, ANA Press en tire toutes les revendications louables habituelles.
«Nous sommes une organisation indépendante et sans affiliation politique, car cela affecterait notre neutralité et notre honnêteté. Nous n’acceptons et n’accepterons aucun financement provenant de groupes politiques.» ~ Rami Jarrah
Fait intéressant, lorsque nous jetons un coup d’œil derrière ce rideau d’intégrité, nous trouvons toutes ces affirmations de neutralité compromises par les agences gouvernementales et le monde financier, qui investissent dans ces campagnes de donations menées par ces faux-nez néo-conservateurs.
Avec très peu d’effort, nous pouvons relier ANA Press à HIVOS et SIDA et, bien sûr, à Soros.
SIDA : Agence d’aide au développement affilié au gouvernement suédois, à l’UE, l’ONU et la Banque mondiale. George Soros apparaît souvent dans cet autre outil de changement programme, dont le style est du genre Faire que toutes les voix comptent.
«Les recherches uniques et la composante éducative de Faire que toutes les voix comptent travaillent à mieux comprendre ce qui fonctionne – et ce qui ne fonctionne pas – dans les projets utilisant la technologie pour promouvoir une gouvernance transparente et responsable.
Le fonds est financé conjointement par SIDA, l’USAID, DFID, l’Open Society Foundation et Omidyar Network».
«Hivos travaille avec les Open Society Foundations (OSF), une initiative du philanthrope George Soros, depuis 2005. Les OSF travaillent à construire des démocraties dynamiques et tolérantes, dont les gouvernements sont responsables envers leurs citoyens. Cette mission est en parfaite adéquation avec les politiques de Hivos.»
«La mission de Jarrah – s’assurer que les voix syriennes soient entendues dans le monde entier – incarne non seulement l’esprit du Prix liberté de la presse internationale du CJFE, mais aussi celle du département Medias alternatifs & indépendents dans le programme Expression et Engagement d’Hivos.»
En avant, ou plutôt Move On ?
«Avaaz a été créée en partie par MoveOn, un comité d’action politique du Parti démocrate (ou PAC), formé en réponse à la destitution du président Clinton. Avaaz et MoveOn sont financés en partie par le financier milliardaire George Soros.» ~ SYRIE : Avaaz, Purpose et l’art de vendre la haine au nom de l’Empire.
WISSAM TARIF ~ Le directeur de champagne d’AVAAZ.
Wissam Tarif était une autre des têtes d’affiches originales de la campagne de marketing pour le changement de régime en Syrie, lancée presque exclusivement par des changeurs d’opinion publique, Avaaz en 2011, avec un peu d’aide de leurs amis à CNN, BBC et Al Jazeera. Encore une fois ce sera exploré plus en détail dans un article ultérieur.
Voici l’un des débuts de la campagne de démocratisation de la Syrie à l’Oxford Research Group en 2011.
Wissam Tarif a depuis été promu directeur de campagne senior pour Avaaz et demeure un défenseur persistant de la campagne Open Democracy menée par les États-Unis, l’OTAN, les pays du Golfe et Israël pour la prétendue démocratisation de la Syrie.
« Wissam Tarif – «À moins que les habitants de Madaya et d’autres villes assiégées en Syrie n’obtiennent la liberté ainsi que de la nourriture, les enfants continueront à mourir de faim. L’Organisation des Nations Unies a déjà négocié des accords pour que ces sièges soient levés, et maintenant Ban Ki Moon doit s’assurer de toute urgence qu’ils soient mis en œuvre pour sauver des milliers de vies et renforcer la confiance avant les négociations de paix qui doivent se dérouler plus tard ce mois-ci ». ~ Opération Madaya, Avaaz.
Wissam Tarif, dans les premiers jours de la guerre contre la Syrie, était un membre de la cinquième colonne d’Avaaz, avec Rami Jarrah / Alexander Page et Danny Abdul Dayem, parmi des milliers d’autres, financés par les $1,2 million d’argent du public récoltés grâce aux pétitions d’Avaaz.
En 2011, Tarif a été décrit par euphémisme comme directeur de campagne d’Avaaz, mais il a également été associé à une ONG espagnole appelée INSAN, qui veut dire humain en arabe.
Curieusement, quand je fouillais dans ses connexions, j’ai eu des difficultés à localiser INSAN, que la rumeur disait basée en Espagne bien qu’aucune ONG ne soit répertoriée avec une adresse espagnole. Finalement, en numérisant la page de contact de Wissam, je remarquai que son adresse e-mail était dirigée vers Insan International, wissamtarif@insanintl.com. Le site était répertorié comme Insanassociation.org.
Au moment de mon enquête initiale, INSAN avait énuméré ses partenaires sur son site Internet. Heureusement que j’en ai fait une capture d’écran, parce que quand je suis retourné sur le site le soir pour obtenir le lien, celui-ci avait été modifié en partenaires et débouchait sur une erreur 404.
En outre, comme par hasard, INSAN dispose désormais d’une toute nouvelle page Web InsanIntl.com qui, évidemment, n’affiche plus d’informations sur ses partenaires financiers.
Cependant, George Soros et la Fondation Open Society sont évidemment dans le coup, une fois de plus.
Les Casques blancs
Les Casques blancs ont peut-être la gamme la plus diversifiée de bailleurs de fonds et de donateurs. La majorité d’entre eux ont été exposés dans les précédentes enquêtes approfondies et comprennent la CIA, le Foreign Office du Royaume-Uni, les factions de l’opposition syrienne et les mercenaires des agences de recrutement de mercenaires assassins, mais, naturellement, en suivant la piste on revient toujours à Soros.
Pour une analyse complète des financements des Casques Blancs : La guerre par la tromperie. Les Casques Blancs syriens.
Sur la photo ci-dessus, des Casques blancs affichent des banderoles appelant à incendier et détruire Kafarya et Foua, deux villages chiites de la région d’Idlib en état de siège partiel par Ahrar al Sham et Jabhat Al Nusra depuis 2011, soumis à un siège total depuis mars 2015. Un affichage impartial de pur sectarisme wahhabite, par les héros humanitaires idolâtrés par les gouvernements occidentaux, les médias et le public à travers le monde.
Pour un éclairage supplémentaire sur le terrifiant siège de Kafarya et Foua par Ahrar al Sham et Al Nusra, lisez donc la série de Eva Bartlett dans Counterpunch : La souffrance silencieuse de Kafarya et Foua.
SN4HR
Soros, le tireur de ficelles de SN4HR [Syrian Network for Human Rights]
«Le site SN4HR ne donne aucune information sur ses sources de financement, et les informations sur ses propriétaire sont cachées à la vue du public, mais on peut voir qu’il est hébergé aux États-Unis ».
L’organisation s’identifie elle-même comme une excroissance de la révolution syrienne (clairement une organisation partisane, voir au bas de leur page d’accueil) et prétend être «une source de confiance» fournissant des informations sur le conflit en Syrie à tous les principales organisation des droits de l’homme, les associations caritatives et les services gouvernementaux, y compris l’ONU, Human Rights Watch, Amnesty international, et même le département d’État américain.
«La base de données et les archives du réseau sont considérées comme des sources fiables et de référence pour les médias locaux et internationaux, et les organisations et agences internationales travaillant dans le domaine des droits de l’homme.»
Tiré de: Madaya: L’occident fabrique encore un mensonge médiatique en Syrie par 21st Century Wire
Et dans ce même article, nous suivons encore les traces qui nous ramènent encore une fois à Soros.
HUMAN RIGHTS WATCH
«L’organisation Human Rights Watch, financée par Soros, a joué un rôle majeur en présentant mensongèrement les bombardements contre des civils et autres atrocités commises par ISIS et al-Qaïda, comme étant perpétrés par le régime d’Assad, soutenant ainsi l’action militaire des États-Unis et de l’UE.» ~ William Engdahl.
Well, hello Mr Soros!
«Soros, dont la cause philanthropique et le dévouement à la cause des droits de l’homme a été honoré en 2015 avec un prix décerné par Physicians for Human Rights, a été un partisan de l’organisation depuis sa création en 1985.
George Soros a compris, dès le début, que les médecins jouent un rôle vital dans la préservation de la dignité humaine, un principe humain de base », a déclaré McKay.
«Sa foi en notre cause a ouvert la voie à d’autres partisans et a contribué à faire en sorte que les professionnels de la santé aient la possibilité d’utiliser leurs compétences pour la justice.» ~ Communiqué de presse de Physicians for Human Rights.
George Soros avec Charlie Rose
MÉDECINS SANS FRONTIÈRES & MÉDECINS DU MONDE
MSF a fait des efforts concertés pour se distancer de son avocat interventionniste, le co-fondateur Bernard Kouchner. Sans grand succès puisque Kouchner était encore invité à commenter le bombardement américain de l’hôpital de MSF à Kunduz, en Afghanistan, en 2015.
Une fois de plus, le seul but de cet article est de montrer comment les ONG ayant le plus grand impact sur le terrain en Syrie, et dans nos médias, sont reliées à George Soros [parmi une myriade de d’autres agences gouvernementales occidentales évidemment partiales.]
La Coalition pour la Cour pénale internationale (CCPI) est une organisation non gouvernementale (ONG) regroupant plus de 2500 organisations dans le monde et œuvrant pour une Cour pénale internationale juste, efficace et indépendante
La CCPI est un projet du World Federalist Movement-Institute for Global Policy (WFM-IGP) dont les secrétariats se trouvent à New York, près du siège des Nations Unies (ONU) et à La Haye, Pays-Bas. ~ Extrait de Wikipedia
Le comité de pilotage de la CCPI comprend Human Rights Watch et Amnesty International.
Ce Mouvement fédéraliste mondial est financé en partie par George Soros.
Médecins sans frontières et Médecins du monde sont tous les deux membres de la CCPI [texte en français, NdT], aux cotés de Human Rights Watch et Amnesty International.
Cette autre forme de partenariat est également d’une grande importance pour les fondations Soros : les relations entre les bénéficiaires qui, au fil des ans, ont développé des alliances dans la poursuite des éléments essentiels de l’ordre du jour de l’Open Society. Ces partenaires comprennent, mais ne sont pas limités à :
Médecins sans frontières, AIDS Foundation East-West, Médecins du monde et Partners in Health, pour leurs efforts dans la lutte contre les urgences de santé publique cruciales qui sont souvent liées à des violations des droits de l’homme ~ Texte tiré de la liste des partenaires de l’Open Society Foundation.
AMNESTY INTERNATIONAL
«Une autre ONG diabolisant activement le gouvernement Assad comme cause de toutes les atrocités en Syrie et aidant à construire un soutien public pour une guerre en Syrie à partir des États-Unis et l’UE est Amnesty International, financée par Soros. Suzanne Nossel, qui était jusqu’en 2013 le directeur exécutif d’Amnesty International USA, obtint le poste après avoir travaillé au Département d’État des États-Unis, où elle a été sous-secrétaire d’État adjointe, pas exactement un organisme impartial à l’égard de la Syrie.» ~ William Engdahl pour New Eastern Outlook.
Syrie. La révolutions des milliardaires
OurBeeb : Est-ce que la BBC a établi un partenariat avec l’Open Democracy.net de Soros?
Certes, quand nous considérons la page Web, il est difficile de ne pas supposer qu’il y ait au moins un certain degré d’échange en cours.
«Financée par 95% des foyers britanniques via la redevance, la BBC appartient au peuple et non au gouvernement. OurBeeb est indépendante, non partisane, et vise à faire en sorte que la discussion sur l’avenir de la British Broadcasting Corporation soient entre les mains du peuple britannique.» ~ OurBeeb
Est-ce que les Britanniques ont eu leur mot à dire dans le choix de M. Soros comme mentor et directeur de campagne pour une chaîne publique phare, dont le pouvoir de modifier la perception du public est légendaire?
«Comment faire en sorte que la BBC elle-même soit ressentie comme sienne par le public qui la finance et dont elle prétend représenter les nombreuses voix ? Au moment de la réduction des recettes publiques et des changements technologiques rapides, le rôle de la BBC comme principale source de nouvelles est bien plus important que les partis politiques traditionnels. Il est temps de remodeler le débat sur l’avenir de l’institution culturelle la plus importante du Royaume-Uni.»
L’effet Madaya
Considérons alors l’une des répercussions de l’Opération Madaya. Open Democracy titre :
«Les contenus générés par l’utilisateur offrent de nouvelles façons de couvrir les trous noirs des histoires telles que le conflit syrien. Mais comment les journalistes donnent-ils du sens de ce qui se passe sur le terrain?»
Comment, en effet ? Suit alors une série d’excuses pour expliquer pourquoi les journalistes de la BBC, tels que Lyse Doucet, ne sont pas toujours en mesure d’être sur le terrain en Syrie. Divers arguments fallacieux sont présentés.
Par exemple la mort de la correspondante du Sunday Times, Marie Colvin, à Homs en 2012. Aucune mention sur le fait que Colvin avait été introduite clandestinement, sans la permission du gouvernement syrien, dont Rami Jarrah. La décapitation d’un élément de la cinquième colonne, le chroniqueur James Foley. Sans oublier, le danger des frappes aériennes étrangères et d’État islamique.
Et pourquoi, pourriez-vous vous demander, la BBC ne trouve-t-elle pas les voix en Syrie qui rejettent une intervention étrangère et soutiennent leur gouvernement élu ? Curieusement, ils sont «réticents à parler». Rien à voir avec le fait que la BBC est reconnue comme un instrument de propagande anti-syrienne par les personnes qui ne lui feraient pas confiance pour rapporter la vérité racontée du point de vue du peuple syrien.
Sharmine Narwani a farouchement contesté le statut d’observateur neutre des médias occidentaux, dans son article intitulé Journaliste occidental : Visa refusé.
«Parce que, en ce moment, honnêtement, je ne peux pas penser à un groupe de personnes moins capables de vérifier les choses en Syrie que les journalistes occidentaux. Et non pas parce qu’ils ne sont pas physiquement là ou ne peuvent pas enchaîner plus de deux mots en arabe.»
C’est en grande partie parce qu’ils se nourrissent des récits de leurs propres gouvernements sur tous les sujets. Les journalistes occidentaux sont arrogants avec un sens de la justice passé au crible des valeurs occidentales, oxymorons que l’on nous fait avaler de force.
Ces mêmes valeurs occidentales qui exigent la responsabilité et la transparence de toutes les nations – tout en offrant la couverture idéale aux gouvernements occidentaux pour frayer leur chemin à travers les corps musulmans et arabes, dans des guerres sans fin, et tout cela au nom de la sécurité nationale.
Avec le recul, serions-nous jugés comme conspirationnistes, de considérer que peut-être tous ces événements nous ont adroitement menés vers ce point de total blackout informationnel, mais qui sert les objectifs impérialistes de notre gouvernement?
Assistons-nous à la mise en place de la cerise sur le gâteau du changement de régime ? Soros a apparemment officialisé la cooptation de la BBC dans le réseau de propagande possédé et orchestré par lui-même et continue à canaliser ses opérations de manipulation de la source des informations dans son réseau parfaitement construit de mensonges et de générateurs à têtes multiples de narratives dirigées contre Assad.
Vanessa Beeley est contributrice à 21WIRE, et depuis 2011, elle a passé la majeure partie de son temps au Moyen-Orient reportant les événements qui s’y déroulent – comme chercheuse indépendante, écrivain, photographe et militante pour la paix. Elle est également membre du Comité directeur du Mouvement Solidarité Syrie, et une bénévole de la Campagne mondiale pour le retour en Palestine. Voir son travail sur son blog The Wall Will Fall.
Traduit par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone.
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