Réaction sur le vif : Hassan Nasrallah

Le Saker Francophone s'associe de tout cœur à cette méditation funèbre de Salah Lamrani

Condoléances et solidarité avec toutes les victimes de la barbarie terroriste, quelle que soit leur nationalité (une vie égale une vie, même si celle du concitoyen touche naturellement plus), quel que soit son visage, depuis 13 ans (invasion de l’Irak) et bien plus et pas seulement depuis le 13 novembre : Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen, Palestine, Libye, Nigeria, etc., etc., jusqu’à Beyrouth et Paris, les morts innocents se comptent en centaines de milliers et même en millions.

Condamnation de tous les terroristes, de tous leurs alliés, de tous leurs soutiens, en particulier les gouvernements, contre lesquels une justice «impitoyable» devrait effectivement être exercée (sans oublier leurs médias apologistes) : USA, UK, Israël, France, Arabie Saoudite, Turquie, Qatar... Rappelons que Laurent Fabius déclarait à propos d’Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, qu’ils «font du bon boulot en Syrie», et que François Hollande a reconnu armer les «égorgeurs modérés» de l’opposition anti-Assad. Ces attaques sont la conséquence directe, prévisible et prévue de longue date de leur politique irresponsable, criminelle et apatride qui a suivi les pas de Nicolas Sarkozy en Libye.

Rejet de tout amalgame, ces attentats ne sont pas le fait de l’Islam ni même de l’«islamisme» mais du wahhabisme, doctrine fanatique et hérétique dont le monde islamique avait emprisonné et ostracisé le précurseur, Ibn Taymiyya, mais que l’Occident a installée en Arabie saoudite pour contrôler le Moyen-Orient et ses ressources, permettant son enracinement et son exportation. Les musulmans constituent plus de 90% des victimes de cette idéologie destructrice à laquelle les bombes «démocratistes» et «républicanistes» américaines ont rouvert la voie depuis 2003.

Soutien aux États et aux forces combattant authentiquement le terrorisme de Daech et autres : Armée arabe syrienne, Hezbollah, Iran, Russie, forces irakiennes, armée et résistance yéménite, etc., à qui il convient de rendre honneur, car ils combattent pour leur liberté et pour leur sécurité mais également pour la nôtre. Donnons-leur longuement la parole, après un rappel nécessaire, hélas, en cette France post-9 janvier qui ne peut devenir que plus schizophrénique et liberticide : «Je ne suis pas Charlie».

Salah Lamrani

Par Sayed Hasan – Le 14 novembre 2015  – Source sayed7asan

Hassan Nasrallah :
«Le Hezbollah condamne les attaques terroristes à Paris»

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 14 novembre 2015, suite aux attentats de l’État islamique contre la banlieue sud de Beyrouth le 12 novembre 2015

Vidéo traduite et sous-titrée en français par Sayed Hasan

https://youtu.be/xzZNFRzXvv8

Transcription

«Mon propos de ce soir sera entièrement consacré à la double attaque terroriste qui a eu lieu il y a quelques jours dans la région de Bordj-al-Barajneh (Beyrouth), et a causé des dizaines de martyrs et de blessés. Mais permettez-moi d’abord, eu égard à ce qui s’est produit la nuit dernière, de faire part de notre condamnation, la condamnation et la dénonciation véhémentes par le Hezbollah des attaques terroristes perpétrées par les criminels de Daech à Paris, en France, et de ce qu’ils ont commis en fait de crimes, de meurtres, d’atrocités et de terrorisme.

Les peuples de notre région qui endurent actuellement le cataclysme de Daech dans plus d’un pays arabe et islamique, dont le Liban qui a subi il y a quelques jours une telle attaque, sont le plus à même de comprendre et de ressentir la terrible tragédie qui a frappé le peuple français la nuit dernière.

Nous exprimons nos condoléances et notre solidarité sur les plans de l’humanité, de la compassion et de la morale avec tous ces malheureux innocents qui ont été ciblés par les chefs sanguinaires de Daech et ses criminels.»

Voir également

Attaques terroristes à Paris : Après l’émotion, dénonçons TOUS les coupables

Bachar Al-Assad :  La France récolte ce qu’elle a semé

Vendredi noir : Au-delà de l’émotion, des questions vitales, par Fausto Giudice

 

   Envoyer l'article en PDF