Les États-Unis sont à la veille d’affronter la pire crise de leur histoire…


… et comment l’exemple de Poutine pourrait inspirer Trump


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Par Le Saker – Le 22 octobre 2016 – Source The Saker

Regarder le dernier débat présidentiel a été une expérience plutôt déprimante. J’ai pensé que Trump s’en était assez bien sorti, mais ce n’est pas l’aspect le plus important ici. C’est celui-là : peu importe qui l’emporte, une crise aiguë est inévitable.

Option 1 : Hillary gagne. C’est Obama sous stéroïdes, mais en pire. Souvenez-vous que Obama lui-même était Dobelyou, mais en pire. Bien sûr, Dobelyou était seulement Clinton [Bill …, NdT], mais en pire. Maintenant la boucle est bouclée. Retour à Clinton. Sauf que cette fois, nous avons une femme profondément instable, qui a échoué dans tout ce qu’elle a tenté de faire, et qui a maintenant  trois décennies de désastres et d’échecs derrière elle. Même si elle n’avait aucune autorité pour commencer une guerre, elle en a commencé une (elle a dit à Bill de bombarder les Serbes). Maintenant, elle a cette autorité. Et maintenant, elle a dû se tenir là, devant des millions de gens, et écouter Trump lui dire que «Poutine a été plus malin que vous à chaque étape du chemin» (avez-vous vu son visage glacial lorsqu’il a dit ça ?). Trump a raison, Poutine l’a surpassée, ainsi qu’Obama, à chaque étape. Le problème est là, maintenant, après avoir eu un président avec un complexe d’infériorité à l’égard de Poutine (Obama), nous aurons une présidente avec le même complexe d’infériorité plus une détermination morbide à imposer une zone d’exclusion aérienne sur les forces russes en Syrie. Regardant Hillary, avec ses affreux cheveux courts et ses pantalons ridicules, je me disais par devers moi : «C’est une femme qui essaie difficilement de prouver qu’elle est tout aussi coriace qu’un homme» – à part, évidemment, qu’elle ne l’est pas. Son passé la montre aussi comme faible, lâche et avec un sentiment d’impunité totale. Et maintenant, cette folle messianique du mal avec un sentiment d’infériorité profond va devenir commandant en chef ? Que Dieu nous aide tous !

Option 2 : Trump gagne.  Problème : il sera complètement seul. Les néocons ont un contrôle total, total je le répète, sur le Congrès, les médias, la banque et la finance, et les tribunaux. De Clinton à Clinton, ils ont profondément infiltré le Pentagone, Foggy Bottom [quartier où se trouvent de nombreux services gouvernementaux, NdT] et les agences à trois lettres. La Fed est leur fief. Comment diable Trump pourrait-il faire face à ces féroces «fous dans la cave» ? Regardez la campagne de haine vicieuse que toutes ces «personnalités» (depuis les acteurs jusqu’aux journalistes en passant par les politiciens) ont déchaînée contre Trump – elles ont brûlé leurs vaisseaux, elles savent qu’elle perdront tout si Trump l’emporte (et s’il prouve qu’il se laisse facilement avoir, son élection ne fera aucune différence). Les néocons n’ont rien à perdre et ils combattront jusqu’au bout. Que pourra faire Trump pour que les choses changent s’il est entouré de néocons et de leurs agents d’influence ? Mettre en place une équipe totalement différente ? Comment va-t-il les sélectionner ? Son premier choix a été de prendre Pence comme vice-président – un désastre (il est déjà en train de saboter Trump sur la Syrie et le résultat des élections). Je redoute d’apprendre qui Trump désignera comme chef de cabinet à la Maison blanche et je crains qu’il ne nomme quelque nouvelle version du tristement célèbre Rahm Emanuel uniquement pour calmer les néocons…  Et si Trump prouvait qu’il a à la fois des principes et du courage, les néocons peuvent toujours le liquider et le remplacer par Pence. Et voilà ! [En français dans le texte, NdT]

Je ne vois qu’une seule issue :

L’«imparfait» modèle Poutine

Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir, il a hérité d’un Kremlin totalement corrompu et infesté de traîtres comme l’est la Maison Blanche actuellement. Quant à la Russie, elle était à peu près dans le même état que l’Ukraine indépendante gouvernée par les nazis. La Russie était aussi dirigée par des banquiers et par des marionnettes anglo-sionistes, et la plupart des Russes menaient des vies misérables. La grande différence est que, contrairement à ce qui se passe avec Trump, la version russe des néocons étasuniens n’a jamais vu le danger venir de Poutine. Il avait été choisi par les élites dirigeantes en tant que représentant des services de sécurité pour servir aux côtés d’un représentant de l’argent des grandes entreprises, Medvedev.  C’était une solution de compromis entre les deux seuls pans de la société russe qui fonctionnaient encore, les services de sécurité et l’argent du pétrole et du gaz. Poutine avait l’air d’un petit bureaucrate dans un costume mal taillé, un petit gars timide et quelque peu maladroit qui ne représenterait aucune menace pour les puissants oligarques de la semibankirshchina (les Sept Banquiers) qui dirigeaient la Russie. Sauf qu’il s’est révélé comme l’un des dirigeants les plus redoutables de l’Histoire russe. Voici ce qu’a fait Poutine sitôt qu’il est arrivé au pouvoir.

Premièrement, il a restauré la crédibilité du Kremlin auprès des forces armées et des services de sécurité en écrasant rapidement et efficacement l’insurrection wahhabite en Tchétchénie. Cela a établi sa crédibilité personnelle auprès des gens sur lesquels il devrait compter pour affronter les oligarques.

Deuxièmement, il a utilisé le fait que tout le monde, chaque homme d’affaire et société en Russie avait plus ou moins enfreint la loi pendant les années 1990, ne serait-ce que parce qu’il n’y avait plus vraiment de loi. Au lieu de réprimer les désirs d’activités politiques de Berezovski ou Khodorkovski, il les a écrasés avec des accusations de corruption (tout à fait vraies). De manière décisive, il l’a fait publiquement, envoyant un message clair aux autres ennemis jurés : les médias.

Troisièmement, contrairement aux hallucinations des organisations de défense des droits humains occidentales et des libéraux russes, Poutine n’a jamais supprimé toute dissidence ni réprimé les médias ou, encore moins, ordonné le meurtre de qui que ce soit. Il a fait quelque chose de beaucoup plus intelligent. Vous vous souvenez que les journalistes modernes sont surtout et avant tout des presstitués, n’est-ce pas ? En réprimant sans merci les oligarques, Poutine a privé les presstitués de leur source de revenu et de soutien politique. Certains ont émigré en Ukraine, d’autres ont démissionné et quelques-uns ont été laissés là comme dans une réserve ou un zoo dans quelques organes de presse très clairement identifiables comme Dozhd TV, Ekho Moskvy Radio ou le journal Kommersant.  Ceux qui avaient émigré sont devenus sans importance, quant à ceux qui sont restés dans le «zoo libéral», ils étaient inoffensifs puisqu’ils n’avaient plus aucune crédibilité. Fondamentalement, tous les autres ont «capté le message». Après cela, il suffisait de nommer quelques vrais patriotes (comme Dmitri Kiselev, Margarita Simonian et d’autres) à des positions clé et tout le monde a rapidement compris que les vents de la fortune avaient maintenant tourné.

Quatrièmement, une fois que les principaux organes de presses étaient revenus à la raison, il n’a pas fallu trop longtemps pour que les partis «libéraux» (dans le sens russe, c’est-à-dire pro-américains) entrent dans une spirale mortelle dont ils ne se sont jamais relevés. Cela, à son tour, a débouché sur l’éjection de tous les «libéraux» de la Douma, qui ne comprend maintenant plus que quatre partis, tous plus ou moins «patriotes».

Ça, c’est la partie qui a marché.

Jusqu’à présent, Poutine a échoué à éjecter les membres de la Cinquième colonne, que j’appelle les «intégrationnistes atlantistes» (pour les détails, y compris leurs noms, voir ici) du gouvernement lui-même. Même le célèbre Alexei Koudrine n’a pas été renvoyé par Poutine, mais par Medvedev.  Les services de sécurité ont réussi finalement à se débarrasser de Anatoli Serdioukov, mais ils n’ont pas eu le pouvoir nécessaire pour le mettre en prison. Je continue à penser qu’une purge aura lieu, mais Alexander Mercouris n’est pas d’accord. Quoi qu’il en soit, ce qui est certain, c’est que Poutine n’a pas affronté les membres de la Cinquième colonne dans le secteur bancaire et financier et que ces derniers ont veillé soigneusement à ne pas lui fournir de prétexte à prendre des mesures contre eux.

La Russie et les États-Unis sont des pays très différents et aucune recette ne peut être tout simplement copiée de l’un à l’autre. Pourtant, il y a des leçons valables à tirer du «modèle Poutine» pour Trump, la dernière d’entre elles étant que ses ennemis les plus redoutables siègent probablement à la Fed. Un analyste russe – Rostislav Ichtchenko – a suggéré que Trump pourrait en quelque sorte forcer la Fed à augmenter les taux d’intérêts, ce qui se traduirait par un effet domino de faillites pour les banques étasuniennes, qui pourrait être la seule manière d’écraser finalement la Fed et de reprendre le contrôle sur les banques américaines. Peut-être. Honnêtement, je ne suis pas qualifié pour avoir une opinion à ce sujet.

Ce qui est sûr, c’est que pour le moment, les États-Unis continueront à ressembler à ça :

Un sans-abri, peut-être un vétéran, a construit un «couloir de drapeaux» pour inciter les gens à lui donner de l’argent. Floride, octobre 2016.

Riches en patriotisme bon marché et pauvres autrement.

Hillary pense que c’est un succès retentissant. Trump pense que c’est une honte. Je prétends que le choix entre ces deux est vraiment très simple.

À ceux qui disent qu’il ne peut pas y avoir de fracture au sein des élites anglo-sionistes, je répliquerai que l’exemple de la conspiration [Suivre les DTS … ?, NdT] pour empêcher Dominique Strauss-Kahn de devenir le prochain président français le montre, exactement comme des hyènes, les dirigeants anglo-sionistes se retournent parfois les uns contre les autres. Cela se produit dans tous les régimes, indépendamment de leur idéologie politique (pensez aux SS contre les SA dans l’Allemagne nazie ou aux trotskystes contre les staliniens dans l’URSS bolchévique).

À propos de balais et de parties du corps

Leon Trotsky aimait à dire que la Russie soviétique avait besoin d’être nettoyée des anarchistes et des nobles avec un «balai de fer». Il a même écrit un article dans la Pravda intitulé Nous avons besoin d’un balai de fer. Un autre maniaque génocidaire, Felix Dzerjinski, fondateur de la Tchéka, la célèbre police secrète, disait qu’un officier de la police secrète doit avoir «un cœur brûlant, une tête froide et les mains propres». On chercherait en vain la faiblesse, ou même la compassion chez des gens de cette sorte. Ce sont de «vrais croyants» guidés par l’idéologie, des sociopathes dépourvus d’empathie, des gens profondément mauvais éprouvant une haine génocidaire pour quiconque se trouve sur leur chemin.

Hillary Clinton et sa bande de néocons sont les héritiers spirituels (et parfois même physiques) des bolchéviques soviétiques et, tout comme leurs ancêtres bolchéviques, ils n’hésiteront pas une seconde à écraser leurs ennemis. Donald Trump – en admettant qu’il soit honnête et fasse effectivement ce qu’il dit – doit comprendre et faire ce que Poutine a fait : frapper le premier et frapper fort. Staline, d’ailleurs, a fait exactement cela, et pendant un certain temps, les trotskystes ont été écrasés, mais au cours des années qui ont suivi la mort de Staline, ils se sont progressivement relevés, uniquement pour reprendre le pouvoir en 1991. Je pense qu’il reste à voir si Poutine réussira à éloigner finalement les membres de la Cinquième colonne du pouvoir.  Ce qui est sûr, c’est que la Russie est au moins à demi-libérée du contrôle de ces gens et que les États-Unis sont maintenant leur dernier bastion. Leur haine folle de Trump peut s’expliquer en partie par le sentiment de danger que ces gens éprouvent, étant menacés pour la première fois dans ce qu’ils voient comme leur patrie (je ne veux pas dire dans un sens patriotique, mais plutôt comme un parasite prend soin de «son» hôte). Et peut-être qu’ils ont de bonnes raisons d’avoir peur.

J’espère vraiment qu’ils ont peur.

Je suis plutôt encouragé par la manière dont Trump a affronté la dernière tentative pour le faire se recroqueviller d’effroi. Hier, Trump a osé déclarer que puisque l’élection pourrait être truquée ou volée, il ne promettait pas de reconnaître son résultat. Et même si toute personne semi-alphabétisée sait que les élections aux États-Unis ont été truquées et volées par le passé, y compris les élections présidentielles, en le disant Trump a commis le délit majeur de crime de la pensée. Les médias sionistes se sont jetés sur lui avec une indignation hypocrite et ont exercé une énorme pression sur lui pour qu’il se rétracte (ce qui, d’ailleurs, contredisait la position de Pence). Au lieu de capituler et d’abjurer son «crime», Trump a répondu ainsi :

Superbe, non?  Espérons qu’il continue à faire preuve du même courage.

Trump est maintenant en train de faire ce que Jean-Marie Le Pen a fait en France : il montre aux néocons qu’il ose les défier ouvertement, qu’il refuse de jouer selon leurs règles, que leur indignation n’a aucun effet sur lui et qu’ils n’arriveront pas à le censurer ou encore à le réduire au silence. C’est aussi ce qu’il a fait lorsque, de nouveau, il a refusé d’accuser les Russes des cyberattaques et, au lieu de quoi, il a répété que ce serait une bonne chose pour la Russie et les États-Unis qu’ils soient amis. De nouveau, je ne suis pas sûr du temps pendant lequel il sera capable de tenir cette ligne, mais pour le moment, il est indéniable qu’il défie ouvertement l’État profond et l’Empire anglo-sioniste.

Conclusion

Les États-Unis sont sur le point d’entrer dans ce qui pourrait être la crise la plus profonde et la plus dangereuse de leur histoire. Si Trump est élu, il devra lancer immédiatement une attaque bien préparée contre ses opposants, sans leur donner le moindre prétexte de l’accuser de répression motivée politiquement. En Russie, Poutine pouvait compter sur le soutien de l’armée et des services de sécurité. Je ne sais pas sur qui Trump peut compter, mais je suis assez confiant sur le fait qu’il y a encore de vrais patriotes dans les forces armées américaines. Si Trump choisit la bonne personne pour diriger le FBI, il pourrait aussi utiliser cette agence pour nettoyer la maison et délivrer un flux continu d’actes d’accusation pour corruption, complot contre [compléter le formulaire], abus de pouvoir, entrave à la justice et manquement au devoir, etc. Puisque ces crimes sont répandus dans les actuels cercles du pouvoir, ils sont aussi faciles à prouver, et réprimer la corruption offrirait à Trump une standing ovation de la part du peuple américain. Ensuite, tout comme Poutine en Russie, Trump devra traiter avec les médias. Comment exactement, je ne sais pas. Mais il devra faire face à la bête et la vaincre. À chaque étape de ce processus, il devra obtenir le soutien créatif du peuple, exactement comme Poutine le fait. Le peut-il ?

Je ne sais pas.  Honnêtement, j’en doute. D’abord, je ne lui fais toujours pas confiance. Mais, plus important, je dirais que renverser l’État profond et restaurer un véritable pouvoir du peuple est même plus difficile aux États-Unis que cela ne l’était en Russie. J’ai toujours pensé que l’Empire anglo-sioniste devrait être renversé de l’extérieur, très probablement par un ensemble de défaites militaires et de défaites économiques. Je continue à le croire. Toutefois, je peux me tromper – en fait, je l’espère – et peut-être que Trump sera le type qui fera tomber l’Empire dans le but de sauver les États-Unis. Si une telle possibilité existe, si mince soit-elle, je pense que nous devons croire en elle et agir en ce sens puisque toutes les autres sont bien pires.

The Saker

L’article original est paru sur The Unz Review

Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone

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