La Belgique : le laboratoire du fédéralisme 1/2


Par Vladislav B. SOTIROVIĆ − Le 29 novembre 2019 − Source orientalreview.org

La Belgique constitue le centre politique de l’Union européenne (l’UE) et de l’OTAN, et figure parmi les 6 pays de l’UE ayant établi au départ le marché unique européen 1. La question du fédéralisme multiculturel belge est d’une importance essentielle pour le processus futur de l’intégration ou de la désintégration européenne à venir.

Arrière-plan historique

Le traité international et pan-européen de Westphalie (1648) établit un noyau sur la base d’un groupe d’États qui dominèrent les affaires du monde jusqu’à la première guerre mondiale : l’Autriche, la Russie, l’Angleterre (qui deviendrait le Royaume-Uni), la France et les Provinces Unies (les territoires composant aujourd’hui les Pays-Bas et la Belgique)2. La Belgique fut établie en 1830 afin de prévenir une possible attaque militaire de la part de la France ou des Pays-Bas, la Hollande s’étant retrouvée divisée en Pays-Bas et Belgique3. Création politique artificielle montée par les Britanniques, sa neutralité fut garantie par le Royaume-Uni en 18394. La Belgique devint le premier pays industrialisé d’Europe continentale, en partie du fait de sa proximité d’une Grande-Bretagne en cours d’industrialisation, mais également grâce à l’importance des réserves de charbon au Sud du pays. Son poids économique consolida la domination des Wallons francophones, catholiques romains majoritaires dans le Sud du pays sur les Flamands catholiques romains parlant le hollandais, établis au nord, dont la richesse provenait de l’agriculture et du commerce.

C’est dans le vaste territoire d’Afrique centrale — aujourd’hui connu sous le nom de République Démocratique du Congo ou RDC — qu’eurent lieu des pratiques d’administration et d’exploitation coloniales parmi les plus brutales de toute l’histoire de l’impérialisme et du colonialisme européens. Ce n’est qu’en 1867 que les Européens de l’ouest explorèrent cette région africaine, lorsque le britannique Henry Morton Stanley descendit la rivière Lualaba (Haut Congo). Son aventure impressionna Léopold II, roi des Belges, qui décida de s’accaparer la région en tant que personne privée, dans l’espoir de gagner en richesse et en puissance. Après l’expédition de l’explorateur Stanley sur la rivière Congo en 1877, l’ambitieux roi de Belgique l’engagea à son service personnel. Le roi renvoya Stanley en Afrique centrale pour y établir l’État libre du Congo, qui serait régenté par une société dont lui-même serait le seul actionnaire. Stanley dépensa une énergie considérable pour parvenir à ces fins, et en 1879, il retourna au Bas Congo et établit les fondations de l’immense domaine privé que le roi s’était taillé dans le bassin de la rivière Congo.

Le roi Léopold II de Belgique

Le roi se retrouva ainsi à la tête d’une région de plus de 2 millions de kilomètres carrés, soit environ 80 fois la taille de la Belgique5. Pour garantir l’expansion économique et industrielle de la Belgique, le roi Léopold II occupa le territoire du Congo en Afrique centrale entre 1881 et 1885, qui se vit transféré au quasi-État connu sous le nom d’État libre du Congo, et obtint en 1908 une reconnaissance internationale pour sa colonie africaine unifiée, sous le nom de Congo belge6. Une colonie du roi Léopold II se vit administrée sévèrement, les ressources naturelles (diamants) étant extraites sans considération des habitants locaux du Congo, qui tenaient lieu de vivier de main d’œuvre esclave pour les agents de Léopold7. Les colons belges finirent par quitter brutalement le Congo en 1960, après qu’un vide de pouvoir se soit fait jour pendant un certain temps. La guerre civile éclata, plusieurs factions opposées désirant prendre le pouvoir, et apporter de l’ordre face au chaos. L’un des aspirants au pouvoir, le premier ministre du Congo, Patrice Lumumba (1925-1961), appela l’URSS à l’aide pour lutter contre les rebelles soutenus par l’Ouest, et reçut ainsi un soutien diplomatique couplé à des livraisons de matériel militaire. Mais P. Lumumba fut révoqué de son mandat par Joseph Kasuvubu, le président du Congo, allié des États-Unis d’Amérique. Mais d’autres, tel Moise Tsombe, un dirigeant de la province du Katanga, riche en cuivre, et également étroitement lié à des intérêts privés occidentaux, luttaient pour le pouvoir. La guerre civile, d’une durée de trois ans, avait le potentiel de se transformer en une nouvelle guerre par procuration entre les États-Unis et l’URSS, avec comme enjeu l’influence sur le continent émergent. L’ONU put éviter la confrontation par procuration entre les deux superpuissances de la guerre froide en envoyant des soldats de la paix supposément neutres, dont la tâche principale était de remplir le vide de pouvoir et d’empêcher les superpuissances de transformer le Congo en nouveau terrain d’affrontement de la guerre froide.

Des travailleurs en état d’esclavage dans le Congo de Léopold II

Mais les événements politiques survenus en RDC depuis la fin de la première guerre froide constituent une illustration tout à fait pertinente de la complexité des conflits contemporains, et des dangers qui résident à vouloir donner des explications simplistes aux raisons de ces guerres. Pour être précis, entre 1996 et 2006, dans ces « guerres africaines », quatre millions de personnes sont mortes par suite de rivalités ethniques, guerre civile et intervention étrangère (occidentale), ainsi que pour des raisons de famine et de maladies8.

En Belgique, la langue flamande (un dialecte issu du hollandais), par suite à d’importantes manifestations des citoyens flamands de Belgique, fut reconnue comme langue officielle à l’égal du français en 19229.

La confrontation politique entre les populations flamande et wallonne de Belgique commença après la seconde guerre mondiale, quand les Wallons accusèrent leurs compatriotes flamands d’avoir collaboré massivement avec les armées d’occupations allemandes nazies pendant la guerre. La société belge en a gardé de profondes cicatrices, jusqu’à nos jours. Le pays est l’un des fondateurs du processus d’intégration européenne d’après-guerre en 1951, mais aussi un protagoniste de l’existence de l’OTAN, qui brise la neutralité belge jusqu’alors de mise dans les relations internationales10. C’est jusqu’au quartier général de l’OTAN (à l’image de celui de l’UE) qui est localisé dans la capitale belge de Bruxelles — un symbole de l’unité belge mixte entre Flamands et Wallons et le multiculturalisme. Pourtant, à mesure que les Belges sont devenus catégoriquement Européens, leur propre identité nationale s’est trouvée constituer une question de plus en plus prégnante.

La société multiculturelle belge : unifiée depuis longtemps, divisée depuis longtemps

La population du royaume de Belgique s’élève à 10 millions d’âmes, et elle se trouve divisée en deux groupes linguistiques principaux : les pratiquants de la langue hollandaise (les Flamands) — 6 millions — et la population à majorité francophone au Sud — 4 millions. Loin derrière, le troisième groupe linguistique est composé de locuteurs de la langue allemande (67 000) aux abords de la frontière allemande. La capitale, Bruxelles, perturbe cette division franche, car il s’agit d’une ville à majorité francophone au cœur de la partie flamande du nord de la Belgique. Pour comparaison, l’étendue du pays est d’un quart de celle du Royaume-Uni, d’un dix-huitième de la France, et la population de la Belgique est en nombre égale à 70% de la population de la Hollande (16 millions).

On s’intéresse souvent assez peu à la Belgique depuis l’étranger. Pourtant, il y a plus à trouver dans ce pays que de bons chocolats, des bières délicieuses, et des albums de Tintin. On voit d’habitude les autres citer la Belgique comme exemple de pays fédéral, post-nationaliste, combinant le pragmatisme culturel avec un consensus social plutôt solide. Les historiens présentent le pays sans vision critique des origines de l’indépendance belge de 1830 — ce processus résulta du jeu entre grandes puissances européennes 11. La Belgique illustre également comment la profonde tradition d’autonomie locale et de suspicion envers l’autorité de l’État vont de pair avec un sens aigu de la tolérance et de la solidarité personnelles, couplé avec un rejet de la confrontation violente et une recherche continue d’un consensus entre les parties flamande et wallonne du pays. Depuis le tout début en 1830, et jusqu’à nos jours, l’histoire de la Belgique est une histoire de diversité linguistique, de pluralité culturelle et une recherche d’une sorte d’identité commune « belge » de tous les citoyens, vivant constamment entre l’intégration étatique et sa désintégration territoriale12.

Carte de la composition ethnique de la Belgique

La Belgique constitue un exemple de la relation ambivalente entre histoire, mythes nationaux, et l’identité en « lasagne » ressentie par la majorité des Belges, pour qui le roi, comme institution politique, représente de facto l’unique facteur d’unité nationale. Le cas belge de fédéralisme multiculturel peut représenter à la fois un modèle, mais aussi un avertissement à l’égard du reste de l’Europe. Son histoire répond à des questions d’identité et de sécurité, quant au sens de cohésion et d’objectif commun — ou leur absence. Comme pour le reste de l’Europe13.

On ne saurait citer l’histoire des Belges depuis 1830 sans décrire les traditions et les transitions qui se sont développées sur le territoire de la Belgique contemporaine en un sens d’identité partagée, de gouvernement commun, et d’un État-nation centralisé — puis, au cours des dernières décennies, ont pavé la voie au schisme flamand-wallon qui menace désormais de couper la Belgique en deux. Pourtant, une question essentielle se pose : pourquoi un gouvernement, unifié pendant plus de 150 ans, n’est-il plus, par essence, capable de maintenir l’unité d’un pays divisé linguistiquement, alors qu’il a su le faire par le passé ? Si la Belgique, comme symbole d’une politique européenne occidentale de cohabitation multiculturelle et multilingue d’Europe de l’Ouest, voit son système politique unifié dysfonctionner, ainsi que tout le pays qui est basé dessus, à quoi doit-on s’attendre dans les autres régions d’Europe présentant des structures et des problèmes identiques ou similaires à ceux de la Belgique, dans l’avenir post-guerre froide 1.0 de l’Europe qui a déjà commencé en 2014 avec l’Ukraine multilingue et multiculturelle ?14.

Pour retracer historiquement l’évolution de la gouvernance de la Belgique, il faut décrire comment et pourquoi la dominance de l’élite nantie francophone s’est érodé après avoir monopolisé la gouvernance du pays pendant des décennies. L’extension du droit de vote, combinée à l’alphabétisation et à l’éducation de masse, ont permis au mouvement flamand de gagner assez de puissance pour fracturer la politique belge, éclater ses partis et entraver ses lignes politiques. La présence de l’Union européenne (l’UE) et de l’Organisation Traité Atlantique Nord (OTAN) ont, de façon accessoire [Mais ô combien symbolique, NdT], permis aux séparatistes belges d’écarter les mérites d’un gouvernement national, qui n’est plus nécessaire à la défense militaire ou économique du pays15

Ainsi, par exemple, en 2008, 196 jours après les élections parlementaires, la Belgique s’est enfin dotée d’un nouveau gouvernement. Ce nouveau record belge en durée de non-gouvernement est établi du fait des querelles historiques entre les deux principaux groupes ethno-linguistiques — les Wallons francophones au Sud et les Flamands au Nord (les deux groupes sont principalement catholiques-romains). Le record précédent de durée sans gouvernement remontait à 1988 — 148 jours. Dans ce cas particulier, par exemple, le vainqueur des élections parlementaires du printemps 2007Yves Leterm —, un nationaliste flamand, ne put constituer de nouveau gouvernement, malgré plusieurs tours de négociations et d’interventions par le roi. Yves Leterm, homme politique portant ironiquement un nom français, accusa à l’époque les Wallons d’obstruction, cependant que les francophones l’accusaient de présenter un esprit nationaliste uniforme. Quoi qu’il en soit, le Vlaams Blok, qui fait campagne à la fois contre la politique d’immigration de l’UE et de Bruxelles et en faveur d’une indépendance politique de la Flandre, était déjà devenu une force politique majeure en Belgique16. Vue ainsi, la Belgique, l’un des protagonistes les plus centraux de l’intégration pan-européenne, subissait une réelle désunion et courait le risque bien réel d’un démembrement territorial dans un avenir proche.

Querelles historiques

La lutte entre Wallons et Flamands (ces derniers représentent 60% de la population de la Belgique) aux niveaux linguistique, politique, national et culturel n’est pas une nouveauté en Belgique : elle remonte au tout début de la vie politique commune — depuis 1830, à l’établissement du royaume de Belgique. La structure fédérale de la Belgique est établie sur les principes de deux régions ethno-linguistique (la Flandre au Nord, et la Wallonie au Sud) et Bruxelles qui dispose d’un statut spécial bilingue (le dialecte flamand, dérivé du hollandais, fut reconnu comme langue officielle en 1922). Deux unités fédérales gouvernent chacune une partie des économies régionales, des réseaux de transports, des systèmes éducatifs, et le pouvoir fédéral a autorité sur les sujets de politique étrangère, de défense et d’assurance sociale. Mais depuis que la coalition flamande a remporté les élections en 2007, les nationalistes flamands demandent ouvertement de se voir accorder plus de droits au niveau fédéral : un plus haut niveau d’indépendance en matière de fiscalité, une régionalisation de l’assurance sociale, l’autonomie de gestion de la circulation, des immatriculations automobiles distinctes, et même l’« autonomie d’une constitution »17. De leur côté, les Wallons craignent concrètement que de telles demandes ne finissent par déboucher sur la disparition de l’État commun (dont le poids économique appuya la domination industrielle des Wallons francophones du Sud sur la majorité flamande du Nord, dont la richesse provient de l’agriculture et du commerce). Sur les sujets économiques, il faut garder à l’esprit que la Belgique fut le premier État européen continental à connaître l’industrialisation (et donc le deuxième en Europe, après le Royaume-Uni, mieux nommé Angleterre).

L’histoire montre que la vie politique belge présente le même gros problème depuis toujours : les Flamands au Nord veulent plus de pouvoir et de séparation, alors que les francophones au Sud veulent préserver l’existence de l’État belge unifié. Ainsi, par exemple, à l’issue de la seconde guerre mondiale, la société belge fut confrontée à un débat désagréable sur la collaboration avec les nazis-allemands, qui laisse des cicatrices profondes dans la vie politique belge, la population de Wallonie accusa de nombreux Flamands d’avoir sympathisé avec les occupants, et même de les avoir aidés, dans l’espoir d’obtenir l’indépendance (comme, par exemple, les Ukrainiens au cours de la même guerre)18.

Différences économiques

Les Belges étant devenus depuis les années 1950 catégoriquement européens, leur propre identité nationale se trouva remise en question, et les questions économiques n’y sont pas pour rien. Les difficultés structurelles de l’industrie lourde, notamment, qui avaient constitué l’épine dorsale de la prospérité de la Wallonie, ont peu à peu fait basculer l’avantage économique vers la Flandre, au Nord du pays. Les flamands ont continué à prospérer en usant de leurs talents pour le commerce, et la Flandre se mit à héberger les nouvelles industries, bénéficiant de ses accès rapprochés à la mer.

De manière semblable à l’Italie du Nord (la région de Lombardie), les régions plus riches de Flandre demandent à ne plus avoir à « nourrir » le Sud wallon plus pauvre, qui fait preuve d’arrogance à l’égard de la langue et de la culture flamandes. Les Wallons considèrent ainsi la langue flamande comme « sous-développée » et inapte à être usitée comme langue d’enseignement dans les universités de Belgique. Fondamentalement, l’un des griefs politiques flamands est de nature économique : les capitaux financiers du Nord « développé » sont routés vers le Sud « sous-développé » par les hommes politiques wallons qui tiennent le pouvoir à Bruxelles, afin d’aider économiquement la Wallonie.

Pour la population flamande, il s’agit d’une exploitation économique par les Wallons, car le Nord flamand participe beaucoup plus au budget central que la Wallonie moins développée (les mêmes griefs de nature économique furent à l’origine de la crise yougoslave, lorsqu’à la fin des années 1980, la Slovénie et la Croatie soutinrent une politique visant à cesser de soutenir les Kosovo, Macédoine et Montenegro moins développés).

Les critiques les plus fervents de la politique financière actuelle sont les grands détenteurs de capitaux et gestionnaires flamands, qui en 2005 promulguèrent ouvertement la division du pays, arguant du fait que la Flandre est écrasée de taxes au profit de la Wallonie. Cette politique financière de la Belgique, introduite au départ pour former et maintenir l’unité nationale et la nation belge, fut ensuite reprise dans le cadre de la Communauté/Union européenne. Outre ce problème purement économique, les hommes politiques wallons sont accusés par leurs collègues flamands d’encourager à dessein l’immigration de populations francophones vers Bruxelles afin de « franciser » cette ville, jadis la plus grande cité flamande.

À suivre

Traduit par José Martí, relu par Camille pour le Saker Francophone

Notes

  1. Le marché unique européen fut établi comme noyau en 1957, par le traité de Rome, qui institua le cadre pour la communauté économique européenne (CEE), un marché commun et une union douanière entre les six États fondateurs : la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Allemagne de l’Ouest. Plus d’information dans l’ouvrage écrit par Dennis Swann (ed.): The Single European Market and Beyond : A Study of the Wider Implications of the Single European Act, London−New York: Routledge, 1992 – Le marché unique européen et ce qui s’ensuit : une étude des implications élargies de l’acte unique européen
  2. Voir Oscar Halecki, Europos istorijos ribos ir skirstymai, Vilnius: Margi raštai, 2014
  3. Karen A. Mingst, Essentials of International Relations, troisième édition, New York−London: W. W. Northon & Company, 2004, 30.
  4. Jan Palmowski, Dictionnaire de l’histoire mondiale contemporaine : de 1900 à aujourd’hui, Oxford−New York: Oxford University Press, 2004, 56. Voir aussi : Čedomir Popov, Građanska Evropa (1770−1871). Druga knjiga. Politička istorija Evrope, I−II, Novi Sad: Matica srpska, 1989
  5. Richard W. Mansbach, Kirsten L. Taylor, Introduction to Global Politics, deuxième édition, London−New York: Routledge, 2012, 142
  6. Geoffrey Barraclough (ed.), The Times Atlas of World History, Revised Edition, Maplewood, New Jersey: Hammond, 1986, 245. Voir aussi : Guy Vanthemshe, Belgium and the Congo 1885−1980, Cambridge University Press, 2012 ; David Van Reybrouck, Congo: The Epic History of a People, New York: HarperCollins, 2015; Kevin Grant, The Congo Free State and the New Imperialism, Bedford/St. Martin’s, 2016
  7. Le roman de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres, évoque brillamment l’exploitation du Congo à la fin du XIXème siècle. Voir aussi Tod Olson, Leopold II: Butcher of the Congo, Children’s Press, 2008
  8. John Baylis, Steve Smith, Patricia Owens, The Globalization of World Politics, New York: Oxford University Press, 2008, 238
  9. Sur l’histoire de la Belgique, voir Benno Barnard, Martine van Berlo, Geert van Istendael, Tony Judt, Marc Reynebeau, How Can One Not Be Interested in Belgian History: War, Language and Consensus in Belgium Since 1830, Academia Scienic, 2005
  10. La Belgique figura parmi les douze États membres fondateurs de l’OTAN dès 1949. Sur le sujet de l’intégration européenne d’après-guerre, voir aussi Christopher J. Bickerton, European Integration. From Nation States to Member States, Oxford : Oxford University Press, 2012
  11. Voir, par exemple, John M. Roberts, The New Penguin History of the World, quatrième édition, London−New York, 2002; William Elliot Griffis, Belgium: The Land of Arts, Its History, Legends, Industry, and Modern Expansion, Forgotten Books, 2012
  12. Voir aussi Stephen B. Wickman, Belgium: A Country Study, Washington, 1985; Léon van der Essen, A Short History of Belgium, Nabu Press, 2010
  13. Au sujet de la question de l’unité et de la désunion en Belgique, voir aussi Samuel Humes, Belgium: Long United, Long Divided, Hurst, 2014
  14. Au sujet des problèmes de multiculturalisme en Europe, voir Anna Triandafyllidou, Tariq Modood (eds.), European Multiculturalisms, Edinburgh: Edinburgh University Press, 2012
  15. Voir aussi Émile Cammaerts, A History of Belgium from the Roman Invasion to the Present Day A Public Domain Book, 2011
  16. Andrew Heywood, Global Politics, New York: Palgrave Macmillan, 2011, 179
  17. Au sujet de l’histoire du mouvement flamand jusque 1922, voir Theo Hermans, Louis Vos, Lode Wils, The Flemish Movement: A Documentary History, 1780−1990, Athlone Pr, 1992
  18. Voir Els Witte, Jan Craevbeckx, Alain Meynen, Political History of Belgium: From 1830 Onwards, Academic & Scientific Publishers, 2010 — Sur le nationaliste flamand au cours de la première guerre mondiale, voir Karen Shelby, Flemish Nationalism and The Great War: The Politics of Memory, Visual Culture and Commemoration, Palgrave Macmillan, 2014
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