La guerre des vaccins est une guerre de classe : le gilet jaune doit virer au rouge


Par Nicolas Bonnal – Août 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

On commence à comprendre que j’avais raison sans être pessimiste. On n’est pas pessimiste quand on recense un désastre ; mais on n’est pas très malin quand on le nie. Le coup d’État sanitaire n’est ainsi pas qu’un coup d’État : Macron alias le prince Louis-Napoléon a suivi ses patrons et la classe bourgeoise, catho, castrée (voyez mon texte sur les eunuques dans la Chine mandchou) et fonctionnaire qui le soutient. Elle veut du vaccin et elle veut du fascisme sauce mondialiste. Elle veut des vacances et elle veut du BFM. On ne la changera pas : lisez Bouvard et Pécuchet. Lisez aussi mon texte sur Nizan et la bourgeoisie. Le bourgeois c’est celui qui n’aime pas le concret ; c’est celui qui aime l’abstrait. Tous vaccinés, et pas d’explication !

On me demande une solution. Je n’ai pas de solution en cas de Hard Reset ou de polygone fou et cyber : s’il nous coupe sur les ordres de Gates et Davos le fric, le web, les transports et le reste, quelle solution aurai-je ? Et eux, d’ailleurs, quelle solution auront-ils ? Pour exterminer, il faut être organisé. Demandez aux nazis. Mais ils le savent très bien.

Par contre sur la guerre vaccinale qui se profile en France, j’ai quelques éclairages. Regardez bien le tableau : on a l’ouest et on a l’est. On a ceux qui sont vaccinés et on a ceux qui ne le sont pas – ou le sont beaucoup moins. Ceux qui le sont moins sont les gilets jaunes, le bon peuple, blanc ou bigarré, qui défie le bourgeois et son candidat fascisant (je préfère dire bonapartiste). Quand ce peuple est blanc il est nazi et antisémite ; quand il est de couleur, il est islamo-fasciste ou islamo-gauchiste. La presse bourgeoise ne change pas : elle insulte (dernier article du manuel d’avoir toujours raison de Schopenhauer) et c’est sa meilleure et sa seule arme. Homme au couteau entre les dents…

Macron s’appuie sur les vieux friqués et vaccinés qui veulent partir en paix en vacances dans leur trou à rats en Bretagne ou au pays basque. Ils ne supportent plus les pauvres et les non vaccinés. En sanctionnant bus et trains, le régime de Davos sanctionne le peuple, ceux qui n’ont pas de bagnole, électrique ou autre.
Regardez encore donc ce tableau qui montre à merveille la lutte des classes : l’ouest âgé catho blanc et bourgeois contre le peuple bigarré et surtout pas vacciné. Il sait très bien ce qu’il fait le bougre. Diviser pour régner, rassurer les bons, et faire trembler les méchants, comme disait le bâtard du dix-huit brumaire.

La solution ce sera l’exil (cela devient difficile, cette mondialisation apocalyptique l’empêchant presque) ou la guerre populaire façon commune de Paris – avec les risques d’extermination qui vont avec. Rappelons – clin d’œil à nos amis américains – que les communards se soulevèrent quand on voulut les priver d’armes. On en tua 20 000.

Le pouvoir se rassure alors et s’appuie sur ses sbires (tournée des popotes du prince-président avant le coup du 2 décembre). Gendarmes et flics sont comme par miracle exemptés de vaccin : j’avais raison donc en 2017 quand je parlais de prince-président. Le pouvoir s’appuie sur les proprios, les bureaucrates ou les peureux désinformés en aplatissant la classe ouvrière ou populaire. Rebelote comme en 1871 : le meurtre du peuple est la fondation de leur république. 2021 est un grand sacrifice sur l’autel de leur mondialisation malheureuse. Les gilets jaunes doivent virer au rouge. Mieux vaut être rouge que mort, disait-on quand j’étais jeune. La fête continue.

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