La chasse aux sorcières menée par les néocons commence.
Par Gordon Duff – Le 21 octobre 2017 – Source New Eastern Outlook
Un « article de calomnies » basé sur une « étude de l’université d’Oxford » à propos d’un obscur site internet connu sous le nom de Veterans Today, a été récemment débattu dans la presse de droite américaine. Ce site, certainement obscur pour de nombreux milieux mais pas celui des militaires et du renseignement, est accusé d’être financé et dirigé par la Russie pour influencer les meilleurs généraux américains, adoucir la politique américaine en Syrie et promouvoir la coopération militaire avec la Russie.
Ce que personne ne se demande, c’est qui a financé cette « enquête ». Un examen rapide révèle que Google Jigsaw, une filiale de Google Corporation chargée des changements de régime, c’est-à-dire un groupe de défense paramilitaire opérant au Moyen-Orient et en Afrique, a financé cette étude d’Oxford.
Comme par hasard, Veterans Today venait de révéler que Google Jigsaw, ou son précurseur Google Idea Groups, fournissait des armes, des services de renseignement et de propagande aux groupes terroristes ISIS et al Nusra / al-Qaïda au nom de clients israéliens et saoudiens. L’une des informatrices de Veterans Today, Serena Shimm, une journaliste de Detroit née en Turquie, a été assassinée après que l’article sur Google Idea Groups a été publié.
Google Idea Group est, selon Veterans Today, un groupe militaire dirigé par l’ancien chef des opérations clandestines du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Jared Cohen, un planificateur militaire formé par les Israéliens. Cet article n’a jamais été contesté. Commençons donc.
Nous sommes le 9 octobre 2017. Oxford, en l’occurrence le Computational Media Project, ainsi que des publications comme The Hill et les journaux de McClatchy, citent une étude qui, selon eux, prouve que Veterans Today est un organe de propagande russe. Nous, à Veterans Today, VT pour les intimes, savions que cela devait arriver. Nous y étions prêts.
Tout ce qui est dit à propos de VT est faux. VT ou Veterans Today a été lancé en 2003, pas en 2013, par des membres des forces spéciales de l’armée américaine et utilisé comme blog privé pour discuter de questions militaires autrement « interdites » par le Pentagone.
S’est ajouté au groupe initial un groupe venu d’AOL, ayant travaillé là-bas avec l’History Channel. Ce groupe était dirigé par le colonel David Hackworth, le soldat le plus décoré de l’histoire américaine, un célèbre écrivain et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, de la Corée et du Vietnam, mais qui fut renvoyé par le président Lyndon Johnson pour avoir déclaré que la guerre du Vietnam était ingagnable.
Après Hackworth, vint le colonel Ted Guy, un célèbre as des deux guerres mondiales et ancien prisonnier de guerre au Vietnam. Guy était le commandant du sénateur John McCain quand celui ci a été prisonnier de guerre. Le colonel Guy a demandé l’arrestation de McCain pour trahison lors du rapatriement, présentant une liste détaillée d’accusations portées contre le célèbre sénateur, l’accusant de trahison et de collaboration, avec des centaines de chefs d’accusation et de multiples témoins.
Guy a été ignoré et McCain a reçu une grâce présidentielle secrète, ce qui nous a été confirmé par de multiples sources.
Même l’auteur de best-seller et ancien exorciste du Vatican, Malachi Martin, a passé du temps à Veterans Today. Ses théories du complot ont été mises en film plusieurs fois et peuvent maintenant être vues sur Fox dans la deuxième saison de « The Exorcist ».
Du groupe original, seul Gordon Duff, un ancien Marine ayant servi comme vétéran de combat au Vietnam, est resté. Il dirige le conseil d’administration qui comprend des militaires de haut niveau venant de plusieurs pays. Duff a servi comme caporal mais « commande » un conseil d’administration rempli de généraux, un mélange de militaires du Pakistan, de Serbie, de Syrie, d’Irak, d’Iran, de Russie, de Grande-Bretagne, d’Israël et d’une douzaine d’autres nations. Soutenant tout cela, selon les rumeurs, des chefs retraités venant d’une douzaine d’agences de renseignement, et une poignée d’analystes, d’universitaires et, comme VT l’admet volontiers, des « conspirationnistes à la noix ».
Comme Duff l’a dit dans des interviews, « sans les conspirationnistes à la noix, nous n’aurions que peu de lecteurs ; c’est notre façon d’honorer Fox News et les nouveaux tabloïds, après tout, tout le monde aime, de temps en temps, lire au sujet de bébés extraterrestres à deux têtes, n’est ce pas ? »
La vérité est que la plupart de ce qui est diffusé par VT est du matériel factuel, la plupart de ses articles académiques étant lus par le Pentagone et Langley [la CIA, NdT], car ce sont souvent les seules informations détaillées et précises sur l’Afghanistan ou la politique intérieure en Syrie, en Irak ou dans une douzaine d’autres nations. VT a réussi à garder des correspondants, non rémunérés mais de qualité, « sur le terrain » dans une douzaine de pays « difficiles d’accès », là où toutes les autres sources, même la CIA, ont échoué.
Oui, cela rend VT essentiel, fait que la revue est lue au Pentagone, et entraîne de fréquents appels téléphoniques par des organisations comme la Defense Intelligence Agency étasunienne offrant d’ajouter l’ensemble du personnel de VT à sa liste de salariés. Mais VT a toujours refusé. Ils n’acceptent même pas de publicité, ils n’acceptent pas de dons, ils sont autofinancés, un modèle qui en a dérouté plus d’un.
Au sein de VT, on trouve une équipe de cadres de la défense de haut niveau, bien connus au Pentagone, qui sont proches d’un certain nombre de gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique. Quand le FBI a eu besoin d’aide au Nigeria, il est allé demander à VT. D’autres agences ont contacté VT pour de l’aide aux EAU, au Qatar, en Syrie, en Turquie, au Kenya, au Ghana, en Libye et bien sûr au Pakistan, à maintes reprises.
Les rumeurs selon lesquelles VT aurait empêché plus d’une guerre mondiale, qui se serait déclenchée trop facilement, sont probablement vraies.
En plus de tout cela, on peut observer d’autres choses anormales à propos de VT. Ils ne semblent pas avoir de « ligne politique ». Duff est un démocrate libéral et un partisan d’Obama. D’autres sont centristes, quelques-uns sont d’extrême-droite. VT est multiculturel avec une forte poignée de Juifs et de musulmans, d’Afro-Américains, de femmes en son sein. Au moins, VT est un des derniers bastions de la liberté d’expression.
Un autre point important à propos de VT ; en tant que contributeur, Jim Hanke, ancien officier du renseignement de l’armée américaine et ancien G2 de la 3e Armée, ancien attaché en Israël, le fait remarquer assez souvent : « quand ces gars vont-ils commencer à nous donner un salaire ? »
Hanke compte parmi ses amis les plus proches le Premier ministre israélien Netanyahou.
On compte aussi parmi nous, Jeff Smith, physicien nucléaire et ancien chercheur pour l’Agence internationale à l’énergie atomique. Les histoires de Smith sur le commerce clandestin d’armes nucléaires, étiquetées « théorie du complot » par Oxford, sont soutenues par des scientifiques américains et des documents que Smith a conservés pendant son travail pour l’ONU, enquêtant sur des installations de production d’armes nucléaires dans des pays comme Israël, la Syrie et l’Iran pendant plus de 20 ans. Smith prétend également avoir enquêté sur le 11 septembre, et garde des documents avec lui pour prouver ses affirmations.
Un autre membre du conseil d’administration de VT est Gwyneth Todd, ancienne conseillère du président Clinton et Bush, membre du Conseil national de sécurité. Le Washington Post et ABC ont tous deux fait des reportages sur Todd et les tentatives de la Maison Blanche de Bush pour la faire taire, y compris par des enlèvements et des tentatives d’assassinat.
Et puis, il y a Lee Wanta, rédacteur en chef de VT et ancien coordonnateur du renseignement à la Maison Blanche pour le président Reagan. Une visite rapide à la bibliothèque Reagan décrira les heures que ces deux personnes ont passées ensemble à planifier la chute de l’Union soviétique.
Cerner les règles de base de VT et ce qu’ils font est simple. En 2013, le comité de rédaction a estimé qu’il était nécessaire de publier des informations venant tant des médias russes qu’iraniens. Cette relation est allée dans les deux sens, en établissant des relations mais aussi en publiant de virulentes critiques sur des articles de mauvaise qualité et de propagande.
VT a trouvé des informations diffusées nulle part ailleurs mais a aussi trouvé quelque chose d’autre. VT a commencé à tomber sur d’étranges documents dans Press TV [Journal iranien, NdT], le Moscow Times et d’autres organisations, de la propagande bien sûr, mais de la propagande américaine. Ce sur quoi VT était tombé est une trace financière allant de la CIA vers un sous-traitant, Booz Allen Hamilton, pour blanchir de faux journalistes ayant déjà travaillé pour Radio Liberty ou d’autres agences de propagande américaines. Ces auteurs et diffuseurs, secrètement employés par les agences de renseignement américaines, étaient responsables du « pire des pires » de la propagande russe et iranienne.
D’autres enquêtes ont révélé que c’est la CIA elle-même qui avait « diffusé » cette propagande par l’intermédiaire d’« infiltrés » en Russie et en Iran, utilisant des opérateurs américains venant de grands réseaux ou de sites Web comme Breitbart et Newsmax, pour couvrir leurs traces quand ils sont pris.
Les experts de VT pensent que l’élection de 2016 a bien été truquée, mais ils ont fait leur travail en Russie et en Israël, en Ukraine, en Serbie et en Macédoine, où une grande partie du travail clandestin a été réalisé, là ou VT a des correspondants. Ce n’est pas la main du Kremlin que ces derniers ont trouvée, mais plutôt des groupes du renseignement israélien travaillant avec un troisième parti, des groupes du crime organisé composés d’anciens membres du KGB et du Mossad qui travaillaient avec, semble-t-il, des association comme la Heritage Foundation, l’Atlantic Council, l’American Enterprise Institute et des groupes mafieux infiltrés dans la Homeland Security, au FBI, à la CIA et à la Defense Intelligence Agency.
Si une publication mineure peut voir cela, peut parfaitement relier tout cela, que peut alors faire une puissante organisation comme le FBI ou la CIA ? Ensuite, se pose naturellement l’autre question : est-ce que ces organisations existent encore ou, comme le président Trump l’a répété à maintes reprises, sont-elles, en fait, elles-mêmes infiltrées ? Si les médias sont faux, que le FBI est faux et que la CIA est fausse, comme Trump l’a répété à maintes reprises, a-t-il en fait raison ?
À contrecœur VT répond, « il semble que oui ». VT n’est pas emballé par ce que fait le président Trump, la manière dont il gère la diplomatie et ce qu’il dit, mais remarque que Trump sait quand on lui ment ; et la CIA et le FBI n’ont pas fait grand chose d’autre que mentir au président Trump, en particulier au sujet des enquêtes bidons qui tentent d’accuser le président et la Russie de l’élection truquée.
Comme d’habitude, VT survivra aux attaques de publications comme The Hill, le Washington Post ou Politico. En l’absence d’annonceurs et de personnel rémunérés, il n’y a pas de vulnérabilité. Ce que le groupe d’Oxford a raté lamentablement est de regarder VT en surface mais surtout VT sous la surface.
Il y a des années, un film populaire connu sous le nom de Fight Club nous racontait cette histoire. Vous voyez, Fight club était une organisation où les « sous-fifres », les serveurs, les éboueurs, les gens qui font le vrai travail se sont regroupés. Vous voyez, sans ceux qui sortent les ordures, ceux qui nettoient les dégâts, qui combattent dans les guerres, il n’y a pas de réalité.
VT est comme Fight club. Quand l’héroïne est chargée dans un avion par un ancien de la Navy SEAL travaillant pour une grande entreprise dans un petit aéroport proche, disons de Gwadar, une ville du Pakistan, ce SEAL pourrait bien être un ami proche de Jim Dean, de Gordon Duff, de Mike Harris, de Jim Hanke ou de qui que ce soit d’autre à VT. Il pourrait peut être même prendre des photos ou des vidéos.
Lorsque des bombes à gaz sarin sont fabriquées dans des installations situées à coté de l’aéroport de Tbilissi (Géorgie) et transportées par des agents de sécurité ukrainiens en Turquie et en Syrie, des amis de VT pourraient bien charger le camion. Ils pourraient même conduire le camion.
Lorsque le candidat à la présidence, John McCain, s’est rendu en Syrie et a rencontré le chef de l’État islamique Al Baghdadi, qui, selon vous, leur a servi du thé ? Était-ce un ami de VT ? Est-ce que VT a publié les photos ? Vous pouvez parier qu’ils l’ont fait.
Quand un juge de la Cour suprême est mort mystérieusement dans un club de chasse et que trente-trois personnes sont passées devant la police qui tournait le dos, dont quatre sénateurs américains, n’a-telle pas vu ce jardinier hispanique qui filmait à travers un trou dans son chapeau ? Où est cette vidéo maintenant ? Existe-t-elle vraiment ?
Petit retour dans le temps, lorsque les sénateurs Ted Kennedy et Paul Sarbanes créèrent des organisations bancaires, à Astoria dans le Queens et à Manhattan, il se pourrait que l’une d’elles soit l’Alpha Bank, pour blanchir des milliards soviétiques volés par l’intermédiaire d’un développeur new-yorkais en faillite, certaines rumeurs disent qu’il est le Président, quel contributeur de VT a présidé cette réunion ?
N’y avait-il pas un ancien directeur de la CIA, un Gréco-Américain, à la table, avec ses deux cousins, un ancien directeur des finances de campagne de Mike Dukakis ? Que valent ces photos, celles de la réunion où la mafia russe a été créée, où un empire immobilier a été souscrit ?
Ce sont de petites choses, de petites choses que les petites gens ont vues, des gens comme Lee Wanta et ses rencontres avec Oussama ben Laden au Metropolitan Club de Washington pendant que la CIA chassait Ben Laden au Soudan et en Afghanistan. Non seulement pouvons-nous affirmer cela, mais nous pouvons aussi vous dire tous ceux qui étaient dans la salle, retranscrire mot pour mot sur cette affaire comme sur des douzaines, des centaines, des milliers de telles réunions.
Un de ces incidents impliquait un « tsar » de la Maison Blanche transmettant des tonnes de secrets nucléaires à un dirigeant étranger. Non seulement cela a été vu, le FBI a une vidéo de l’ensemble et a été forcé de la cacher. Combien de nations possèdent maintenant l’arme nucléaire à cause de cela ? Je peux vous assurer que c’est beaucoup plus que vous ne le pensez.
Nous pouvons ajouter d’autres histoires, comme le disait l’ancien comédien Jimmy Durante : « J’en ai un million comme celle là. » Et qu’en est-il de celle là ? Combien savent que l’Afrique du Sud fabriquait des armes nucléaires et en a fait exploser une le 22 septembre 1979 ? Ils en ont construit dix mais, selon un ancien chef des services secrets britanniques, trois d’entre elles ont été volées.
Tout ce que VT sait, c’est que la société qui a construit les conteneurs et les grues pour le transport des armes nucléaires appartient à un contributeur de VT. Il a chargé les bombes nucléaires sur un bateau à Durban il y a des décennies. Que l’une des bombes nucléaires sud-africaines se soit retrouvée en Corée du Nord, puis embarquée dans un sous-marin Dolphin allemand sous pavillon israélien, est une autre histoire. Vous voyez, les satellites espions américains peuvent reconnaître une signature d’uranium, même depuis l’espace, si, disons, le raffinage du minerai du Katanga a été fait à l’usine de Pelandaba en Afrique du Sud. Dois-je en dire plus ?
Oh oui, en voici une autre, considérez celle-ci comme un « cadeau bonus », comme dans le monde de la lessive. Comment pensez-vous qu’ISIS ait pu se procurer 12 000 camions citerne ? Il n’en a jamais existé autant dans tout le Moyen-Orient. Les camions de contrebande de Saddam étaient peu nombreux, environ 500, et des tas de ferraille. Une société basée à Houston devenue célèbre pour ses constructions de bases militaires américaines, une société dont le nom commence par «B», a acheté des camions dans tous les États-Unis et le Canada. Elle les a expédiés de Houston directement en Turquie, en Irak et en Syrie, et vendus à une entreprise appartenant à la famille de dirigeants politiques bien connus.
Plus tard, les avions russes ont fait sauter ces camions, 12 000 d’entre eux, des camions qui parcouraient autrefois les autoroutes américaines. Bon, mais assez de potins bon marché.
Que voulons-nous dire ? Il y a des théories du complot et il y a la réalité. Les gouvernements ne disent rien, la presse ne montre rien, rien n’est imprimé, rien n’est admis, et le récit populaire alimenté de « fausses nouvelles » et de « déformation de l’histoire » n’est fait que pour la consommation publique.
L’université d’Oxford ou, pour être honnête, Google Jigsaw, ne feront pas taire VT. VT a pour rôle d’agir comme une soupape de sécurité, de bâtir la confiance là où elle n’existe pas, de trouver ceux ayant l’esprit, l’humour et le caractère, et même, à de rares occasions, ces personnes qui pénètrent dans les couloirs du pouvoir.
Pourquoi une société de moteur de recherche informatique qui fait de l’argent en propageant des programmes malveillants et en espionnant les courriers électroniques emploie-t-elle 20 000 mercenaires armés ? Peut-être pouvons-nous commencer par trouver quelqu’un d’intelligent, quelqu’un de bien placé quelque part pour poser cette question. En attendant nous observons, nous patientons.
Gordon Duff est un vétéran de la Marine ayant combattu au Vietnam puis travaillé sur les problèmes des anciens combattants et des prisonniers de guerre pendant des décennies tout en conseillant des gouvernements confrontés à des problèmes de sécurité. Il est rédacteur en chef et président du conseil d’administration de Veterans Today.
Liens
Dedefensa.org: Identification de Veterans Today
Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone
Note du Saker Francophone : Riche d’un message plus que d’informations, ce texte m’a interpellé parce qu’il reflète exactement la devise du Saker Francophone, surtout sa deuxième phrase : « Le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de l'insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent. »
De plus ce texte montre que les gens de l’intérieur des services de sécurité réalisent bien comment un esprit mafieux est en train d’infiltrer ces services. Mais, nous sommes rassurés, il en reste encore beaucoup ayant encore suffisamment de conscience morale et nationale pour veiller au grain. Ce texte est là pour rappeler à ceux qui feraient allégeance à cet esprit mafieux que leurs vilenies ne resteront pas impunies.