Par Nicolas Bonnal – Mars 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com
Nous sommes en 1828. Nous sommes encore dans l’Allemagne paisible et cultivée, celle de la musique de cour et des universités, des châteaux et des jardins princiers, des poètes et des philosophes, qui sera balayée quelques décennies plus tard par les démons du nationalisme et de l’industrie. Goethe discute avec Eckermann de la future unité allemande. Il la sent inévitable structurellement et économiquement mais il la redoute culturellement. Vu ce qu’elle a donné politiquement et militairement, et même culturellement depuis un siècle maintenant (dernier âge d’or avec Weimar – sic), comme on le comprend !