Todd et Freud au chevet des occidentaux


Septembre 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Pepe Escobar a bien résumé récemment les observations d’Emmanuel Todd. Elles me conduisent à rapprocher cet auteur de Freud quand, dans son Inquiétante étrangeté (que j’ai beaucoup évoqué dans mon livre sur Kubrick), ce dernier évoque les démêlés du narcissisme psychique avec la trop dure réalité et « ses véhémentes protestations »

Continuer la lecture

Poutine et Cipolla face à la stupidité occidentale


Septembre 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

On va donc refaire la guerre.

«Il ne manque pas un bouton de guêtre», disait l’auguste maréchal Le Bœuf en 1870, six mois avant de rendre glorieusement le fort de Metz avec l’illustre Bazaine, un autre maréchal de France…
Flaubert écrit alors dans sa correspondance : « Ce peuple mérite peut-être d’être châtié, et j’ai peur qu’il le soit. »

Continuer la lecture

Les médias prétendent qu’Elon Musk est une menace pour la démocratie – mais la « démocratie » vaut-elle la peine d’être sauvée ?


Par Brandon Smith − Le 23 août 2024 − Source Alt-Market

Il n’y a peut-être rien de plus fatigant et de plus embarrassant que de voir la propagande médiatique gauchiste s’agripper à des perles de façon théâtrale. Pendant trois ans, le public a dû faire face au bourdonnement incessant des médias alarmistes sur la pandémie de Covid, un événement qui s’est avéré être un non-sens auquel 99,8 % de la population en moyenne survivrait facilement. Après les élections de 2020, nous avons été inondés de récits selon lesquels les conservateurs constituent une « menace pour la démocratie » – une démocratie à laquelle les progressistes ne croient même pas, comme le prouve le récent coup d’État du DNC contre Joe Biden.

Continuer la lecture

Sanctions, guerre, châtiment, fin du monde ?


Il suffit d’insister – Watzlawick


Septembre 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

L’occident ne veut plus s’arrêter quel que soit le sujet : sanctions, guerres, guerre mondiale, sanctions, dette, propagande, vaccin, sanctions, Reset, mondialisme, féminisme, antiracisme, immigration sauvage, sanctions toujours (dix-sept doses pour rien), Europe, etc. Et s’il y a des problèmes c’est qu’il n’y a pas assez de tout cela. C’est qu’on n’a pas assez insisté, comme dit le psychologue et humoriste de Palo Alto Paul Watzlawick, qui semble avoir été doté d’une double personnalité.

Continuer la lecture

Armand Mattelart et la destruction de Paris sur ordre américain


Aout 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Lisez ou relisez l’admirable et inépuisable Histoire de l’utopie planétaire qui est surtout l’histoire de la folie anglo-américaine. Une des cibles de cette folie était la France et sa capitale parisienne. Comme disait Guy Debord de Paris (Panégyrique, I) :

Toujours brièvement dans ma jeunesse, lorsqu’il m’a fallu risquer quelques courtes incursions à l’étranger, pour porter plus loin la perturbation ; mais ensuite beaucoup plus longuement, quand la ville a été saccagée, et détruit intégralement le genre de vie qu’on y avait mené. Ce qui arriva à partir de 1970. Je crois que cette ville a été ravagée un peu avant toutes les autres parce que ses révolutions toujours recommencées n’avaient que trop inquiété et choqué le monde ; et parce qu’elles avaient malheureusement toujours échoué… Qui voit les rives de la Seine voit nos peines : on n’y trouve plus que les colonnes précipitées d’une fourmilière d’esclaves motorisés.

Continuer la lecture

États-Unis : une brève rétrospective


Par Jean-Luc Baslé – le 5 aout 2024

Fichier:Fabian Society coat of arms.svg — Wikipédia

Logo de la Fabian Society : Le loup sa cachant sous un mouton

Des hommes ont toujours rêver de dominer le monde. Nous en avons eu de tristes exemples au 20ème siècle. D’autres rêvent de le façonner selon leur vision. Ils s’associent dans l’espoir d’y parvenir. Ainsi, avons-nous les Chevaliers de Malte (1565), les Francs-maçons (1723), la Fabian Society (1884), The Round Table (1905), l’Opus Dei (1928), le Bilderberg group (1954), le Club de Rome (1968), le Forum économique de Davos (1971), et bien d’autres encore. Des écrivains ont décrit ce que ce monde fantasmé pourrait être. Aldous Huxley a publié Le meilleur des mondes (1932), et George Orwell 1984 (1949). Le moins que l’on puisse dire est que ces œuvres ne font pas rêver.

Continuer la lecture

Diderot et Bougainville : le point sur la malignité des hommes blancs.


Si tout y est ordonné comme ce que tu m’en dis, vous êtes plus barbares que nous.


Aout 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

De Gaza en Ukraine, de Bruxelles à Berlin, et de Paris à Washington jamais on n’a eu autant des preuves déplorables et de démonstrations de la malignité ontologique de l’homme blanc, dont l’élite kabbalistique et friquée rêve maintenant de zigouiller tout le monde à partir de Rome (du club ou du feint-siège) et de Davos. Occasion pour nous de relire les retouches au voyage de Bougainville dont ma formation de catho de droite et de français de souche m’avait perdre les finesses et les vérités. Je recommande aussi le voyage de notre navigateur serein, disponible sur archive.org. On commence, en félicitant Diderot pour ce style incomparable caractéristique de la reine des langues – la nôtre alors – au siècle des Lumières (Bach, Schiller, Mozart, Rameau…).

Continuer la lecture

Un nationalisme ukrainien exacerbé et sans fondement historique ?


Par Christine Cuny − Le 24 juin 2024
[PDF] La politique de la France à l'égard de l'Ukraine by Wolodymyr ...
En 1982, dans son livre La politique de la France à l’égard de l’Ukraine, mars 1917-1918, Wolodymyr Kosyk affirme :
Que [le peuple ukrainien] ait porté différents noms au cours de son histoire ne change rien au fait qu’il s’agit toujours du même peuple, ayant gardé les mêmes caractéristiques ethniques, le même caractère, la même spécificité, assimilant facilement les éléments venus s’y ajouter et refusant de s’identifier aux corps étrangers du point de vue national.

Continuer la lecture

« J’ai peur que l’humanité n’avance plus » : Quand Tocqueville annonce la Fin de l’Histoire


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

C’est dans un chapitre de la Démocratie, of course : « Pourquoi les grandes révolutions deviendront rares. » Ici Tocqueville annonce la Fin de l’Histoire au sens de Fukuyama : on laisse de côté le Grand Jeu (qui est devenu petit) de la géopolitique et on constante l’émergence d’un citoyen mondial, homme de confort et de médias, celui qu’entrevoient à la même époque (revoyez mes textes) Poe, Thoreau, Balzac ou Baudelaire. Qu’il soit chinois ou russe (ces américains pauvres, comme disait Kojève) n’importe pas : c’est la même mouture d’homme limité spirituellement et dépendant de l’Etat moderne et de son autoritarisme forcené (voir Jouvenel ou Gunther Anders) ; Etat qui sait le tenir en le tenant par ses aspirations au confort. Revoyez la scène centrale du grand film de Jewison Roller Ball, quand Maud Adams explique à James Caan que la civilisation c’est le confort, qu’on ne saurait donc y renoncer. Deux fois James Bond girl (l’Homme au pistolet d’or et Octopussy), Maud Adams sait de quoi elle parle.

Continuer la lecture

Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?


Par Claude Janvier − Juillet 2024

Résultat d’images pour L’État profond français – Qui, comment, pourquoi… ?

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy.

Ce concept d’État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l’État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3.100 milliards de dette, – source Ministère de l’Economie et des finances 2024, la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n’y est pas étranger.

Continuer la lecture