«Il y a un nouveau mur de Berlin… Et il s’appelle l’euro…Votre moment est arrivé, Monsieur Tsipras, reprenez le contrôle de votre pays»
Nigel Farage dirigeant de UKIP
Par Simon Black – Le 9 juillet 2015 – Source zerohedge via Souverain Man blog
Debout devant le Parlement européen hier, il a fallu seulement quatre minutes à Nigel Farage pour pulvériser complètement tous les arguments soutenant la zone euro.
Il y a quelques années quand il a parlé à un des événements de Souverain Man à Santiago, il avait anticipé tout ce que nous voyons en ce moment.
Aujourd’hui, il est loin d’être aussi controversé de dire que l’expérience de la zone euro a échoué. Toute personne au courant de ce qui se passe en Grèce devrait dire la même chose. Mais très peu de gens comprennent vraiment pourquoi.
Comme Nigel explique dans la vidéo ci-dessous, dès le début, le système n’a jamais été conçu pour aider le peuple grec.
L’entrée de la Grèce dans l’euro était une superbe affaire pour Goldman Sachs. Mais terrible pour les Grecs. Cela a enchaîné le pays à un système dans lequel il n’avait rien à faire.
Et que dire de tout l’argent qui a, depuis, été jeté dans le sauvetage à la Grèce?
Rien de toute cette manne n’est effectivement allé au peuple grec. Elle a servi à renflouer les banques françaises, allemandes, italiennes qui possèdent la dette grecque.
Bien sûr, la protection sociale peut miner l’économie d’un pays. Mais en vérité c’est le bien-être des multinationales qui la noie le plus sûrement.
Depuis la crise, la dette du pays PIB est passé de 100% à 180% du PIB. Les tensions sont montées en flèche, et le peuple grec souffre.
(La nuit dernière Zerohedge a publié des images du peuple grec sur l’île de Lesbos qui assaillait un camion de nourriture. Shocking.)
Ce sont les Grecs qui ont maintenant à porter le fardeau d’une économie stagnante, les contrôles de capitaux, et l’inflation.
Aucune de ces mesures n’a fonctionné. Il suffit de regarder comment Nigel détruit cette folie dangereuse de l’UE en quatre minutes.
Vidéo sous-titrée en français. Traduction et sous-titrage par Claude
Simon Black
Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone