Soros et le CFR exploite la crise des réfugiés pour le Nouvel Ordre Mondial


Par Alex Newman – Le 2 février 2016 – Source thenewamerican.com via alt-market.com


Après avoir littéralement créé la crise des réfugiés du début à la fin – détruisant plusieurs pays du Moyen-Orient pour ensuite exiger que l’Europe accepte des millions de victimes déplacées – les élites internationalistes exploitent maintenant le chaos qu’elles ont déclenché pour pousser plus avant le mondialisme et l’étatisme. L’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient sont tous dans le collimateur du milliardaire George Soros (en photo), du gouvernement global promu par le Council on Foreign Relations, et d’autres forces mondialistes incontournables.

Parmi les autres efforts, les instigateurs de la crise des réfugiés utilisent l’horreur qu’ils ont déclenchée comme prétexte pour miner ce qui reste de souveraineté nationale dans ces régions – tout en habilitant davantage les institutions supranationales telles que l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine, et même un nouvel outil soutenu par les mondialistes, l’Union du Moyen-Orient, pas encore officiellement dévoilé. Un nouveau Plan Marshall et même une force paramilitaire de l’UE avec des pouvoirs sans précédent sont également à l’ordre du jour, le tout sur la route vers ce que les porte-paroles de l’establishment évoquent régulièrement comme un nouvel ordre mondial.

Avec la situation des réfugiés échappant rapidement à tout contrôle dans certaines régions du continent – les agressions sexuelles de masse du Nouvel An à travers l’Allemagne et ailleurs, l’implosion de l’ordre autour de Calais en France, les débordements largement commentés de la gare centrale de Stockholm par des jeunes réfugiés, et plus encore –, le public est maintenant de plus en plus en plus outré. En effet, comme The New American l’a rapporté la semaine dernière, même les forces de l’establishment responsables du déclenchement du chaos en sont maintenant à le dénoncer bruyamment. Le New York Times, un porte-parole des élites qui a favorisé consciencieusement les guerres mondialistes qui ont déclenché la crise des réfugiés, puis l’inondation subséquente de l’Occident par les victimes de ces guerres, a publié un éditorial soulignant que l’Allemagne était «au bord du précipice» en raison de la crise. Les grands patrons politiques européens ont également tiré la sonnette d’alarme.

Un autre mondialiste important, protégé de la dynastie bancaire des Rothschild, Georges Soros, patron milliardaire d’un hedge-fund, a joué un rôle déterminant dans la promotion des guerres innombrables et du tsunami de réfugiés en Europe qui a suivi, déclenché par ses guerres. Et maintenant, comme d’autres voix de l’establishment, Soros en est également à souligner l’évidence. L’Union européenne, a-t-il dit dans une interview récente, est «au bord de l’effondrement» en raison de l’afflux soudain de plus d’un million de réfugiés islamiques l’an dernier. Et non sans coïncidence, Soros a aussi des idées sur les solutions. Sans surprise, ces solutions présumées impliquent plus de mondialisme pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient – et moins de souveraineté, d’autonomie et de liberté.

Dans une interview sur Bloomberg au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, l’étatiste radicalement opposé à toute souveraineté nationale, a affirmé que l’Europe avait besoin de financer un nouveau Plan Marshall pour les régions du monde d’où fuient les réfugiés – régions et nations détruites en grande partie par ces élites mondialistes de l’establishment occidental qui poussent ce nouveau plan. Soros a exprimé son soutien à une proposition faite plus tôt par un autre mondialiste, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. Le nouveau Plan Marshall qu’ils envisagent cherche à transférer la richesse des contribuables européens vers une multitude de nations ruinées par les machinations mondialistes, comme la Libye, la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et au-delà, mais le véritable programme va beaucoup plus loin, comme l’a été le dernier plan Marshall après la Seconde guerre mondiale.

«Ce qui est le plus important pour nous est d’investir des milliards dans ces régions à partir desquelles les réfugiés viennent pour réduire la pression sur les frontières extérieures de l’Europe», fait valoir Schäuble dans un groupe de discussion mondialiste au Forum économique mondial, parlant aux côtés de plusieurs premiers ministres européens qui ont également joué un rôle clé dans les flux de réfugiés déplacés en Europe depuis les nations qu’ils ont aidé à détruire. «Cela va coûter à l’Europe beaucoup plus que nous ne le pensions.» Bien sûr que ça coûtera plus, et vous allez payer pour cela. Écrivant en 2014 dans Project Syndicate, un organe de propagande soutenu par Soros, Schäuble a déjà appelé à un régime d’imposition global, un de ses nombreux appels à plus de mondialisme et d’étatisme.

Mais que serait un nouveau Plan Marshall pour le Moyen-Orient et l’Afrique ? Une brève histoire du Plan Marshall original pourrait offrir quelques indices. Officiellement connu sous le nom de Programme de rétablissement européen, le système consistait à transférer l’équivalent de près de 150 milliards de dollars d’aujourd’hui des contribuables américains aux gouvernements d’Europe occidentale. Le but avoué était d’aider à reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. Dans la pratique, cependant, il a servi d’outil clé dans la transformation de l’Europe occidentale en une région étatisée dominée par un Big gouvernement et des institutions supranationales. Cela a finalement abouti à la domination des Européens dans le cadre du super-État irresponsable l’UE. Tel était l’objectif depuis le début.

Dès 1947, alors secrétaire d’État américain, George Marshall (CFR) – un acteur clé dans la transmission de la Chine au président Mao et à ses communistes meurtriers, et peut-être au dictateur et meurtrier de masse, Joseph Staline, [il s’agit ici de l’opinion de l’auteur, NdT] allié le plus important au monde – a fortement suggéré dans un discours que la coopération économique européenne était une condition préalable à l’aide américaine cruciale après la guerre. «Il est déjà évident qu’avant que le gouvernement des États-Unis puisse aller beaucoup plus loin dans ses efforts pour améliorer la situation et aider le monde européen à démarrer sur la voie de la reprise, il doit y avoir un accord entre les pays de l’Europe quant aux exigences de la situation et quant à la part que ces pays eux-mêmes vont prendre en vue de la bonne application de toutes les mesures susceptibles d’être entreprises par notre gouvernement», a déclaré Marshall, l’homme qui donna son nom au plan. «L’initiative, je pense, doit venir de l’Europe. Le rôle de mon pays devrait se composer d’une aide amicale pour l’élaboration d’un programme européen et du soutien plus tard à un tel programme, pour autant que nous puissions le mettre en pratique. Le programme devrait être fait conjointement, accepté par un certain nombre, sinon par tous les pays européens.»

Le comité de la Coopération économique européenne, présidé par l’ex-secrétaire britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, a officiellement répondu avec un rapport important qui a finalement été transmis après approbation par le Département d’État au président Harry Truman. Signé par les représentants des gouvernements de l’Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de la Grèce, de l’Islande, de l’Italie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Norvège, du Portugal, de la Suède, du Royaume-Uni, et d’autres encore, le comité a souligné les efforts pour créer une union douanière qui pourrait même finalement conduire à plus de coopération. Les officiels américains en étaient bien heureux.

Les membres du Congrès, en particulier le représentant du Minnesota, Walter Judd, ont même essayé d’inclure les cours de langue dans une déclaration d’intention du projet original de la loi Plan Marshall de 1948, déclarant explicitement que la politique des États-Unis était d’encourager l’unification économique et la fédération politique de l’Europe. En fin de compte, un libellé appelant au développement de la coopération économique a été inclus à la place. L’année suivante, l’amendement sur la  fédération politique a été relancé à nouveau, le résultat étant l’ajout de la phrase: «Il est en outre déclaré que la politique du peuple des États-Unis est d’encourager l’unification de l’Europe.» En 1951, le Congrès a finalement statué et l’a dit ouvertement, avec une clause incluse dans la loi de sécurité mutuelle 1951 déclarant «encourager davantage l’unification économique et la fédération politique de l’Europe».

Les objectifs de l’appui par le gouvernement des États-Unis pour une intégration européenne ont été expliqués en partie il y a des décennies, bien que largement ignorés, par des hauts responsables américains. Le 20 septembre 1966, par exemple, alors sous-secrétaire d’État, George Ball (CFR) a témoigné devant le Congrès à propos de l’avis du Département d’État sur la formation d’une communauté atlantique, essentiellement la fusion des États-Unis avec l’Europe. «Je trouve peu de preuves d’un vif intérêt parmi les Européens pour tout passage immédiat vers une plus grande unité politique avec les États-Unis, a-t-il expliqué. Ils craignent le poids écrasant de la puissance américaine et son influence dans nos conseils communs. […] Nous croyons que tant que l’Europe reste seulement un continent d’États moyens et de petite taille, il y a des limites prédéfinies au niveau de l’unité politique que nous ne pouvons atteindre à travers l’océan

Ce n’est pas une coïncidence si le nouveau Plan Marshall est poussé par le même établissement mondialiste qui a ouvertement poussé pour imposer une Union du Moyen-Orient dans la région ces dernières années. «Tout comme un continent [européen] très belliqueux a trouvé la paix grâce à l’unité par la création de ce qu’est devenu l’UE, les Arabes, les Turcs, les Kurdes et d’autres groupes de la région pourraient trouver une paix relative dans une union sans cesse plus étroite», a affirmé Mohamed «Ed» Husain, un attaché supérieur pour les études sur le Moyen-Orient au CFR, dans un article publié dans le Financial Times et sur le site du CFR à la mi-2014. «Après tout, la plupart de ses problèmes – terrorisme, pauvreté, chômage, sectarisme, crises de réfugiés, pénuries d’eau – exigent des réponses régionales. Aucun pays ne peut résoudre ses problèmes à lui seul.» C’est bien sûr un non-sens, mais c’est la rhétorique mondialiste habituelle.

Beaucoup d’autres mondialistes ont publié des déclarations similaires. Il est même devenu à la mode pour les grands noms de l’establishment et leurs suiveurs de comparer le Moyen-Orient d’aujourd’hui avec l’Europe avant l’UE. En effet, Richard Haass, le patron du CFR et ancien chef du département d’État américain, écrivant dans la revue Project Syndicate de Soros, dit exactement cela. Dans un aveu incroyable, Haass explique, sans admettre le rôle moteur du CFR dans le déclenchement de toutes les tragédies qu’il mentionne, que le CFR a soutenu les guerres mondialistes de la dernière décennie et demie et qu’elles étaient cruciales pour mettre la région à feu et à sang, ce même incendie qui exige maintenant une réponse censée être une Union du Moyen-Orient inspirée par le CFR pour l’éteindre. La stratégie mondialiste utilisée maintes et maintes fois se déroule comme ceci : créer un problème, puis exploiter et gérer la réaction inévitable pour mettre en avant une solution.

«La guerre en Irak en 2003 a été lourde de conséquences, car elle a exacerbé les tensions entre sunnites et chiites dans l’un des pays les plus importants de la région et, par conséquent, dans la plupart des autres sociétés divisées de la région», a écrit Haass, en omettant le rôle déterminant des membres du CFR et des agents de l’administration Bush, les médias, le Congrès, et au-delà, qui ont exigé et lancé la destruction de l’Irak. «Le changement de régime en Libye [par Obama, les Nations Unies, l’OTAN et les apparatchiks du CFR [mais aussi par Sarkozy, Juppé et BHL, NdT] a créé un État défaillant ; le soutien tiède pour un changement de régime en Syrie [soutenu par le CFR et Soros] a ouvert la voie à une longue guerre civile.» Et le chaos, l’effusion de sang et la terreur continueront, dit-il, jusqu’à ce qu’«un nouvel ordre local émerge ou que l’épuisement gagne». Dans l’intervalle, les mondialistes devraient traiter la région comme un «ensemble à gérer», a déclaré Haass. Comment c’est pratique, le CFR met le feu, et maintenant prétend avoir l’extincteur, promettant un brasier infernal à moins que, et jusqu’à ce que, tout le monde se soumette aux exigences mondialistes, y compris un nouvel ordre régional.

Plusieurs rapports de presse ont suggéré que le Kremlin, qui est en train de construire sa propre Union eurasienne, pourrait être appelé à aider pour ce nouveau Plan Marshall. Plusieurs médias ont même rapporté que Soros voulait que la Russie coopère à sa mise en place, mais pour l’instant, au moins, ces rapports semblent être inexacts. Mais l’idée que le Kremlin de Poutine aide à faire avancer la régionalisation et, finalement, le mondialisme en tandem avec l’UE est loin d’être nouvelle. En fait, avant les récentes tensions, les grands patrons de l’UE ont été très ouverts à ce sujet. Lors d’une réunion fin de 2012 entre les dirigeants russes et ceux de l’UE, Herman Van Rompuy, le Président du Conseil européen adoubé par le Bilderberg à l’époque, a déclaré: «En travaillant ensemble, l’UE et la Russie peuvent apporter une contribution décisive à la gouvernance mondiale et la résolution des conflits régionaux, à la gouvernance économique mondiale dans le cadre du G8 et du G20, et dans un large éventail de questions internationales et régionales» Les poids lourds de la politique russe ont également commenté publiquement en appelant à l’intégration – y compris politique – entre l’UE et la Russie.

En Afrique, la même stratégie de régionalisation se poursuit, comme The New American l’a documenté dans un article récent sur un ordre du jour mondialiste devenant plus clair pour imposer une Union africaine sur les peuples du continent. Sans surprise, l’UE, ainsi que l’administration Obama et la dictature communiste esclavagiste de Chine continentale, sont déjà les financiers en chef de l’Union africaine. L’ONU a, quant à elle, aidé à orchestrer le processus.

La fin du jeu est aussi bien claire : utilisation des blocs régionaux comme blocs de construction pour ériger ce à quoi les mondialistes tels que Soros, Bush, Clinton, Biden, et d’autres, font souvent référence en public, le Nouvel Ordre Mondial. Dans son récent livre, L’Ordre mondial, l’homme du mondialisme et ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a conçu le plan. «La quête contemporaine d’un ordre mondial [gouvernement mondial] va requérir une stratégie cohérente pour établir un concept d’ordre [gouvernement régional] dans les diverses régions et pour relier ces ordres régionaux [les gouvernements] les uns aux autres», écrit-il. Les documents du Département d’État remontant sur des décennies, décrivent cette même stratégie.

D’autres projets internationalistes ont été mis en avant en exploitant la crise des réfugiés pour inclure la création de nouvelles institutions de l’UE, y compris les organismes permettant d’usurper le contrôle de l’immigration en provenance des pays anciennement souverains, ainsi que pour créer des unités militaires visant ostensiblement à protéger «les frontières de l’Europe» face au tsunami de réfugiés déclenché par les machinations mondialistes. Si elle est approuvée, la force militaire proposée par l’UE serait même en mesure d’intervenir dans les pays européens sans la permission des autorités nationales si la situation devenait urgente. Le mondialiste et ancien patron de Goldman Sachs, Peter Sutherland, servant actuellement comme «représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les migrations internationales», a ouvertement déclaré  que la souveraineté nationale est une «illusion absolue» qui doit être «laissée derrière nous» dans l’intérêt de la crise des réfugiés et, plus largement, la création d’un «monde meilleur».

Si l’humanitaire était vraiment la motivation, de nombreux experts ont souligné qu’il serait radicalement plus rentable d’aider les réfugiés et les victimes des guerres mondialistes sur des lieux plus proches de leur domicile. Pour la même somme d’argent, il serait possible de soutenir 25 à 50 fois plus de personnes au Liban ou en Jordanie qu’en Europe. Les guerres qui ont détruit ces pays et ont provoqué la crise initiale n’auraient jamais été lancées si les prétendues préoccupations humanitaires de l’establishment étaient authentiques. Au lieu de cela, l’ordre du jour est de faire progresser le mondialisme, purement et simplement, et les élites ne semblent même plus se donner la peine de le dissimuler. Les Européens, les Africains, les Américains, les Moyen-Orientaux, et toute l’humanité devraient résister.

Alex Newman

Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone.

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