Par James Howard Kunstler − Le 11 septembre 2020 − Source Clusterfuck Nation
Le Parti Démocrate, avec ses auxiliaires de l’État profond, commence à ressembler à un hybride monstrueux du légendaire Vampire Squid de Matt Taibbi et du Kraken rusé du maelström, dévorant les entrailles de notre république dans ses profondeurs obscures, une institution à la fois, alors qu’une tempête fait rage à la surface et que les paupières des citoyens papillonnent d’horreur, comme chez des dormeurs paralysés par un cauchemar, face à la montée des ravages et de la ruine. Ou, pour le dire clairement : qu’est-ce qui se passe en Amérique ?
La sédition perpétuelle est la réponse, laissant des traînées de bave fétide dans le paysage politique partout où vous regardez. Par exemple, nous avons été informés il y a quelques heures, que les meilleurs avocats de l’opération Special Counsel de Robert Mueller [sur le RussiaGate] ont effacé [par maladresse (sic) ,NdT] toutes les données de leurs téléphones portables avant que l’inspecteur général du DOJ ne puisse recueillir des preuves de leurs communications dans le cadre de l’enquête de trois ans de l’équipe visant à renverser un Président. En quoi cela ne constitue-t-il pas une obstruction à la justice, et qui en répondra ?
Cela s’ajoute à de nombreux autres éléments de preuve essentiels dans le coup d’État du RussiaGate et d’autres actes perfides qui ont mystérieusement disparu – le document original «302» de l’agent spécial Joe Pientka issu de l’interrogatoire de Flynn, des milliers de messages texto de Strzok-et-Page, des vérifications officielles du Dossier Steele soumis au tribunal de la FISA, les communications du FBI à l’intérieur du «petit groupe» – Comey, McCabe, Priestap, Carlin, McCord, Baker, et Cie. – plus celles du chef de la CIA John Brennan, de la DNI James Clapper, des sénateurs Burr et Warner à la Commission du Renseignement du Sénat, les communications entre le «lanceur d’alerte» Eric Ciaramella, le colonel Alexander Vindman et le président de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff, les rapports sur les actes de Stephan Halper, de la CIA, en liaison avec l’Office of Net Assessment du Pentagone, tous les rapports de communication entre le fonctionnaire du département d’État, Jonathan Winer et l’ex-espion britannique Christopher Steele …
Et maintenant, comme une fièvre qui arrive à son apogée, vient la nouvelle, tout fraîche, que le Parti Démocrate a l’intention de fomenter une insurrection s’il ne remporte pas la prochaine élection présidentielle. Il soutient le siège imminent de Lafayette Square, qui devrait inaugurer cinquante jours de «protestation» en face de la Maison Blanche, à partir du 17 septembre et jusqu’aux élections, comme une mise en jambe pour l’anarchie dans les rues du pays après le vote du 3 novembre. Derrière nous, il y a l’été des émeutes, des incendies criminels et des pillages … qui a payé pour soutenir tout cela ? Qui a payé pour trimbaler par avion les militants Antifa et de BLM de ville en ville, les nourrir et les loger, payer pour leurs feux d’artifice «de qualité commerciale», leurs palettes de briques, leurs masques à gaz, leurs lasers, leurs porte-voix, leurs tenues noires anti-émeute ? Pourquoi est-il difficile de savoir qui a acheté les billets d’avion, qui a réservé les hôtels ? Des mois se sont écoulés depuis que tout cela a commencé. Quelqu’un du Ministère de la justice (DOJ) trace-t-il l’argent ? Et leurs communications, compte tenu notamment des crimes contre les biens qu’ils ont commis ?
Pourquoi Christopher Wray est-il toujours directeur du FBI ? Pourquoi Bruce Ohr émarge-t-il toujours sur la liste de paie du DOJ ? Pourquoi Eric Ciaramella garde-t-il toujours un siège au chaud à la CIA ? Que faisait exactement l’avocat américain John Huber pendant deux ans ? Pourquoi Mark Esper dirige-t-il toujours le Pentagone ? Pourquoi le général James Mattis ne fait-il pas face à une cour martiale pour avoir fomenté un coup d’État contre le président ? Pourquoi le juge fédéral Emmet Sullivan conteste-t-il toujours la requête du DOJ de classer l’affaire contre le général Flynn ? Pourquoi faut-il des années pour résoudre les problèmes juridiques autour de Julian Assange alors qu’il pourrit en prison ? Où en est exactement William Barr, le ministre de la justice, avec tout cela ? Et est-il possible que les efforts de John Durham pour démêler la pelote géante de la sédition commencent et se terminent par un plaidoyer de culpabilité boiteux du lampiste Kevin Clinesmith ?
Cela peut sembler paranoïaque, mais je me sens obligé de demander : Barack Obama dirige-t-il une sorte de gouvernement fantôme depuis sa forteresse cossue de Kalorama, en émettant des suggestions, ou des instructions, à des dizaines de hauts fonctionnaires fidèles des agences fédérales pour s’opposer et saper tout ce qui le président actuel tente de faire – comme le décret de M. Trump, cette semaine, pour faire cesser les sessions dépravées de séminaires sur la «théorie critique de la race» et le «privilège blanc» organisées à Washington [et ailleurs pour les fonctionnaires des institutions de la République, NdT] par des consultants en «diversité et inclusion» royalement rémunérés ? Et quel rôle Hillary Clinton joue-t-elle dans les coulisses en ces jours pré-électoraux, puisque sa fondation est si fortement investie dans la Direction du Parti Démocrate (DNC) et qu’elle émet des directives pour subvertir l’élection par le biais d’un média d’information complice ?
Comment diable des adultes responsables peuvent-ils prétendre que la coquille vide de Joe Biden est un candidat plausible à la présidence ? Que fera Joe dans les deux débats programmés, sans prompteur ni oreillette ? Il ne peut pas agir sans eux – et même à peine avec eux, comme on l’a vu ces derniers temps. À quand remonte la dernière fois que Joe Biden a répondu aux questions impromptues des journalistes ? Quand s’est-il présenté, en direct, devant une foule d’électeurs réels, pas des acteurs choisis par les organisateurs ? Qui essaie de liquider les États-Unis et qu’allez-vous faire pour les arrêter ?
James Howard Kunstler
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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