Alors que le monde fête le centenaire de la Révolution d’Octobre, la Russie est de nouveau sous la domination d’un tsar
Le 26 octobre 2017 – Source The Economist
Dix-sept ans après la première élection de Vladimir Poutine au poste de président du pays, son emprise sur la Russie est plus forte que jamais. L’Occident, qui voit encore la Russie en termes post-soviétiques, le classe parfois comme le dirigeant le plus puissant de son pays depuis Staline. Les Russes se tournent de plus en plus vers une période antérieure de leur histoire. Les réformateurs libéraux et les traditionalistes conservateurs à Moscou parlent de M. Poutine comme d’un tsar du XXIe siècle.
M. Poutine a gagné ce titre en sortant son pays de ce que beaucoup de Russes voient comme le chaos des années 1990 et faisant en sorte qu’il compte à nouveau dans le monde. Pourtant, à l’approche du centenaire de la Révolution d’Octobre, la pensée inconfortable que M. Poutine partage aussi les faiblesses des tsars commence à faire surface.
Bien que M. Poutine s’inquiète des révolutions « colorées » qui ont balayé l’ex-Union soviétique, la plus grande menace n’est pas un soulèvement de masse, encore moins un renouveau bolchevique. C’est plutôt qu’à partir du printemps 2018, lorsque M. Poutine commencera son mandat constitutionnel de six ans, après une élection qu’il va sûrement gagner, les spéculations vont commencer sur ce qui viendra après. Et la peur grandira ; comme avec d’autres dirigeants russes, le tsar Vladimir laissera des turbulences et des bouleversements dans son sillage.
Contrôle ferme
M. Poutine est loin d’être le seul autocrate du monde. Le modèle de régime autoritaire personnifié s’est répandu à travers le monde au cours des 15 dernières années – souvent, comme M. Poutine, sur la base fragile d’une démocratie manipulée, le gagnant gagne tout. C’est un blâme pour le triomphalisme libéral qui a suivi l’effondrement de l’Union soviétique. Des dirigeants tels que Recep Tayyip Erdogan en Turquie (voir article), le défunt Hugo Chávez au Venezuela et même Narendra Modi, le Premier ministre indien, se sont comportés comme s’ils jouissaient d’une autorité spéciale dérivée directement de la volonté populaire. En Chine, Xi Jinping a formalisé cette semaine son contrôle absolu du Parti communiste (voir article).
La marque de fabrique de l’autoritarisme de M. Poutine a ouvert la voie. Il évoque l’histoire impériale de la Russie (voir ici), offrant une image vivante de la façon dont le pouvoir fonctionne et comment tout cela pourrait déraper.
Comme un tsar, M. Poutine domine une pyramide de favoritisme. Depuis qu’il s’est attaqué aux oligarques en 2001, en prenant le contrôle d’abord des médias et ensuite des géants pétroliers et gaziers, l’accès au pouvoir et à l’argent s’est fait totalement à travers lui. De nos jours, les boyards servent selon son bon plaisir, tout comme ceux qui sont au-dessous servent ce premier cercle et ainsi de suite tout le long de la chaine de commandement. Il enveloppe son pouvoir dans une forme de légalité, mais tout le monde sait que les procureurs et les tribunaux lui mangent dans la main. Il jouit d’un taux d’approbation de plus de 80% en partie parce qu’il a persuadé les Russes que, comme le dit un des ses assistants, « s’il n’y avait pas Poutine, il n’y aurait pas de Russie ».
Comme un tsar, il a aussi affronté la question qui a tourmenté les dirigeants russes depuis Pierre le Grand – et qui a bousculé avec acharnement Alexandre III et Nicolas II dans les prémices révolutionnaires. La Russie devrait-elle se moderniser en suivant la voie occidentale vers les droits civiques et le gouvernement représentatif, ou devrait-elle essayer de maintenir sa stabilité en s’opposant fermement à eux ? La réponse de M. Poutine a été de confier l’économie à des technocrates libéraux et la politique aux anciens officiers du KGB. Inévitablement, la politique a dominé l’économie et la Russie en paie le prix. Même si elle a été bien administrée pendant les sanctions et la dévaluation du rouble, l’économie dépend encore trop des ressources naturelles. Elle ne peut obtenir qu’une croissance annuelle du PIB d’environ 2% seulement, ce qui est très loin de la période 2000-2008 qui a permis d’atteindre des taux faramineux de 5% à 10%. À long terme, cela nuira aux ambitions de la Russie.
Et comme un tsar, M. Poutine a renforcé son pouvoir par la répression et les conflits militaires. Chez lui, au nom de la stabilité, de la tradition et de la religion orthodoxe, il a réprimé l’opposition politique et les libéraux sociaux, y compris les féministes, les ONG et les homosexuels. À l’étranger, son annexion de la Crimée et les campagnes en Syrie et en Ukraine ont été présentées sous leur meilleur jour dans les journaux du soir, par des média captifs, sur un ton triomphaliste. Bien que justifié, l’outrage de l’Occident face à ses actions a souligné aux Russes que M. Poutine affirmait une fois de plus la force de leur pays après les humiliations des années 1990.
Que signifie ce tsar post-moderne pour le monde ? Une des leçons à en tirer concerne la menace russe. Depuis son ingérence en Ukraine, l’Occident s’est inquiété de la volonté revancharde russe ailleurs, notamment dans les pays baltes. Mais M. Poutine ne peut pas se permettre un grand nombre de victimes sans perdre sa légitimité, comme ce fut le cas de Nicolas II lors de la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et de la Première Guerre mondiale. Parce que le tsar d’aujourd’hui connaît l’histoire, il est susceptible d’être opportuniste à l’étranger, de faire de la « boxe de l’ombre » plutôt que de risquer une véritable confrontation. La situation intérieure est différente. Durant l’exercice de son pouvoir, M. Poutine a montré peu d’appétit pour des méthodes de répression dure. Mais le bilan des souffrances terribles en Russie suggère que, tandis que les hésitations sapent la légitimité du dirigeant, la répression de masse peut la renforcer, du moins pour un temps. Le peuple russe doit encore craindre l’avenir.
La progéniture de la Mère Russie
L’autre leçon concerne la succession. La Révolution d’Octobre est le cas le plus extrême d’un changement de pouvoir en Russie qui a passé d’un souverain à d’autres dirigeants au cours d’une période de troubles. M. Poutine ne peut pas organiser sa succession en utilisant sa lignée ou l’appareil du Parti communiste. Peut-être va-t-il oindre un successeur. Mais il aurait besoin de quelqu’un de suffisamment faible pour le contrôler et d’assez fort pour écarter ses rivaux, une combinaison improbable. Peut-être essayera-t-il de s’accrocher au pouvoir, comme Deng Xiaoping l’a fait dans les coulisses à la tête de la China Bridge Association, et comme M. Xi semble aussi vouloir le faire en évitant ouvertement de nommer un successeur après le récent congrès du parti [communiste chinois, NdT]. Pourtant, même si M. Poutine devenait l’éminence grise de la fédération russe de judo, cela ne ferait que retarder le moment fatal. Sans le mécanisme d’une véritable démocratie pour légitimer quelqu’un de nouveau, le prochain dirigeant est susceptible de sortir d’une lutte de pouvoir qui pourrait commencer à déchirer la Russie. Dans un État doté d’armes nucléaires, c’est alarmant.
Plus M. Poutine est fort aujourd’hui, plus il trouvera difficile de gérer sa succession. Comme le monde essaie de vivre avec ce paradoxe, il devrait se rappeler que rien n’est gravé dans le marbre. Il y a un siècle, la révolution bolchevique était considérée comme une approbation du déterminisme de Marx. En l’occurrence, cela prouve que rien n’est certain et que l’histoire a sa propre ironie tragique.
Note du Saker Francophone Il faut le lire pour le croire. Cet article est un sommet de propagande, de messages subliminaux en tout genre. Mais il faut parfois lire ce que votre adversaire dit pour bien comprendre sa stratégie et sa pensée ... ou son absence de pensée. Je vous propose une relecture agrémentée de quelques remarques non dénuées d'une certaine ironie. Les remarques concernent les textes en gras dans l'ordre d'apparition.
« La Russie sous Vladimir Poutine : Le tsar est né »
SF: L'utilisation du mot Tsar tout le long de l'article va servir de trame pour bien appuyer l'idée que le pouvoir est autoritaire et centré sur la personne de Vladimir Poutine et rappeler comment s'est terminée la vie du dernier Tsar.
« Dix-sept ans après la nomination de Vladimir Poutine, son emprise sur la Russie est plus forte que jamais. L’Occident, qui voit encore la Russie en termes post-soviétiques, le classe parfois comme le dirigeant le plus puissant de son pays depuis Staline. Les Russes se tournent de plus en plus vers une période antérieure de leur histoire. Les réformateurs libéraux et traditionalistes conservateurs à Moscou parlent de M. Poutine comme d’un tsar du 21ème siècle.
M. Poutine a gagné ce titre en sortant son pays de ce que beaucoup de Russes voient comme le chaos des années 1990 et faisant en sorte qu’il compte à nouveau dans le monde. Pourtant, à l’approche du centenaire de la Révolution d’Octobre, la pensée inconfortable a fait surface que M. Poutine partage aussi les faiblesses des tsars. »
Ça commence par une sorte de compliment mais The Economist oublie de rappeler que c'est largement le choc des politiques libérales sans contrôle qui a plongé la Russie là où elle était en 2000.
« Bien que M. Poutine s’inquiète des révolutions ‘colorées’ qui ont balayé l’ex-Union soviétique, la plus grande menace n’est pas un soulèvement de masse, encore moins un renouveau bolchevique. C’est plutôt qu’à partir du printemps 2018, lorsque M. Poutine commencera son mandat constitutionnel de six ans après une élection qu’il va sûrement gagner, les spéculations vont commencer sur ce qui viendra après. Et la peur grandira ; comme avec d’autres dirigeants russes, le tsar Vladimir laissera des turbulences et des bouleversements dans son sillage. »
Nous vous renvoyons aux articles de Korybko sur la guerre hybride qui démontrent l'acharnement occidental à prendre le pouvoir partout et par tous les moyens. Et la pression reste bien présente pour faire basculer la Russie dans le camp occidental en s'appuyant sur une petite minorité moscovite. Ben voyons, comme dans une république bananière. Nous y voilà. Un Tsar autoritaire ne se remplace pas. C'est l'axe profond de cet article. Avis aux Russes, tôt ou tard, on vous reprendra le pouvoir, profitant de la fin du Système Poutine. Et si Poutine devait avoir un accident ou une crise cardiaque, ça pourrait venir plus vite que prévu. la Peuuuuuuuuuuuur, puisqu'on vous le dit
« Contrôle ferme
M. Poutine est loin d’être le seul autocrate du monde. Le modèle de régime autoritaire personnifié s’est répandu à travers le monde au cours des 15 dernières années – souvent, comme M. Poutine, sur la base fragile d’une démocratie manipulée, le gagnant gagne tout. C’est un blâme pour le triomphalisme libéral qui a suivi l’effondrement de l’Union soviétique. Des dirigeants tels que Recep Tayyip Erdogan en Turquie (voir article), le défunt Hugo Chávez au Venezuela et même Narendra Modi, le Premier ministre indien, se sont comportés comme s’ils jouissaient d’une autorité spéciale dérivée directement de la volonté populaire. En Chine, Xi Jinping a formalisé cette semaine son contrôle absolu du Parti communiste (voir article). »
Vladimir Poutine se serait-t-il converti au wahhabisme ? On croit rêver. Il parle des USA, là ? The Economist ne doit pas suivre les derniers épisodes à Washington avec la mère Clinton à deux doigts du bagne. C'est le genre de passage où il y a de quoi se demander si ce genre de « journaliste » n'écrit pas au premier degré. J'ai comme un doute.
« La marque de fabrique de l’autoritarisme de M. Poutine a ouvert la voie. Il évoque l’histoire impériale de la Russie (voir ici), offrant une image vivante de la façon dont le pouvoir fonctionne et comment tout cela pourrait déraper. »
La honte, tout le monde le sait, l'Histoire du monde a commencé en 1789 quand le camp du bien est enfin arrivé au pouvoir à coups de fleurs et en déradicalisant les nobles en leur faisant caresser des chats. Une référence à l'exécution du dernier tsar officiel ? Vladimir Poutine a-t-il un goûteur officiel ?
« Comme un tsar, M. Poutine domine une pyramide de favoritisme. Depuis qu’il s’est attaqué aux oligarques en 2001, en prenant le contrôle d’abord des médias et ensuite des géants pétroliers et gaziers, l’accès au pouvoir et à l’argent s’est fait totalement à travers lui. De nos jours, les boyards servent selon son bon plaisir, tout comme ceux qui sont au-dessous servent ce premier cercle et ainsi de suite tout le long de la chaine de commandement. Il enveloppe son pouvoir dans une forme de légalité, mais tout le monde sait que les procureurs et les tribunaux lui mangent dans la main. Il jouit d’un taux d’approbation de plus de 80% en partie parce qu’il a persuadé les Russes que, comme le dit un des ses assistants, ‘s’il n’y avait pas Poutine, il n’y aurait pas de Russie’. »
C'est pas comme si nos dirigeants se prenaient 5% sur toutes les ventes d'armes. N'est-ce pas Hillary... ou Nico ? Salaud, c'était NOS oligarques ! Le retour d'un État souverain... Pouah ... J'espère qu'il ne fait pas allusion aux pizzas de moins de 15 ans d'âge du PodestaGate. Un État de droit, quoi... Non, pas moi, je ne le sais pas. Cet article manque de sources d'ailleurs. Et ce n'est pas comme si les juges faisaient de la politique en Occident. Deuxième bon point. Attention un poil de déviationnisme ? Ah ben non, c'est de la propagande. Les Russes sont idiots. Après 70 de soviétisme, ils n'ont toujours pas compris comment marche la propagande.
« Comme un tsar, il a aussi affronté la question qui a tourmenté les dirigeants russes depuis Pierre le Grand – et qui a bousculé avec acharnement Alexandre III et Nicolas II dans les prémices révolutionnaires. La Russie devrait-elle se moderniser en suivant la voie occidentale vers les droits civiques et le gouvernement représentatif, ou devrait-elle essayer de maintenir sa stabilité en s’opposant fermement à eux ? La réponse de M. Poutine a été de confier l’économie à des technocrates libéraux et la politique aux anciens officiers du KGB. Inévitablement, la politique a dominé l’économie et la Russie en paie le prix. Même si elle a été bien administrée pendant les sanctions et la dévaluation du rouble, l’économie dépend encore trop des ressources naturelles. Elle ne peut obtenir qu’une croissance annuelle du PIB d’environ 2% seulement, ce qui est très loin de la période 2000-2008, qui a permis d’atteindre des taux faramineux de 5% à 10%. À long terme, cela nuira aux ambitions de la Russie. »
Là par contre, c'est une vraie bonne question et elle ne concerne pas que la Russie. Dans un système libéral, c'est la course à la productivité y compris jusqu'à cramer la planète. Mais les systèmes dirigistes ont déjà démontré leurs limites car les citoyens en perdent rapidement le contrôle. L'empire chinois aurait brûlé ses navires et ses moulins à vent mais il a du coup été incapable de résister aux empires anglo-saxons comme le Japon de l'ère Edo. Ce n'est pas faux, et même si l'article en tire des conclusions biaisées, le constat renvoie au point précédent, l'équilibre entre l'efficacité réelle de la libre entreprise et le contrôle souverain des acteurs des marchés. Le politique au dessus de l'économique... Mais c'est ce que veulent TOUS les peuples ! Ah ben non, c'est dans la case critique radicale. Pas bien, le fascisme et les zeures les plus sombres... Manquerait plus que les votes se mettent à compter. Où irait-on ? Les fleurs pleuvent... Que fait la police ? Ben oui, mon neveu, et les Russes remercient les sanctions occidentales pour leur avoir apporté sur un plateau un système de protectionnisme sans en payer le prix politique. Merci qui ? Après avoir pillé les actifs de l'URSS, forcément on est parti de bien bas. Il me semble que la croissance de 5% des 30 glorieuses est aussi derrière nous en Occident et que 2%, on prendrait sans pleurer. Ah oui, envahir le monde...
« Et comme un tsar, M. Poutine a renforcé son pouvoir par la répression et les conflits militaires. Chez lui, au nom de la stabilité, de la tradition et de la religion orthodoxe, il a réprimé l’opposition politique et les libéraux sociaux, y compris les féministes, les ONG et les homosexuels. À l’étranger, son annexion de la Crimée et les campagnes en Syrie et en Ukraine ont été présentées sous leur meilleur jour dans les journaux du soir par des média captifs sur un ton triomphaliste. Bien que justifié, l’affront de l’Occident face à ses actions a souligné aux Russes que M. Poutine affirmait une fois de plus la force de leur pays après les humiliations des années 90. »
Ahh le Tsar, grrr trop puissant. Conflits qu'il a lui même créés en prenant le contrôle des think tank atlantistes, du Pentagone... pour obliger l'Occident à construire des bases partout autour de la Russie pour donner un prétexte aux Russes pour attaquer... il est fort ce Poutine. Vraiment c'est pas gentil d’empêcher les chtites-ONG de dépraver la jeunesse russe !! Et hop, discrètement en passant, un petit coup dans les rotules... Ben non, c'était un référendum d'auto-détermination... On parle du Kosovo tout de suite ... Justifié pour qui ? Soros ?
« Que signifie ce tsar post-moderne pour le monde ? Une des leçons à en tirer concerne la menace russe. Depuis son ingérence en Ukraine, l’Occident s’est inquiété de la volonté revancharde russe ailleurs, notamment dans les pays baltes. Mais M. Poutine ne peut pas se permettre un grand nombre de victimes sans perdre sa légitimité, comme ce fut le cas de Nicolas II lors de la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et de la première guerre mondiale. Parce que le tsar d’aujourd’hui connaît l’histoire, il est susceptible d’être opportuniste à l’étranger, de faire de la « boxe de l’ombre« plutôt que de risquer une véritable confrontation. La situation à la maison est différente. Durant l’exercice de son pouvoir, M. Poutine a montré peu d’appétit pour des méthodes de répression dure. Mais le bilan des souffrances terribles en Russie suggère que, tandis que les hésitations sapent la légitimité du dirigeant, la répression de masse peut la renforcer, du moins pour un temps. Le peuple russe doit encore craindre l’avenir. »
L'armée rouge arrive, ayez... peuuuuuuuuuuuuuur ! C'est pas bien... il faut tendre l'autre joue, Vlad, et encaisser en silence. Vite une pluie de subventions pour distribuer du pognon au CMI, permettre aux pays baltes de servir dechair à canon, non depaillasson... ah oui, de rempart aux Russes assoiffés de sang, défilant 4 par 4 ... prêts à bondir Juste quelques opposants abattus devant le Kremlin... un message subliminal sûrement. Lier Poutine aux politiques d'expansion de la Russie impériale du XIXe, on sent bien la subtilité du Troll des Montagnes... C'est bien le seul, parce que chez nous, on se le demande. Poutine fait aussi du judo, de la lévitation et du kung-fu de l'espace. Il a même le sabre laser de Dark Vador. Bon, un peu lâche aussi. On sent que ça à l'air dur. Ah ben non, là c'est Détroit ... Ça c'est sûr, si le travail de sape de la CIA arrive à ses fins.
« La progéniture de la Mère Russie
L’autre leçon concerne la succession. La Révolution d’Octobre est le cas le plus extrême d’un changement de pouvoir en Russie passant d’un souverain à d’autres dirigeants au cours d’une période de troubles. M. Poutine ne peut pas organiser sa succession en utilisant sa lignée ou l’appareil du Parti communiste. Peut-être va-t-il oindre un successeur. Mais il aurait besoin de quelqu’un de suffisamment faible pour le contrôler et d’assez fort pour écarter ses rivaux, une combinaison improbable. Peut-être essaiera-t-il de s’accrocher au pouvoir, comme Deng Xiaoping l’a fait dans les coulisses à la tête de la China Bridge Association, et M. Xi pourrait avoir ouvertement évité de nommer un successeur après le récent congrès du parti. Pourtant, même si M. Poutine devenait l’éminence grise de la fédération russe de judo, cela ne ferait que retarder le moment fatal. Sans le mécanisme d’une véritable démocratie pour légitimer quelqu’un de nouveau, le prochain dirigeant est susceptible de sortir d’une lutte de pouvoir qui pourrait commencer à déchirer la Russie. Dans un État doté d’armes nucléaires, c’est alarmant. »
Mais qui cela pourrait-il être ? Hillary ou Chelsea ou GW ou Jeb ? Il faudrait être mauvaise langue pour trouver une quelconque situation d'un petit pays un peu agressif. Non, les mauvaises langues, pas la Corée du Nord. Plutôt juste en dessous du Canada. Le titre est déjà pris par Kissinger, désolé Je ne sais pas quel est le mot de trop, démocratie ou véritable. Et bien sûr, personne à l'Ouest ne jettera de l'huile sur le feu. C'est pas le genre de la maison.
« Plus M. Poutine est fort aujourd’hui, plus il trouvera difficile de gérer sa succession. Comme le monde essaie de vivre avec ce paradoxe, il devrait se rappeler que rien n’est gravé dans le marbre. Il y a un siècle, la révolution bolchevique était considérée comme une approbation du déterminisme de Marx. En l’occurrence, cela prouve que rien n’est certain et que l’histoire a sa propre ironie tragique. »
Ben voyons. Peut être que The Economist pourrait faire revenir Elstine d'entre les morts. Comme il doit être bien conservé par l'alcool, ce n'est peut être pas infaisable. Le système occidental non plus n'est pas gravé dans le marbre. On peut donc laisser le mot de la fin à cet article qui a peut-être bien plus raison qu'il ne le pense.
En oubliant un instant d'en rire, le message est clair. Cet organe des globalistes donne le « la » de la stratégie avant les élections russes de 2018 : saper l'autorité de Poutine en incitant tous les opposants à sortir les couteaux le plus vite possible. L’État profond russe, lui, aurait tout intérêt à sortir rapidement quelques noms de remplaçants potentiels crédibles pour calmer les ardeurs de ces messieurs.
Traduit et commenté par Hervé, relu par Catherine pour le Saker Francophone