Mort précoce de toutes les tentatives pour modifier le statut constitutionnel du Québec
Par Gilles Verrier − Novembre 2017
L’indépendance et la réforme du fédéralisme renvoyés dos à dos
Lorsque René Lévesque procéda à l’abandon officiel de la souveraineté en 1984, pour épouser ce qu’il qualifia lui-même de « beau risque », le parti éclata ! Un clash semblable se produisit lors du départ de Jean-Martin Aussant, en 2011. Un autre mélodrame !
Mais à quoi riment donc depuis 50 ans ces crises devenues si prévisibles entre « indépendantistes déterminés » et « souverainistes associatifs » plus conciliants ? Une explication courante voudrait que la prépondérance d’un camp sur l’autre nous ferait avancer ou pas, que l’on s’approche du but ou qu’on s’en éloigne. Est-ce bien le cas ? Il est permis d’en douter.