Le sac Vuitton, signe extérieur de pauvreté


Octobre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

On a connu des temps meilleurs, comme tout le monde : mais telles sont les années 2020, après les différents krachs si bienvenus pour Goldman Sachs & consorts ; elles dessinent un destin profondément lamentable, dont parfois les rares repus de la stupidité socialiste ou capitaliste se rendent compte maintenant.

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Théophile Gautier et la résistance au moderne


Octobre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Impeccable « magicien ès-lettres françaises », pour reprendre Baudelaire, Théophile Gautier incarne ce refus artiste de la modernité, de l’ingénierie, du politiquement correct à la petite cuiller (on disait « la vertu »), du culte de la science à tout-va. Il est celui qui dit non, et de la manière la plus provocante qui soit, sans avoir besoin de passer par Hitler comme les ânes bâtés du festival de Cannes. Donnons-lui la parole. Dans sa fameuse préface à la demoiselle de Maupin, écrite à vint ans, il défend par exemple une philosophie hédoniste : « Dieu qui, enfin, n’a accordé qu’à nous seuls ce triple et glorieux privilège de boire sans avoir soif, de battre le briquet, et de faire l’amour en toutes saisons, ce qui nous distingue de la brute beaucoup plus que l’usage de lire des journaux et de fabriquer des chartes. »

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Montesquieu et l’avènement du crétinisme médiatique


Septembre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Les journaux rendent stupides, haineux, bellicistes, dangereux. Mais pourquoi la presse est-elle si nulle ? Un peu d’histoire.

En 1721 Montesquieu publie les lettres persanes, ouvrage destiné à être bouquiné par le public décalé, jouisseur et rigolard de la Régence. Le livre est lu par une élite qui est déjà celle d’aujourd’hui, bourgeoise, collabo, rigolarde.

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Air conditionné et fin du monde


Septembre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Dans son livre Orient et occident, René Guénon croyait encore possible, il y a un peu moins de cent ans maintenant, de récupérer spirituellement l’occident et de lui conférer une dimension plus sereine, moins matérialiste et moins néo-spiritualiste si j’ose dire. C’est qu’il voyait encore un orient traditionnel, pas trop esquinté par les conquêtes coloniales, et qui pouvait encore contester le primat matérialiste et scientiste de la marmite occidentale.

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Provoqué par des drones


Par Dmitry Orlov − Le 12 septembre 2025 − Source Club Orlov

Ce matin, j’ai reçu deux SMS sur mon téléphone. Le premier est arrivé à 6 h 12 et disait : « Attention ! Danger de drones sur le territoire de Saint-Pétersbourg. Possibilité de perturbations temporaires dans le fonctionnement de l’Internet mobile. Numéro d’urgence 112. » Le second est arrivé à 11 h 31 et disait : « Alerte aux drones sur le territoire de Saint-Pétersbourg annulée. » Concrètement, cela signifie que les livreurs qui ont pris la route ce matin auraient eu tout intérêt à télécharger à l’avance les cartes dans leur GPS. C’est tout ce qu’il y a à signaler depuis Saint-Pétersbourg.

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Albert Camus et la prostration du Français


Septembre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

On sait que Camus aura beaucoup souffert du carcan scolaire. Le redécouvrir c’est le lire en oubliant le fatras idéologique (Résistance, Vichy, décolonisation, communisme, absurde…) qui l’accompagne, certes en le remettant aussi à sa modeste – modeste mais indispensable – place. Car il ne faut pas oublier que sa mort accidentelle aura arrangé tout le monde, surtout à gauche. Certains le voyaient mal tourner alors.

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Le satanisme occidental contre le réveil guénonien de l’orient


Septembre 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

L’occident a martyrisé et exploité le monde ; il l’a colonisé et pillé tout en se vantant de sa supériorité ontologique venue de son judéo-christianisme. C’est cela qui explique sans doute l’indifférence face au martyre palestinien qui est INTERMINABLE. Que fait le bon Jésus (« le salut vient des juifs », vous vous souvenez ?) ? Quand viendra-t-il juger tout ça et utiliser Microsoft pour se remémorer de chacun de nos petits péchés dans sa toute-puissance ? Mais restons sur la Palestine. Tu parles si le pape et les pasteurs s’en foutent : le peuple-dieu a toujours raison. Et le pauvre Jeffrey Sachs peut tempêter tout ce qu’il veut, il ne sera jamais écouté par plus de cent mille personnes.

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Hollywood et la vraie mission des cosmonautes


Août 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Beaucoup de gens doutent du trop télévisé alunissage de 1969. Pas besoin d’être grand clerc ou d’avoir vu l’excellent et courageux Capricorn One de Peter Hyams pour comprendre qu’il y avait anguille sous roche et mise en place globale de l’empire médiatique de l’hypnotique matrice américaine. On laissera aux « experts » médiatiques le soin d’insulter et de menacer comme à l’accoutumée la rare dissidence. « Le destin du Spectacle n’est pas de finir en despotisme éclairé (Debord. »

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King Kong et la profanation du monde


On nous disait que le premier King Kong c’était une métaphore de la crise de 29… Et le comte Zaroff ?


Août 2025 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Le grand King Kong c’est le deuxième, celui de Guillermin, français (d’origine) créateur de la Tour infernale, et qui pendant quelques années a réalisé des superproduction géniales qui enfoncent tous les opus contemporains de Godard et compagnie ; et ce film est essentiel pour des raisons moins liées au cinéma que prévu (de toute manière c’est fini depuis Griffith ou Orson le cinéma) :

  • on a une époque déchue mais lucide, un peu contestataire (le personnage de Jeff Bridges) ;
  • on a la crise du pétrole et la révolte contre l’industrie (ce que Spengler appelle dans son livre sur le technique la nausée de la machine) ;
  • on a la prison de fer du grand pétrolier (fantastique décor) où l’on enferme le terrible poète amoureux, et qui rappelle encore et toujours la prison de fer de Dick ;
  • on a la lucidité maladroite et sympa des personnages pas trop prétentieux et encore positifs (l’une veut être une star, l’autre plus riche être le sauveur de la nature) ;
  • on a John Barry, musicien primaire mais malin, génie capable de vous transporter trois notes ;
  • on a Kauai l’île magique de l’archipel, et sa plage d’Honopu, et son rocher cathédrale. On a un peu de brouillard et on a un bon tricoteur de singe.

La leçon anti-spectaculaire et anticapitaliste du film (le rigolo producteur finit écrasé par son monstre, on est à une époque où l’anticapitalisme de façade, venu de Debord ou Marcuse, ne doute de rien) a vite fait long feu mais l’essentiel reste. On enlève leur singe aux indigènes, on est dans la deuxième chute d’Eliade, dans le désenchantement du monde pas très bien compris par Max Weber.

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Le principe Butker : l’Amérique se porte-t-elle mieux sans les femmes dans la population active ?


Par Brandon Smith − Le 14  août 2025 − Source Alt-Market

Certains lecteurs se souviennent peut-être qu’il y a un an, Internet était en ébullition à propos d’un discours prononcé par Harrison Butker, le kicker des Kansas City Chiefs, lors d’une cérémonie de remise des diplômes au Benedictine College, une université catholique privée spécialisée dans les arts libéraux, située au Kansas. Ce discours est devenu viral en raison de sa condamnation de l’avortement, du Mois des fiertés, des confinements liés à la COVID-19 et de la tyrannie de la diversité, de l’équité et de l’inclusion.

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