L’arnaque de la relation Trump-Russie. Comment Obama a permis au FBI d’espionner Trump.


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 13 janvier 2019

Malgré l’impossibilité d’aboutir de la plupart des narratives contre lui, la guerre de l’État profond contre le président américain Trump se poursuit sans relâche. Les munitions principales de cette guerre sont les accusations de relations entre Trump et tout ce qui peut être russe. La guerre se poursuit en suivant plusieurs narratives parallèles.

Celles lancées par les médias sont les plus visibles. Quand l’une de ces fausses histoires sur Trump et la Russie est démystifiée puis éliminée, de nouvelles histoires sont créées ou d’autres prennent la place de devant.

Parallèlement à ces efforts de propagande, l’État profond a créé un système d’enquête auquel Trump n’a aucun moyen d’échapper. Permis par l’une des dernières initiatives de l’administration Obama, l’enquête utilise des infos des services de renseignements pour piéger et retourner les gens qui entourent Trump (voir la section trois ci-dessous). L’objectif ultime étant Trump lui-même. Nous examinerons ici ce qui a transpiré au cours des dernières semaines.

L’un des principaux arguments de la narrative anti-Trump était que « l’influence russe » l’avait aidé à devenir président. Celle-ci reposait sur l’influence néfaste présumée qu’une société russe de vente de clics, l’Internet Research Agency (IRA) de Saint-Pétersbourg, aurait eue sur l’électorat américain. Cette histoire n’a aucun sens. Peu d’activités de l’IRA étaient en rapport avec l’élection. Cette agence utilisait des leurres sur Facebook et Twitter pour attirer les gens vers des sites Web remplis de photos de chiots ou d’autres bêtises du même genre. L’IRA vendait alors de la publicité et des promotions sur ces sites.

C’était évident pour quiconque suivait le contenu factuel des informations au lieu des « opinions » d’un tas d’« experts » anti-Trump que les médias utilisent pour brouiller les vrais informations.

Le fait que l’enquête Mueller ait finalement mis en accusation plusieurs agents de l’IRA pour des transactions financières mineures a été considéré comme une confirmation des aspects politiques des activités de celle-ci. Mais presque tous les articles de presse ont ignoré le fait que Mueller avait bien confirmé l’intention commerciale derrière les activités de l’IRA. Il n’y a rien de politique dans les accusations. En effet, le point 95 de l’acte d’accusation de Mueller contre l’IRA dit :

« Les accusés et leurs complices ont également utilisé les comptes pour recevoir de l’argent de personnes américaines réelles en échange de l’affichage de promotions et de publicités sur les pages des médias sociaux contrôlées par l’organisation. Les accusés et leurs complices ont généralement facturé à certains marchands et sites de médias sociaux américains entre 25 et 50 dollars américains par message pour du contenu promotionnel sur leurs comptes personnels populaires, notamment Being Patriotic, Defend the 2nd et Blacktivist. »

Une partie de ce faux récit d’influence politique sur la campagne électorale était l’affirmation selon laquelle les 100 000 $ dépensés par l’IRA en publicité pour promouvoir ses pages Web sur les pièges à clics par le biais de publicités sur Facebook ont en quelque sorte incité les gens à voter pour Trump. Mais 56% des publicités de l’IRA ont été diffusées après l’élection, 25% de toutes ses publicités n’ont jamais été vues par quiconque. On n’a jamais expliqué comment quelques 10 000 $ de pubs, que peu de gens ont vues, ont pu faire basculer une élection dans laquelle plusieurs milliards de dollars ont été dépensés par le bureau de campagne de chaque candidat.

Cette semaine, quinze mois seulement après que Moon of Alabama a conclu que l’IRA était une entreprise commerciale de pièges publicitaires, le Washington Post a finalement admis que le prétendu ciblage politique des électeurs par l’IRA n’avait jamais eu lieu :

« Il est communément admis que les efforts d’ingérence de la Russie comprenaient le ciblage sophistiqué de groupes de votants spécifiques sur Facebook, ce qui aurait pu faire la différence dans les États que Trump a gagnés de justesse.

Cette hypothèse d’un ciblage sophistiqué de la part de la Russie n’a cependant jamais été étayée par des preuves – on peut même dire qu’elle est complètement fausse.

La plupart des publicités achetées par les Russes n’indiquaient pas d’aire géographique plus précisément ciblée que ‘tous les États-Unis’, d’après une étude faite par le House Intelligence Committee et rapportée par le Washington Post. Celles qui ciblaient des États en particulier n’ont ciblé que des États qui n’étaient pas vraiment considérés comme sensibles pour les élections de 2016, comme le Missouri et le Maryland. Et parmi les publicités qui visaient des États précis, la plupart ont été publiées bien avant ou bien après les dernières semaines de la campagne. »

Toutes les affirmations selon lesquelles quelques leurres russes ont pu influencer les élections de 2016 étaient et restent des absurdités. De plus les leurres basiques de l’IRA n’ont jamais eu aucun objectif politique.

De même, les allégations selon lesquelles les services de renseignements russes auraient piraté le courrier électronique du DNC et de Podesta, un pote de Clinton, ne sont que des affirmations pour lesquelles aucune preuve tangible n’a jamais été fournie. Le seul fait connu est que les courriels et les documents divulgués étaient réels, et que leur contenu révélait la médiocrité d’Hillary Clinton, du DNC et de sa campagne.

Aujourd’hui, alors que le récit de l’« influence russe » s’effondre, la campagne anti-Trump – antirusse s’oriente vers de nouvelles tactiques. La semaine dernière, le New York Times affirmait que Paul Manafort, qui a dirigé pendant un certain temps la campagne électorale de Trump, avait refilé des données de sondages publics et internes à l’oligarque russe Oleg Deripaska : Manafort accusé d’avoir partagé des données de sondage de Trump avec un associé russe. Un jour après que cette accusation sensationnelle ait fait la une des médias étasuniens, le New York Times se rétractait :

Kenneth P. Vogel @kenvogel – 18:39 utc – 9 jan 2019

CORRECTION : PAUL MANAFORT a demandé à KONSTANTIN KILIMNIK de transmettre les sondages concernant TRUMP aux oligarques ukrainiens SERHIY LYOVOCHKIN & RINAT AKHMETOV, et non à OLEG DERIPASKA, comme indiqué initialement. Nous avons corrigé l’article et j’ai supprimé un tweet qui transmettait cette erreur.

Oh la ! Manafort a donné les données du sondage à son relais ukrainien, Konstantin Kilimnik, en lui demandant de les transmettre aux oligarques ukrainiens pour lesquels il avait travaillé avant de rejoindre la campagne Trump. Kilimnik a longtemps travaillé pour le bureau de l’Institut républicain international à Moscou. L’IRI est une émanation de la CIA sous la tutelle du Parti républicain qui est utilisée pour influencer la politique à l’étranger. Son chef de longue date était le sénateur John McCain, un faucon décédé. Alors qu’il travaillait avec Kilimnik en Ukraine, Manafort s’est concentré sur le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union européenne et l’éloignement de la Russie. Ses efforts et ceux de Kilimnik ont toujours été opposés aux intérêts russes. Mais le NYT et d’autres tentent faussement de faire croire le contraire dans le seul but d’alimenter la campagne anti-Trump/anti-Russie.

Un autre effort de propagande anti-Trump/anti-Russie est un nouvel article sensationnel du NYT sur des comportements manifestement répréhensibles dans les rangs supérieurs du FBI :

« Dans les jours qui ont suivi le renvoi de James B. Comey, directeur du F.B.I., par le président Trump, les responsables des forces de l’ordre sont devenus si préoccupés par le comportement du président qu’ils ont commencé à enquêter pour savoir s’il travaillait au nom de la Russie contre les intérêts américains, selon d’anciens responsables des forces de l’ordre et autres personnes familières avec cette enquête.

L’enquête a eu des conséquences explosives. Les enquêteurs du contre-espionnage ont dû se demander si les propres actions du président constituaient une menace possible pour la sécurité nationale. Les agents ont également cherché à déterminer si Trump travaillait sciemment pour la Russie ou s’il était involontairement tombé sous l’influence de Moscou. »

Le NYT donne l’impression que la décision de lancer une enquête de contre-espionnage concernant Trump était fondée sur des soupçons raisonnables de la part du FBI. Ce n’était pas le cas. C’était un acte de vengeance de la part des échelons supérieurs du FBI, ligués contre Trump, pour tenter de saper sa présidence. Notez sur quoi se fondait le soupçon allégué :

« Trump a attiré l’attention des agents de contre-espionnage du F.B.I. lorsqu’il a demandé à la Russie, lors d’une conférence de presse en juillet 2016, de pirater les emails de son adversaire, Hillary Clinton. Trump a toujours refusé de critiquer la Russie pendant la campagne, louant même le Président Vladimir V. Poutine. Et les enquêteurs ont regardé avec inquiétude le Parti républicain assouplir son programme électoral sur la crise ukrainienne d’une manière qui semblait profiter à la Russie.

D’autres facteurs ont alimenté les préoccupations du F.B.I., selon des gens bien au courant de l’enquête. Christopher Steele, un ancien espion britannique qui travaillait comme informateur du F.B.I., avait compilé des notes de service, à la mi-2016, contenant des allégations non fondées selon lesquelles des fonctionnaires russes auraient tenté d’influencer Trump en se préparant à le faire chanter et à le corrompre. »

Trump a juste fait une blague, pendant la campagne électorale, en demandant à la Russie de publier les 30 000 courriels qu’Hillary Clinton avait supprimés de son serveur de courriel privé illégal. Pour autant que je sache, aucun candidat n’est tenu de critiquer tel ou tel pays. En quoi ne pas critiquer la Russie doit être considéré comme un comportement douteux ? Le Parti républicain n’a pas assoupli sa plate-forme conventionnelle sur l’Ukraine. Il a simplement rejeté un amendement qui l’aurait encore plus renforcée. Dans l’ensemble, la plate-forme républicaine était plus belliciste que la plate-forme démocrate. Le dossier Steele n’est qu’un ensemble d’absurdités payées par le bureau de campagne d’Hillary Clinton.

Il est insensé de prétendre qu’il s’agissait de soupçons raisonnables suffisants pour ouvrir une enquête de contre-espionnage. La décision précipitée du FBI de lancer une opération de contre-espionnage avait manifestement un motif et un but différents.

Après que Trump a congédié le directeur du FBI, James Comey, le FBI a été dirigé par Andrew McCabe, qui a été également congédié plus tard pour avoir menti aux médias à ce sujet. Son conseiller juridique était Lisa Page qui échangeait des tonnes de SMS anti-Trump avec son amant, l’agent du FBI Peter Strozk. Ce sont eux qui ont lancé l’enquête de contre-espionnage :

« Strzok et Page ont envoyé d’autres textos qui soulèvent l’hypothèse qu’ils étaient déjà en train de discuter du lancement d’une enquête de contre espionnage contre Trump, avant le renvoi de Comey.

‘Et nous devons ouvrir le cas que nous attendons pendant qu’Andy est en train d’agir’, écrit Strzok a Page le jour même du renvoi de Comey.

Andy est Andrew McCabe, qui était directeur adjoint.

Page a indiqué, dans son témoignage devant le Congrès en 2018, que ce texte était en référence à une enquête différente de celle concernant l’obstruction, qui avait déjà été divulguée. »

Normalement, le FBI doit déclarer au ministère de la justice de telles enquêtes de contre espionnage. Ce n’a pas du tout été le cas pour celle-ci :

« Dans le cas d’une enquête sur Trump, la décision du FBI, si rapidement après le renvoi de Comey en mai 2017 a été une source d’inquiétude pour quelques responsables du ministère de la justice car le FBI avait pris cette initiative sans en référer au ministère. Mais ces soucis s’évanouirent lorsque le conseiller spécial Robert Mueller fut nommé pour superviser l’enquête russe… »

Après que Comey a été viré, le FBI a réagi hâtivement, sans suspicions raisonnables et sans en informer le ministère de la justice, pour lancer une opération de contre-renseignements impliquant le président et son administration. Quel était le vrai motif derrière cette initiative ?

Lancer une enquête de contre-espionnage sans aucun fondement, donner au FBI, et plus tard à l’enquête que mène Mueller, un accès sans entrave aux « renseignements électromagnétiques » de la NSA qui pourraient alors éventuellement être utilisés pour incriminer Trump ou ses associés.

C’est l’administration Obama qui a donné au FBI l’accès sans entraves à cet outil :

The Hoarse Whisperer @HoarseWisperer – 4:05 utc – 12 jan 2019

Alors qu’il s’apprêtait à partir et que nous nous vautrions tous dans notre mécontentement, Obama a signé un décret exécutif…

L’ordonnance changeait les règles relatives au partage des renseignements entre les membres de notre communauté du renseignement. Plus précisément, cette ordonnance rendait l’aspirateur de renseignements bruts qui est aux mains de la NSA directement accessible au FBI et à la CIA. Au lieu d’avoir à demander des renseignements et d’obtenir ce que la NSA pouvait avoir filtré, le FBI et la CIA pourraient dorénavant accéder directement aux renseignements électromagnétiques non filtrés. J’ai intercepté des appels téléphoniques, des emails, des infos brutes de sources humaines. Tout est aspiré par notre vaste aspirateur de renseignement, disponible directement… mais uniquement à des fins de contre-espionnage ou de renseignements visant l’étranger.

La NSA peut récupérer pratiquement toutes les communications à destination et en provenance des États-Unis. Obama a permis au FBI d’accéder directement à tout ce qu’ils avaient sur Trump et ses partenaires. Obama a augmenté la capacité du FBI d’enquêter sur Trump.

Le gouvernement Obama a promulgué le décret présidentiel EO 12333 début janvier 2017, peu avant que Trump ne prenne le pouvoir :

Auparavant, la NSA filtrait l’information avant de partager les communications interceptées avec un autre organisme, comme la CIA ou les services de renseignements du FBI et de la Drug Enforcement Administration. Les analystes de la NSA ne transmettaient que les informations qu’ils jugeaient pertinentes, éliminant ainsi l’identité des personnes innocentes et les informations personnelles non pertinentes.

Dorénavant, d’autres organismes de renseignement pourront faire des recherches directement dans les données brutes de communications interceptées par la NSA, puis appliquer des règles pour « réduire au minimum » les intrusions dans la vie privée…

Les procédures de partage du décret 12333 permettent aux analystes, y compris ceux du F.B.I., de faire des recherches dans les données brutes à l’aide des renseignements d’identification d’un Américain aux seules fins d’enquêtes de renseignement contre l’étranger ou de contre-espionnage, et non pour les affaires criminelles ordinaires. Et ils ne peuvent le faire que si l’une ou plusieurs autres conditions sont remplies, comme une enquête pour savoir si l’Américain espionné est un agent d’une puissance étrangère.

Cependant, selon les règles, si les analystes trouvent des preuves qu’un Américain a commis un crime, ils doivent envoyer le dossier au ministère de la Justice.

À l’époque, Peter Lee, alias Chinahand, soupçonnait déjà qu’Obama était derrière la campagne du FBI contre Trump.

En publiant le décret présidentiel EO 12333, Obama a donné au FBI la possibilité de lancer une opération d’espionnage à l’échelle mondiale contre le nouveau gouvernement Trump sous le couvert d’une opération de contre-espionnage. L’acte précipité du FBI, après que Comey a été viré, a activé cet instrument. L’enquête Mueller l’a largement utilisé depuis. Les « crimes » révélés par l’opération d’espionnage sont remis au ministère de la Justice.

L’allégation du NYT selon laquelle l’enquête de contre-espionnage a été ouverte parce qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner l’influence russe sur Trump est insensée. Elle a été lancée pour obtenir l’accès à un ensemble d’outils qui permettait l’accès illimité aux communications de Trump et de toute personne lui étant liée. C’est Obama qui, avant de partir, a donné ces capacités au FBI.

Il y a des signes indiquant que l’accès illimité dont disposent le FBI et l’enquête Mueller aux renseignements électroniques sont utilisés pour engager des poursuites via une « construction parallèle » :

The Hoarse Whisperer @HoarseWisperer – 18:50 UTC – 12 Jan 2019

Une enquête active de contre-espionnage signifie que les crimes de l’Administration Trump n’étaient pas vraiment certifiés. On avait déjà des indices à ce sujet. Nos services de renseignements n’avaient capté que des « renseignements électromagnétiques » de Russes parlant à des Russes.

Ces « signaux » ne sont pas le genre de preuve qui peut être utilisé dans une salle d’audience. En fait, il est important qu’il en soit ainsi. Cela brûlerait nos sources et nos méthodes. Cependant, ils permettent de mettre en lumière des crimes et leurs auteurs…  et les procureurs trouvent ensuite d’autres moyens de faire en sorte que ces crimes puissent être jugés.

Le public voit des cas reposant sur des accusations précises qui entraînent des peines d’emprisonnement importantes sans jamais savoir que la NSA et les procureurs en savent beaucoup plus que ce qu’ils en disent. Appliquez maintenant ces principes aux cas que Mueller a présentés jusqu’ici.

Mike Flynn : accusé d’un crime mineur, a plaidé coupable et a produit cinq séries de documents. Probablement : Flynn a été confronté aux infos que les renseignements avaient sur lui et il savait qu’il était cuit. Ils connaissaient les crimes. Ils ont tout vu et entendu. Il n’aurait aucun échappatoire.

En retournant Flynn et en l’accusant, tous ces renseignements secrets sont restés secrets. Les efforts de renseignement ont été protégés. Et Flynn est tombé. Et avec lui d’autres proies. Il a été assez malin pour comprendre qu’une fois qu’ils avaient l’info, tout ce qu’il leur restait à faire, c’est d’en faire toute une affaire…

Le « crime » dont Flynn a été accusé est de ne pas s’être souvenu d’un appel téléphonique qu’il a donné à l’ambassadeur russe. La même chose s’est produite avec Rick Gates, le bras droit de Paul Manafort et membre de l’équipe de transition de Trump. C’est ensuite arrivé à Paul Manafort lui-même et à George Papadopoulos.

L’enquête Mueller, grâce à l’espionnage permis par Obama et le FBI, a pu accéder au contenu de chaque appel téléphonique, chat et e-mail que tout membre de l’administration de Trump avait fait, et fait encore, à quelqu’un à l’étranger (et probablement aussi aux États-Unis). Elle a convoqué ces personnes pour témoigner et les a interrogées sur le contenu d’un appel spécifique qu’elles ont fait. Si elles se souviennent mal ou mentent – bang-bang – Mueller a la transcription toute prête. Un crime est créé et une inculpation pour mensonge au FBI s’ensuivra. C’est ce qui est arrivé à Flynn et à tous ceux que l’enquête Mueller a piégés et condamnés.

En raison de l’enquête de contre-espionnage que le gang anti-Trump du FBI s’est empressé d’entreprendre, les enquêteurs ont mis la main sur des renseignements électroniques – appels téléphoniques, textos et courriels – qui leur ont permis d’inculper l’entourage de Trump pour des crimes mineurs et de le retourner afin qu’il parle à la police.

L’objectif, en fin de compte, était, et est toujours, d’intenter des poursuites contre le président Trump pour des actes mineurs, aussi petits soient-ils, qui pourraient être trouvés.

Pour rendre une telle poursuite judiciaire et un tel acte d’accusation publiquement crédible, les médias se sont chargés de lancer histoire après histoire sur des relations néfastes entre Trump et tout ce qui concerne la Russie.

Comme nous l’avons vu plus haut avec l’histoire de l’IRA, celle rétractée de Manafort et les fausses allégations du NYT sur le mobile de l’enquête de contre-espionnage du FBI, aucune de ces histoires ne résiste à un examen minutieux. Le Washington Post d’aujourd’hui ajoute un autre exemple d’histoires sans queue ni tète qui insinuent que Trump serait sous l’influence d’une « force mystique russe » :

Trump a caché aux hauts fonctionnaires de l’administration les détails de ses rencontres en face à face avec Poutine.

Le premier paragraphe indique :

« Le président Trump s’est donné beaucoup de mal pour dissimuler les détails de ses conversations avec le président russe Vladimir Poutine, notamment en prenant au moins une fois possession des notes de son propre interprète et en demandant au linguiste de ne pas discuter de ce qui s’était passé avec d’autres responsables de l’administration, ont déclaré des responsables américains, en postes ou retirés. »

Le reste de l’histoire réfute en grande partie l’affirmation faite dans le titre et dans la toute première phrase :

« Trump l’a fait après une réunion avec Poutine en 2017, à Hambourg, réunion à laquelle a également assisté le secrétaire d’État de l’époque, Rex Tillerson.

Trump a généralement permis à ses assistants d’écouter ses conversations téléphoniques avec Poutine. …

Dans un courriel, Tillerson a déclaré qu’il  ‘était présent pendant toute la réunion bilatérale officielle des deux présidents à Hambourg’… »

Après la première rencontre de Trump à la Maison-Blanche avec le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, de nombreuses fuites à ce sujet sont apparues dans les médias de Washington. Trump a été accusé d’avoir donné aux Russes des informations, qui auraient du rester secrètes, sur un complot de État Islamique contre eux. Fausse accusation. Depuis lors, Trump a limité le nombre de participants aux séances d’information et de lectures lors de telles réunions. C’est tout simplement un comportement nécessaire et louable. Aujourd’hui, les médias tentent de faire croire que « Trump fait cela pour cacher des détails » sur ses pourparlers avec la Russie, alors même que le secrétaire d’État américain et d’autres personnes sont présentes dans ces négociations.

Depuis que Trump a remporté les primaires républicaines, la campagne Clinton, l’administration Obama et les services de renseignements américains et britanniques ont tout fait pour empêcher une présidence réussie de Trump. Le dossier Steele, créé par d’anciens agents du renseignement britannique et financé par le bureau de campagne de Clinton, a servi de base à une enquête du FBI qui a été considérée comme une assurance contre une victoire de Trump. Toutes les relations possibles que Trump pouvait entretenir avec la Russie ont fait l’objet d’un examen minutieux. Cela l’a empêché de tenir sa promesse électorale d’améliorer ses relations avec la Russie.

Peu de temps avant son départ, Obama a créé l’outil dont le FBI avait besoin pour mener une enquête sous stéroïdes. Lorsque Trump a congédié Comey pour sa gestion de l’affaire Clinton, le FBI a mis cet outil en action. Grâce à un accès sans entrave aux renseignements électroniques, l’enquête Mueller a réussi à piéger un certain nombre de personnes liées à Trump et à les faire basculer dans son camp. Mueller utilisera toute information qu’elles donneront pour trouver un angle sous lequel Trump pourra être poursuivi et éventuellement destitué. Même si rien ne ressort de ces enquêtes, les reportages des médias et les calomnies qui en découlent pourraient bien suffire à empêcher l’élection de Trump pour un second mandat.

Je n’aime pas du tout la politique intérieure et étrangère de Trump. Mais il a été dûment élu selon les règles en vigueur. La campagne que les médias et les services de renseignements mènent contre lui depuis lors mine la volonté du peuple. Malheureusement, je ne vois pas comment Trump pourrait échapper à l’emprise qu’ils ont acquise sur lui. La révéler autant que possible pourrait bien être sa meilleure défense.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF