… le mème NPC 1 – ou figurant zombie – pour avoir démasqué les automates libéraux
Par Robert Bridge – Le 25 octobre 1018 – Source Strategic Culture
Rien ne blesse plus que la vérité, et cet adage explique bien pourquoi les libéraux ont auto-implosé lorsqu’ils ont été confrontés à leur reflet hideux dans l’avatar des NPC.
Tout d’abord éclos sur les forums babillards de 4Chan et Reddit, le mème du NPC – représenté par une caricature de visage grossièrement esquissée, déclinée dans une grande variété de personnalités – a été conçu comme une méthode permettant de décrire les traits de caractère bien connus que la droite politique s’est habituée à associer à son alter-ego de gauche. Le terme « guerrier de la justice sociale », bien que moqueur, dérisoire et de résonance cynique, n’a pas réussi à aller jusqu’au cœur de la question. Ce qu’il fallait, c’était un mème révélant le complexe de supériorité de la gauche, tellement incontrôlable qu’il leur laissait croire que le simple fait de sortir du lit pour se présenter à une manifestation légitime leur cause et tout ce qui s’ensuit.
Ainsi, la droite, qui dispose toujours de l’arme du génie comique combinée aux prouesses informatiques, a supplanté l’étiquette SJW [Social justice warrior] par un mème anodin qui a fini par se faufiler dans le ventre charnu de la gauche jusqu’à ce qu’elle se torde de douleur sur le trottoir dans des convulsions spasmodiques. La flèche était mortelle parce qu’elle portait un poison ultime connu sous le nom de vérité.
Pour les non-initiés, NPC signifie « personnage non-jouable » ou « personnage non-joueur », terme emprunté à la communauté des joueurs qui décrit les personnages de jeux vidéo dont la seule fonction préprogrammée est de se promener sur l’écran provoquant des réactions standard et robotisées. Ça vous dit quelque chose ? Ce mème a réussi à capturer l’essence de la gauche au point de forcer Twitter à effectuer une autre mission de recherche et destruction, en suspendant des centaines de comptes soupçonnés d’être associés à la profusion des caricatures dangereuses.
Bien que chaque organisation, politique ou autre, peut être accusée de fonctionner comme une chambre d’écho, la pensée de groupe qui a conquis le cerveau libéral rappelle de manière troublante celle qui a dominé les mouvements totalitaires passés : un niveau élevé d’émotion, et même de violence, se substitue à la pensée critique, refuse de débattre d’idéologie politique avec l‘« ennemi » et nourrit une croyance religieuse dans le caractère sacré de la croisade. Cette pensée de groupe – oubliez le mot « pensée » – est même disposée à exécuter les ordres les plus odieux de ses dirigeants avec une dévotion obstinée.La sénatrice chérie des démocrates, Maxine Waters, par exemple, a invité une foule de ses partisans à « sortir dans la rue, créer une foule, et s’en prendre » aux représentants officiels de Trump chaque fois qu’ils sont vus dans des lieux publics, comme des restaurants, des centres commerciaux et même des stations-service. Inutile de dire que telle est la définition même de la folie, et elle en dit long sur les gens qui applaudissent une telle folie puisque, je suppose, ce seront les libéraux qui seront traqués en public par les républicains lorsqu’ils tenteront, à leur tour, d’aller dîner dehors avec leur famille. Les deux peuvent jouer à un jeu aussi stupide, comme je l’ai expliqué au Sunday Wire Show de Patrick Henningsen.
Le mème NPC reflète l’image des libéraux en ce sens que ceux-ci, ou du moins ceux qui ont été autorisés à kidnapper le parti, ne peuvent pas exprimer leur position au-delà de la « réalité » telle qu’ils l’ont dûment enregistrée par l’intermédiaire des grandes entreprises, des principaux médias du gouvernement, des bouffons des nuits matinales – les shows des pantins Colbert, Kimmel et Oliver – et des dirigeants démocrates faux-culs qui se sont convaincus, eux-mêmes et leurs électeurs, que la Russie est la raison pour laquelle un autre Clinton corrompu ne profanera pas le bureau ovale.
Il y a des libéraux intelligents, bien sûr. Mais ils ont été éloignés des projecteurs, réduits au silence par la horde hurlante fonctionnant avec un pilotage automatique qui remplace mal les façons rationnelles de vivre. Entre-temps, la société américaine doit faire face à un paquet de morveux prétentieux et flétris dont le sens du devoir politique est tellement ancré dans l’autosatisfaction, l’hypocrisie et la brutalité flagrante que les campus universitaires ne sont plus le domaine de l’apprentissage d’un savoir supérieur, mais plutôt des incubateurs pour l’élevage d’automates qui préféreraient laisser les Antifas les égarer, plutôt que d’autoriser Anne Coulter à donner une conférence sur le campus. Semblables aux inquisiteurs religieux du Moyen Âge, ces personnes considèrent qu’il est difficile d’entendre les arguments de leurs adversaires, de peur que leur douce cervelle ne soit exposée à une idée blasphématoire. Ces élèves, qui ont un retard de croissance mental, recevront-ils un approvisionnement à vie de couches-culottes grâce à leurs diplômes ?
Ces scélérats, qui se considèrent comme des activistes épris d’humanisme, ne sont en réalité qu’une partie de la foule embauchée par Soros, qui brandit des pancartes fraîchement griffonnées, et se fait payer pour semer le trouble à chaque occasion. Il n’y a pas de courant de base qui guide cette canaille sur son chemin sinueux.
Cela a été clairement constaté lors des audiences du Sénat pour la nomination de Brett Kavanuagh quand Ana Maria Archila a affronté le sénateur républicain de l’Arizona, Jeff Flake, dans un ascenseur, vitupérant et délirant face à lui, déclarant qu’il aidait à faire nommer à la Cour suprême « une personne qui a violé une femme », le manque de preuves n’empêchant pas les libéraux modernes de lancer des tombereaux de boue calomnieuse. Il s’avère que Archila n’est pas une folle ordinaire. En effet, elle est co-directrice du Centre pour la démocratie populaire (CPD), financé par Soros. Et c’est peut-être aussi une coïncidence si une équipe de presse de CNN s’est trouvée sur place pour saisir toute la scène.
Cette folie libérale est-elle un vademecum pour « la démocratie en action ? ». Pas vraiment. En fait, elle est symptomatique d’une nation qui, selon certains, n’est en bonne santé et énergique que parce qu’elle se tord de convulsions et se roule sur le sol. Cela est en grande partie dû à la peur et à la détestation que les libéraux ont injectées dans les fesses politiques du pays depuis leur défaite en 2016. De même qu’à la suite du 11 septembre, où toute idée pouvait être imposée à la psyché nationale, qui était fortement traumatisée et prête à faire des bêtises, on pourrait en dire autant des libéraux, qui sont prêts à accepter toutes les saloperies qui les aideraient à vaincre les républicains. La victoire pour la victoire n’est pas un programme politique, mais une prise de pouvoir transparente, que des démocrates suffisamment intelligents devraient être capables de mener à bien. C’est précisément pour cette raison que les libéraux ont gagné l’avatar des NPC, qui ne partira pas de si tôt.
Si le mème vous convient, adoptez-le. Quoi qu’il en soit, je voterai pour le mème NPC au concours de la « personne de l’année 2018 », c’est certain.
Robert Bridge
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
- Un NPC personnage non-joueur (Non-Player Character) est un personnage d’un jeu vidéo qui n’est pas contrôlé par un joueur. Cela signifie généralement un caractère contrôlé par l’ordinateur via un comportement prédéterminé à régir, mais pas nécessairement doté d’une véritable intelligence artificielle ↩
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